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Caja Madrid vend ses parts et empoche 134 millions d’euros de plus-value

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  • #31
    Crédit Agricole SA se retire d’AWB

    · Le groupe français cède 1,44% de ses actions à SNI

    · Le holding fait coup double avec le rachat de la participation de la Caja Madrid

    Coup double pour SNI. Le holding royal se renforce, comme nous l’annoncions dans notre édition du 6 octobre 2010, dans le capital d’Attijariwafa bank. Il rachète, d’un coup, la participation de la Caja Madrid ainsi que celle du Crédit Agricole SA dans le capital du premier groupe bancaire privé du pays. Montant total du deal: 2,5 milliards de DH.

    Ainsi, la Caja Madrid, la deuxième caisse d’épargne espagnole en taille, a cédé les 3,42% qu’elle détenait dans AWB pour quelque 157 millions d’euros, soit l’équivalent de 1,7 milliard de DH. Selon nos informations, la banque espagnole ambitionne, à travers cette opération, d’optimiser son portefeuille de participations. C’est chose faite, puisque la caisse engrange une plus-value qui avoisine les 134 millions d’euros (1,5 milliard de DH).

    Pour le Crédit Agricole SA, l’opération revêt un caractère plutôt prudentiel. En effet, de source bien informée, le groupe français, qui n’en est pas à sa première opération au Maroc, veut renforcer ses fonds propres afin de se conformer davantage aux nouvelles règles prudentielles de Bâle III, en se désengageant de ses participations non stratégiques à l’étranger. Pour ce faire, il s’est délesté, au profit de SNI, de son portefeuille actions détenu sur la valeur Attijariwafa bank (1,44%).
    A travers ces deux opérations simultanées, SNI se renforce dans le tour de table de la banque qui passe de 13,47 à 18,33%. D’ailleurs, le holding avait, pour rappel, acquis en décembre 2009 les 10% de participation de la banque Santander dans le tour de table d’AWB pour environ 367 millions d’euros (4,2 milliards de DH). Aujourd’hui, le tandem ONA-SNI est l’actionnaire de référence de la banque avec 33,57% des parts.

    Toujours est-il, cette montée en puissance dans le capital de la première banque du pays ne remet en aucun cas en cause la méga-opération de fusion qui se profile entre les deux groupes. Une opération qui devrait, selon le management, être bouclée avant la fin de l’année. A ce titre, une réorganisation des deux holdings est en train de s’opérer. Celle-ci a commencé par une offre publique de retrait de la Bourse de ONA et SNI, compte tenu de la création d’un unique holding d’investissement non coté après la fusion. Pour rappel, cette OPV, qui a rapporté plus de 10 milliards de DH, n’a principalement été souscrite que par les particuliers. Suite à cette étape, les titres des deux groupes ont été radiés de la Bourse. Aujourd’hui, le marché attend la fusion puisque l'objectif de la création de ce holding est le recentrage sur la vocation d’actionnaire professionnel.

    En clair, Hassan Bouhemmou, PDG de SNI, avait promis sur les colonnes de L’Economiste que le holding allait procéder progressivement à une réduction du périmètre d’investissement du nouvel ensemble. Et ce, à travers la cession du contrôle de ses entreprises «matures» via la Bourse, une fois la fusion actée. Les concernées sont, pour rappel, Cosumar, l’ensemble Centrale Laitière/Bimo/Sotherma et Lesieur. Mais qui sait, Attijariwafa bank pourrait également faire partie du lot. Selon des rumeurs du marché, les négociations pour la vente de tout ou partie de la participation du futur ensemble pourraient débuter dès 2011.

    M. A. B.

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    • #32
      Je ne comprends pas?
      Que reproche -t-on aux têtes à claques? C'est bien je trouve de Marocaniser ou "Alouaouizer" des groupes stratégiques!

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      • #33
        Que reproche -t-on aux têtes à claques?
        Ceci :
        Mais rien n'obligeait le holding royale (ou tout autre actionnaire marocain) à se porter acquéreur en ces temps difficiles.. pour nos réserves de change !

        Commentaire


        • #34
          Ceci :
          Citation:
          Mais rien n'obligeait le holding royale (ou tout autre actionnaire marocain) à se porter acquéreur en ces temps difficiles.. pour nos réserves de change !
          Ridicule

          134M$ c est même pas le pris d'un boeing. si on suit cette logique on devrait cesser toute opération d'import tout court.

          A la différence de certains, le maroc est convaincu que le meilleur moyen d'accroitre ses richesses ( et ses réserves de changes au passage) est d'améliorer le climat des affaires et rassurer ses investisseurs nationaux ou étrangers de venir faire fructifier leur argent. Plus le fait de sortir de l'argent est facile plus nombreux ils viendront. Les sorties des uns seront compensées par l'arrivé d'autres

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          • #35
            @jawzia - Com 38

            Bsr Jawzia
            Tout à fait !
            Mais ce qui est encore plus rédhibitoire, c’est cette boulimie de la SIGER qui fait désordre !
            Car comme l’avait si bien énoncé le professeur Najib Akesbi à propos de la defiscalisation du secteur agricole :

            " Il n’est pas sain pour la monarchie de s’impliquer à ce point et de cette manière dans des “affaires courantes” …..
            Honnêtement, qui peut empêcher le commun des citoyens de penser au conflit d’intérêts ?
            Qui peut prétendre qu’on est là dans un modèle de gouvernance exemplaire ? "

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            • #36
              Ridicule

              134M$ c est même pas le pris d'un boeing
              Ce serait moins ridicule si tu situais cela dans une certaine globalité (déficitaire) !

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              • #37
                tant que momo6 fait du business on ne pas appeler cela une économie libérale.

                On ne peut pas appeler cela une économie socialiste.

                Pour retrouver de quoi il s agit je vous renvois à un chapitre de al mouqadima de ibn khaldoun

                " Un souverain qui fait du commerce nuit au commerce"
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #38
                  Bsr Ould Omar

                  Akesbi faisait certainement allusion à :
                  Mohammed VI, grâce aux domaines royaux, soit 12 000 hectares d’exploitations, serait le plus grand exploitant agricole du pays. Ces domaines, créés en 1960, constituent un des principaux producteurs - exportateurs de fruits et légumes au Maroc, avec plus de 170 000 tonnes de production exportées à l’étranger.

                  Par ailleurs, l'exonération totale des revenus agricoles, en vigueur depuis 1984, a été prolongée par le roi jusqu'au 31 décembre 2014, et ce, pour la deuxième fois consécutive
                  .

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                  • #39
                    Par ailleurs, l'exonération totale des revenus agricoles, en vigueur depuis 1984, a été prolongée par le roi jusqu'au 31 décembre 2014, et ce, pour la deuxième fois consécutive.

                    salam,


                    il y avait un député PJD qui ne voulait exonérer que les petits agriculteurs...et taxer les grandes exploitations genre celle du grand voleur du pays...mais hélas....

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