Ali Idir
Depuis quelques jours, Ghardaïa est le théâtre d’affrontements interethniques où la police est accusée de violences, de torture et de parti-pris avec les Arabes contre les Mozabites. La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a clairement accusé la police de dépassements et d’actes de torture dans les commissariats. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des policiers protégeant les agresseurs.
Ces événements, choquants et dangereux, ne suscitent aucune réaction parmi les partis politiques et les candidats déclarés à la présidentielle de 2014. Excepté le FFS, qui a envoyé une délégation parlementaire et dénoncé le comportement violent de la police contre les Mozabites, aucun autre parti n’a réagi. Ni le FLN, ni le RND, ni le MSP et encore moins le PT de Louisa Hanoune et le MPA du ministre Amara Benyounès n’ont jugé nécessaire de réagir pour au moins appeler au calme.
Les candidats déclarés ou potentiels à la présidentielle de 2014 n’ont pas levé le petit doigt pour condamner les violences, dénoncer le comportement de la police ou même appeler les deux parties en conflit au calme.
La Commission des droits de l’Homme, de Farouk Ksentini, n’a également rien dit sur ce qui se passe à Ghardaïa, où le conflit entre les Arabes et les Mozabites dure depuis plusieurs mois. Ni condamnation, ni appel au calme.
TSA
Depuis quelques jours, Ghardaïa est le théâtre d’affrontements interethniques où la police est accusée de violences, de torture et de parti-pris avec les Arabes contre les Mozabites. La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a clairement accusé la police de dépassements et d’actes de torture dans les commissariats. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des policiers protégeant les agresseurs.
Ces événements, choquants et dangereux, ne suscitent aucune réaction parmi les partis politiques et les candidats déclarés à la présidentielle de 2014. Excepté le FFS, qui a envoyé une délégation parlementaire et dénoncé le comportement violent de la police contre les Mozabites, aucun autre parti n’a réagi. Ni le FLN, ni le RND, ni le MSP et encore moins le PT de Louisa Hanoune et le MPA du ministre Amara Benyounès n’ont jugé nécessaire de réagir pour au moins appeler au calme.
Les candidats déclarés ou potentiels à la présidentielle de 2014 n’ont pas levé le petit doigt pour condamner les violences, dénoncer le comportement de la police ou même appeler les deux parties en conflit au calme.
La Commission des droits de l’Homme, de Farouk Ksentini, n’a également rien dit sur ce qui se passe à Ghardaïa, où le conflit entre les Arabes et les Mozabites dure depuis plusieurs mois. Ni condamnation, ni appel au calme.
TSA
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