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Concert de Diam's à la salle Atlas
Dynamique et enfiévrée
Ambiance électrique et enfiévrée à la salle Atlas, bondée ce jeudi soir lors du concert de la rappeuse Diam's qui a enflammé la foule. Avant même la levée du rideau, les spectateurs dansaient et chantaient déjà.
Dès l'entrée en scène de la star vêtue de vert avec un pull à l'effigie du drapeau algérien, avec sa sempiternelle casquette, la salle a vibré sous les One Two Three Viva l'Algérie, et «oui les algériens» que scandaient en chœur ses fans. Cette ambiance chaude, chaleureuse et festive a fait dire à la rappeuse :
«C'est le premier concert de ma tournée internationale, et on va donner le meilleur de nous même au public algérien qui est le plus chaud et le meilleur.» Entamant une chanson de son dernier album sorti il y a quelques mois SOS, Diam's hyper dynamique et surexcitée comme à son habitude lance à l'assistance :
«Cela fait trois fois que je viens en Algérie, depuis, est-ce que nos corps ont changé, nos visages, mais est-ce que nos cœurs ont changé ?» Chaque chanson est ponctuée par des phrases du genre :
«Ce soir ma France à moi est algérienne» ou «Ma France à moi est belle comme les Algériens.» Tour à tour, elle entonna diverses chansons comme Bombe latine de ses albums Dj, Dans ma bulle, Brut de femme et SOS. De visu, la salle Atlas bondée, pleine à craquer au regard des 2000 places vendues (sa capacité d'accueil) était festive et endiablée.
Toutes les tranches d'âges étaient au rendez-vous pour ce gala tant attendu par les fans et les groupies de Diam's. Des jeunes dont Sofiane 16 ans en 1re AS avoue : «J’aime Diam's, et le rap français ; j'admire son talent et son côté garçon manqué, mais est-ce vrai qu'elle a mis le foulard ?», dit-il un peu étonné et d'ajouter : «Heffettna» (elle nous a eu). Son copain Anis 15 ans est venu parce que dit-il : «J'aime cette rappeuse, sa musique et son style.»
Pour Farah, 17 ans, en 2e AS, sa venue s'explique par le fait qu'elle admire Diam's. «Je l'adore, elle a beaucoup de courage après ce qu'elle vient de subir», indique-t-elle. Il en est de même pour Yasmine, 18 ans, accompagnée de sa tante qui s'exprime par ces mots : «Les paroles de ses chansons me plaisent, tout ce qu'elle fait me paraît bien, malgré son foulard, elle n'a pas changé.»
Elle racontera tout dans son livre
Avant le concert, un point de presse a été initié avec Diam's qui a évoqué son engagement humanitaire dans l'association spécialisée pour les enfants handicapés intitulée Big Up implantée en Afrique.
Faisant référence à sa dépression nerveuse, la chanteuse promet à ses fans qu’ils trouveront tous les détails dans son livre qui paraîtra prochainement. Pour sa reconversion à l'Islam, elle préféra ne pas évoquer le sujet.
Lors de son intervention, elle axa sur le fait qu'elle a mûri et qu'elle voit les choses autrement. Pour cette tournée «il y a un grand changement de ma musique dû à la période noire que j'ai traversée et je m'en fiche du regard que l'on peut avoir par rapport à ma conversion», avoue-t-elle.
Ce gala a drainé une assistance de jeunes mais aussi de personnes du troisième âge dont cette mamie de plus de 70 ans qui s'est trouvée mal et qui a dû être évacuée une demi-heure avant l'entame du concert.
Par Kheira Attouche
Dynamique et enfiévrée
Ambiance électrique et enfiévrée à la salle Atlas, bondée ce jeudi soir lors du concert de la rappeuse Diam's qui a enflammé la foule. Avant même la levée du rideau, les spectateurs dansaient et chantaient déjà.Dès l'entrée en scène de la star vêtue de vert avec un pull à l'effigie du drapeau algérien, avec sa sempiternelle casquette, la salle a vibré sous les One Two Three Viva l'Algérie, et «oui les algériens» que scandaient en chœur ses fans. Cette ambiance chaude, chaleureuse et festive a fait dire à la rappeuse :
«C'est le premier concert de ma tournée internationale, et on va donner le meilleur de nous même au public algérien qui est le plus chaud et le meilleur.» Entamant une chanson de son dernier album sorti il y a quelques mois SOS, Diam's hyper dynamique et surexcitée comme à son habitude lance à l'assistance :
«Cela fait trois fois que je viens en Algérie, depuis, est-ce que nos corps ont changé, nos visages, mais est-ce que nos cœurs ont changé ?» Chaque chanson est ponctuée par des phrases du genre :
«Ce soir ma France à moi est algérienne» ou «Ma France à moi est belle comme les Algériens.» Tour à tour, elle entonna diverses chansons comme Bombe latine de ses albums Dj, Dans ma bulle, Brut de femme et SOS. De visu, la salle Atlas bondée, pleine à craquer au regard des 2000 places vendues (sa capacité d'accueil) était festive et endiablée.
Toutes les tranches d'âges étaient au rendez-vous pour ce gala tant attendu par les fans et les groupies de Diam's. Des jeunes dont Sofiane 16 ans en 1re AS avoue : «J’aime Diam's, et le rap français ; j'admire son talent et son côté garçon manqué, mais est-ce vrai qu'elle a mis le foulard ?», dit-il un peu étonné et d'ajouter : «Heffettna» (elle nous a eu). Son copain Anis 15 ans est venu parce que dit-il : «J'aime cette rappeuse, sa musique et son style.»
Pour Farah, 17 ans, en 2e AS, sa venue s'explique par le fait qu'elle admire Diam's. «Je l'adore, elle a beaucoup de courage après ce qu'elle vient de subir», indique-t-elle. Il en est de même pour Yasmine, 18 ans, accompagnée de sa tante qui s'exprime par ces mots : «Les paroles de ses chansons me plaisent, tout ce qu'elle fait me paraît bien, malgré son foulard, elle n'a pas changé.»
Elle racontera tout dans son livre
Avant le concert, un point de presse a été initié avec Diam's qui a évoqué son engagement humanitaire dans l'association spécialisée pour les enfants handicapés intitulée Big Up implantée en Afrique.
Faisant référence à sa dépression nerveuse, la chanteuse promet à ses fans qu’ils trouveront tous les détails dans son livre qui paraîtra prochainement. Pour sa reconversion à l'Islam, elle préféra ne pas évoquer le sujet.
Lors de son intervention, elle axa sur le fait qu'elle a mûri et qu'elle voit les choses autrement. Pour cette tournée «il y a un grand changement de ma musique dû à la période noire que j'ai traversée et je m'en fiche du regard que l'on peut avoir par rapport à ma conversion», avoue-t-elle.
Ce gala a drainé une assistance de jeunes mais aussi de personnes du troisième âge dont cette mamie de plus de 70 ans qui s'est trouvée mal et qui a dû être évacuée une demi-heure avant l'entame du concert.
Par Kheira Attouche
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