Mama Zouina,
A ma mère
Mama zouina, les rides qui sillonnent aujourd’hui ton visage,
Et qui ont eu raison de ta grâce et ton charme bien avant l’âge
Tes dix autres enfants et moi sommes en partie la cause
Viens dans mes bras, mama, Il est temps que tu te reposes.
Quand j’observe ce ventre frêle où naguère j’ai vécu,
Merveilleuse et magique, tu l’es, Et j’en suis convaincu
Neuf mois de patience, d’épreuves, et de douleurs
Bien avant ma naissance j’étais déjà dans ton cœur.
Tu pleurais de souffrances et de joie en me donnant la vie.
Me voir exister et me voir vivre, c’était ta seule envie.
Tu m’offrais ta poitrine abondante qui m’a tant réchauffé
M’abreuvant de ta voie lactée, comme le ferait une fée,
Tes jambes si lourdes aujourd’hui, mais jadis de gazelle,
Se résignent en silence et ne portent plus ce corps si frêle,
Je te porterai sur mes épaules, tant que tu seras de ce monde,
Je te caresserai et te protégerai, à des kilomètres à la ronde.
Je t’emmènerai une nouvelle fois, à la maison d’Abraham
J’en suis sur, à ce souhait d’y mourir qui consume ton âme
Tu voudrais nous voir tous les onze, bien portants et heureux,
Avant de quitter cette terre et répondre à l’appel de Dieu.
Même si tu pars, mama zouina et cela il le faut tôt ou tard
J’ai les larmes aux yeux quand des fois, j’imagine ton départ,
L’Eden est sous tes pieds demain, comme l’a dit notre maître,
Fait en sorte d’être souple ce jour là, pour que mon âme y pénètre…
.
01/10/2006
A ma mère
Mama zouina, les rides qui sillonnent aujourd’hui ton visage,
Et qui ont eu raison de ta grâce et ton charme bien avant l’âge
Tes dix autres enfants et moi sommes en partie la cause
Viens dans mes bras, mama, Il est temps que tu te reposes.
Quand j’observe ce ventre frêle où naguère j’ai vécu,
Merveilleuse et magique, tu l’es, Et j’en suis convaincu
Neuf mois de patience, d’épreuves, et de douleurs
Bien avant ma naissance j’étais déjà dans ton cœur.
Tu pleurais de souffrances et de joie en me donnant la vie.
Me voir exister et me voir vivre, c’était ta seule envie.
Tu m’offrais ta poitrine abondante qui m’a tant réchauffé
M’abreuvant de ta voie lactée, comme le ferait une fée,
Tes jambes si lourdes aujourd’hui, mais jadis de gazelle,
Se résignent en silence et ne portent plus ce corps si frêle,
Je te porterai sur mes épaules, tant que tu seras de ce monde,
Je te caresserai et te protégerai, à des kilomètres à la ronde.
Je t’emmènerai une nouvelle fois, à la maison d’Abraham
J’en suis sur, à ce souhait d’y mourir qui consume ton âme
Tu voudrais nous voir tous les onze, bien portants et heureux,
Avant de quitter cette terre et répondre à l’appel de Dieu.
Même si tu pars, mama zouina et cela il le faut tôt ou tard
J’ai les larmes aux yeux quand des fois, j’imagine ton départ,
L’Eden est sous tes pieds demain, comme l’a dit notre maître,
Fait en sorte d’être souple ce jour là, pour que mon âme y pénètre…
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01/10/2006
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