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Ould Kablia «Il n’y a pas de commune pauvre en Algérie»

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  • Ould Kablia «Il n’y a pas de commune pauvre en Algérie»

    Alors que les partis de l’opposition ont largement critiqué les dispositions du nouveau code communal en axant sur le contrôle accru et la forte immixtion de l’administration dans le travail des élus, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, est passé hier sur les ondes de la Chaîne III pour le défendre et affirmer que ce code accorde des prérogatives «extrêmement importantes aux assemblées populaires communales».

    Rejetant ainsi la balle aux élus, et donc aux partis, sur la gestion des communes, le chef de l’administration semble vouloir dédouaner cette même administration de l’échec de la gestion des collectivités locales. Il affirme ainsi que «seule la délibération portant sur le budget de la commune est soumise à l’approbation du wali. Tout le reste lui est soumis pour une simple lecture». Et comme pour enfoncer davantage les élus et les présenter comme cible de la colère des citoyens, il ajoute que «si les citoyens vont protester devant le siège d’une APC, ils savent bien que la décision relève des responsables de cette APC».

    Devant les critiques sur l’insuffisance de budgets alloués aux APC, Ould Kablia se risque à affirmer qu’«il n’existe pas de commune pauvre en Algérie» et de justifier que «toutes les communes reçoivent des subventions de péréquation». Le même responsable précise en outre que la réforme fiscale locale dépend de la réforme globale au niveau national qui, elle, est «tributaire d’une analyse profonde et exige beaucoup de temps».

    Alors que les élus locaux ne cessent de dénoncer les obstacles que l’administration emploie pour bloquer certains projets, le ministre renvoie les citoyens à la responsabilité des partis politiques dans le choix des candidats. La gestion locale est «globalement correcte et s’améliore graduellement grâce aux moyens matériels et financiers que l’Etat met à la disposition des communes». «Par contre, il y a un problème dans la relation du citoyen avec les partis, parce qu’une fois les élections passées, les partis ne s’occupent plus du travail» pour lequel leurs candidats ont été élus et «cela peut être considéré comme un échec partiel des partis politiques».

    A la veille d’une élection locale, le ministre vient défendre une administration sclérosée et vilipendée par les candidats et les partis politiques. «Beaucoup de partis veulent se dédouaner de leurs lacunes en accusant l’administration de certains comportements pour lesquels ils ne peuvent apporter aucune preuve… Cela est de bonne guerre, mais le déséquilibre qui existe entre les grands partis qui n’accusent pas l’administration et les petits partis provient de l’antériorité des uns par rapport aux autres et de la disproportion des moyens», note encore le même ministre, qui prévoit un taux de participation aux prochaines élections entre 40 et 45%. Ceci et d’annoncer qu’un mouvement partiel dans le corps des walis sera effectué au cours du mois de décembre.


    La révision de la Constitution dépendra du travail de la commission


    Ould Kablia note que les walis seront chargés d’autres missions en 2013, comme «peut-être la préparation d’un nouveau scrutin sur la révision de la Constitution ou autre». Concernant ladite révision, le ministre indique qu’«elle ne peut démarrer que début 2013, mais cela dépendra du temps qui sera mis dans la mise en place de la commission de révision de la Constitution et du délai qui lui sera imparti pour finaliser son travail. Logiquement, les choses devraient démarrer au premier trimestre et déborder sur le premier semestre 2013, mais rien n’est encore précis à ce sujet. Il s’agit simplement de conclusions que je tire sur la base de ce qui a été dit par le président de la République».

    par El Watan

  • #2
    Arrêtons la nomination des walis, dans les pays qui se respectent les gouverneurs sont élus et dirigent les wilayas selon les forces de chaque wilaya et selon les besoins des citoyens locaux.

    Alors que les élus locaux ne cessent de dénoncer les obstacles que l’administration emploie pour bloquer certains projets, le ministre renvoie les citoyens à la responsabilité des partis politiques dans le choix des candidats.
    Le problème est que ce foutu ministère de l’intérieur choisit les partis en lice, surtout ceux qui ne lui apportent pas préjudice et qui applaudissent Bouteflika quoi qu'il fait.
    Mettre le citoyen devant un choix pauvre d'un navet, un oignon et une courgette n'est pas très productif.
    En finalité les algériens se retrouvent en face de futurs corrompus qu'ils injecteront eux même dans le système... et rebelote pour un tour.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      Arrêtons la nomination des walis, dans les pays qui se respectent les gouverneurs sont élus et dirigent les wilayas selon les forces de chaque wilaya et selon les besoins des citoyens locaux.
      L'équivalant des Walis en France, ce sont les préfets de région et ces derniers ne sont pas élus mais nommés (c'est même un corps).

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      • #4
        Prérogatives des élus, code des marchés publics et limites des finances locales,Pourquoi les APC sont ingérables

        Amnésie
        Dans une semaine, les électeurs choisiront leurs maires. Une décision difficile pour plusieurs raisons. D’une part, le flou règne sur la qualité des candidats, méconnus pour la plupart par la population. Les pouvoirs publics ont fait table rase en ce sens du bilan de cinq ans de gestion des communes.
        Les résultats sont palpables : la plupart des communes ont montré leur défaillance en matière de services publics de proximité. Trottoirs et routes défoncés, rues maculées de saletés, mauvaise qualité des travaux effectués, lenteurs dans la réalisation des projets, peu d’initiatives en matière de logement, d’emploi et d’amélioration du cadre de vie. Une grande majorité des maires de surcroît se sont illustrés par leur peu d’écoute des préoccupations de leurs électeurs. Des présidents d’APC fantômes. Telle a été la caractéristique du rapport de l’élu avec ses électeurs dans la majorité des communes. Par extension, la communication a peu circulé en direction des citoyens. Les électeurs ont été peu ou pas informés des actions menées par la commune. Tout cela explique l’attitude d’indifférence d’une partie de l’électorat face aux enjeux des élections du 29 novembre 2012. N’oublions pas également que les recommandations des assises sur le développement local, tenues en novembre de l’année dernière, sont restées pour la plupart lettre morte. La décentralisation de la décision à l’échelon local, avec la participation des citoyens à la gestion ou aux décisions des mairies au cœur des revendications de la société civile, retenue par cette rencontre et portée au président de la République par le Cnes, n’est toujours pas appliquée. Pis encore, le nouveau code communal, au lieu d’aller dans ce sens, a renforcé le pouvoir des walis au détriment de celui des présidents d’APC. Dépouillées de leurs prérogatives, face à un code des marchés publics contraignant, les APC ont rencontré une série de contraintes – il faut le reconnaître – qui les ont freinées dans leurs actions pour améliorer les conditions de vie de la population. Il convient de reconnaître également l’effort colossal engagé par l’État pour améliorer les conditions de vie de la population : en particulier, amélioration de la dotation en eau dans la quasi-totalité des communes, progrès dans la scolarisation, les infrastructures de santé, la gazéification. Mais ces investissements publics qui ont amélioré la situation des populations de la grande majorité des communes ont été réalisés au prix d’énormes surcoûts, au détriment dans bien des cas de la qualité. L’effort de construction de logements est également sans précédent. Mais la mauvaise distribution de ces logements fait qu’une bonne partie des Algériens n’ont pas toujours accès à un toit décent. Le parc de logements actuel devrait suffire à abriter tous les Algériens. Mais une injuste répartition des logements induit qu’une frange importante de la population se débat toujours dans ce problème d’accès à un F3 ou F4. Une telle situation renvoie aux problèmes de la qualité de la dépense publique, de la maîtrise des projets et de la corruption qui freine, elle aussi, le développement local. Face à cette série de contraintes, les chances de changement dans la gestion des communes semblent minimes. Le mandat 2012-2017 des maires sera vraisemblablement un remake du précédent. À moins que les pouvoirs publics décident d’inverser la tendance. En retrait par rapport aux attentes de la société civile, il est peu probable que nos gouvernants et les partis puissent peser en direction d’une bonne gestion des communes. Le changement ne pourra venir que de la réforme du système politique, caractérisé aujourd’hui par sa nature foncièrement rentière.

        K. R
        Algérie360, 21 novembre
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Dandy
          L'équivalant des Walis en France, ce sont les préfets de région et ces derniers ne sont pas élus mais nommés (c'est même un corps).
          Sauf que les préfets n'ont pas le pouvoir des walis. Alors qu'un wali est un vrai petit "roitelet" dans sa wilaya, eclipsant totalement le rôle de l'APW, le préfet n'a pas de pouvoir décisionnel (hormis celui de préfet de police). Le décideur à l'échelle du département, le vrai gestionnaire du département, est le préseident du conseil général, l'équivalent du PAPW chez nous.
          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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          • #6
            Ignorance totale de la rélité du térrain

            Si Monsieur Ould Kablia pense qu'il n'y a pas de communes peauvres en Algérie c'est qu'il n'est pas du tout au courant de la réalité et, donc, il n'est pas du tout à sa place de Ministre de l'Intérieur!!!!!!!!

            Il pense certainement, par sédentarisme et embourgeoisement, que toutes les communes d'Algérie sont aussi riches que celle d'Alger centre!!!?????
            Le Sage

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            • #7
              L'équivalant des Walis en France, ce sont les préfets de région et ces derniers ne sont pas élus mais nommés (c'est même un corps).

              Dandy
              Toujours a comparer l'incomparable et à voler au secours du régime!!

              En France la décentralisation est une chose effective et le préfet , bien que nommé par l’État, n'a pas de pouvoir exécutif sur le département . Ce rôle est dévolu au président du conseil général élu au sein de l'assemblée.

              Dans un pays comme l'Algerie où tout est centralisé , le walis est l’œil ,l'oreille et les bras du pouvoir central.

              Les élus ne sont là que pour faire de la figuration surtout quand tu lis ça..

              Ould Kablia note que les walis seront chargés d’autres missions en 2013, comme «peut-être la préparation d’un nouveau scrutin sur la révision de la Constitution ou autre».
              En somme préparer d'autres scrutins truqués.

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              • #8
                montrez lui les études faites par l'onu sur les willaya du sud ...

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                • #9
                  Il n'a pas totalement tord, car les communes se sont pas vraiment pauvre mais sont très mal gérées.

                  montrez lui les études faites par l'onu sur les willaya du sud ...
                  L'onu qui n'y a jamais mis un pied, des études fantômes faites par téléphone et en pianotant sur google.
                  Dernière modification par wouhou, 22 novembre 2012, 12h11.

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                  • #10
                    ici vous voulez appliquer le model de certain pays développé en Algérie..
                    ce n'est pas la même chose..dans certain pays développé et même en France ou en Allemagne les régions montre de grande différence dans le développement des mentalités...il ya des régions ou tu n'as besoin de redire le peuple a déjà compris et dans d'autres les gens n'ont pas encore compris ou ne sont pas dans la mesure de comprendre ou carrément anti compréhension et là l'état n'a pas le choix que d'imposer le Raisonnable...

                    chez nous le maire doit être un ex producteur ou un ex notable qui a fait ces preuves en créant et en gérant une entreprise de pas moins de 20 personnes et qui a fait preuve de la faire durer sur au moins 15 ans d'activité sans aucune faillite ou problème de trésoreries...

                    ce genre d'individus n'existe pas ou sont rare c'est pourquoi l'administration doit a chaque fois entrer en jeux car les élus sont mal formés pour prétendre Investir et développer la commune..
                    a l'université il ya des grades de prof qui ne savent pas encore c'est quoi une université un institut une école une grande école..si tu leurs donne le rectorat allez y voir la pagaille qu'il va foutre..Comment l'arrêter?? Comment le corriger?? Comment le convaincre??Il se croit réellement prof allez y le convaincre d'aller faire une formation d'une année pour voir comment se constitue chaque institution et comment la gérer...



                    en Algérie y'a un problème de formation les gens n'ont pas encore compris le rôle de la science dans le développement...


                    au niveau de la mairie il faut separer la fonction de napoleon et la fonction des gens...Napoleons c'etait le droit musulmans, l'administration qui est une armée habillé en civile, la gendarmerie, le droit, les polycliniques, les ponts et chaussés, l'energie, ...

                    qu'est ce qui rEste aux civiles de la commune?? Leurs propriétés..leurs commerce, ....le maire et les elus locaux doivent etre regroupé en association obliagatoire...association des fellah, association des commerçant associations des transporteurs associations des ecoliers, association des artisant association des couturiéres, etc...
                    ces association se regroupe pour debatrre du budgets devan les elus...
                    le Maire sera en face des acteurs pas en face de parleurs chomeurs

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                    • #11
                      tant qu'il y aura des individus comme ce ould kablia a la tête d'un ministère aussi important walah ya l’Algérie, ne sortira jamais de la corruption, de l’état catastrophique des administrations, du sous développement .....et de la situation dans laquelle se trouve l’Algérie
                      Dernière modification par Baryansow, 22 novembre 2012, 12h24.

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                      • #12
                        Ould Kablia «Il n’y a pas de commune pauvre en Algérie»
                        Et les millions de Bouteilles de Gaz Butane, c'est pour bibi ?
                        Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

                        Commentaire


                        • #13
                          Je connais une commune (celle de mes origines) que même les mouches et autres insectes ont fuie tellement c'est pauvre.
                          Dernière modification par papi, 22 novembre 2012, 13h22.
                          Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
                          Martin Luther King

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                          • #14
                            Sauf que les préfets n'ont pas le pouvoir des walis. Alors qu'un wali est un vrai petit "roitelet" dans sa wilaya, eclipsant totalement le rôle de l'APW, le préfet n'a pas de pouvoir décisionnel (hormis celui de préfet de police). Le décideur à l'échelle du département, le vrai gestionnaire du département, est le préseident du conseil général, l'équivalent du PAPW chez nous.
                            Il me semble qu'au contraire que la structuration des collectivités locales algériennes sont un copié-collé du système français (comme beaucoup d'institutions algériennes d'ailleurs).

                            L'équivalant du Conseil Régional en Algérie, ce sont les APW(Assemblée populaire de Wilaya) dont les membres sont élus au suffrage universel pour cinq ans. L'Assemblée valide (ou pas) les dotations budgétaires. Le Wali de sont côté est chargé d'exécuter les décisions prises par L'APW.

                            Que ce soit en Algérie ou en France, le Wali (préfet général en France) n'est pas à confondre avec le chef de sureté (préfet de police en France).

                            Pour faire court, après l'indépendance, dans l'urgence nous nous sommes inspirés de ce que l'on avait sous la main comme exemple et ce fût le modèle administratif français qui fût reproduit et il le fut d'autant plus que les premières générations d'administrateurs (ceux qui étaient jeunes durant la guerre) furent envoyées à l'ENA française pour leur formation.


                            Toujours a comparer l'incomparable et à voler au secours du régime!!
                            Bobby même si tu te trouves le moyen de te "nicher" dans les conversations algériennes, tu n'apprends toujours rien. "Ronge" ton frein Boby, dans ta monarchie c'est le Roi qui nomme les Walis.
                            Dernière modification par Dandy, 22 novembre 2012, 12h55.

                            Commentaire


                            • #15
                              Non Dandy, les fonctionnements dans les deux pays sont différents. En Algérie le wali a le pouvoir exécutif, le pouvoir de décision; pas en France où le pouvoir exécutif est du ressort du président du conseil général (et non régional, qui est un autre échelon).
                              Le rôle du préfet se limite au seul contrôle de la légalité des décisions du conseil général. Chez nous les rôles sont inversés, c'est l'APW l'organe de contrôle.
                              Il y eut un copié-collé de 1962, mais alors que d'un côté les choses ont évolué dans le sens d'une démocratisation de la gestion de proximité, de l'autre côté les choses sont restées figées et le pouvoir central continue de gérer par le biais des walis les affaires locales.

                              Pour le pouvoir de police, le préfet de département est aussi l'équivalent du chef de la sureté de wilaya chez nous.
                              Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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