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Gaz: Tendrara, l’espoir marocain ?

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  • Gaz: Tendrara, l’espoir marocain ?


    Les officiels préfèrent jouer la prudence en minimisant les découvertes de gaz à Tendrara, tandis que les indicateurs scientifiques de Sound Energy prouvent que la localité et ses alentours en regorgent. Syndrome de Talsint oblige ? Détails.


    "Le Maroc est un pays qui importe 90 % de ses besoins en énergie, mais grâce à une seule compagnie et ses partenaires, cela pourrait changer prochainement".
    Cette prévision est celle de l’entreprise Sound Energy, propriétaire de plusieurs permis d’exploration gazière dans la région de l’Oriental, dont le plus important est celui de Tendrara.
    La voix off de la vidéo promotionnelle publiée sur le site Web de l’entreprise explique que "la beauté de Tendrara, c’est qu’elle matérialisera la première production gazière du pays qui pourrait permettre au Maroc de devenir un pays exportateur de gaz.

    Ce qui est énorme pour l’économie domestique
    ".
    Entreprise cotée à la Bourse de Londres, Sound Energy affirme être tombée sur un gisement qui pourrait concrétiser le vieux rêve marocain de trouver des ressources énergétiques dans le sous-sol du Royaume.
    Le 23 janvier, Sound Energy partageait avec ses investisseurs les résultats finaux d’études confirmant la présence de milliards de mètres cubes de gaz exploitable dans le sous-sol de l’Oriental marocain.


    90 ans de consommation de gaz ?


    Les résultats annoncés par Sound Energy, à savoir 18 milliards de m3 pour le puits TE-5, ont été certifiés par un organisme indépendant, RPS Energy Consultants Ltd, le 22 décembre dernier.
    Il en ressort des ressources moyennes in situ (GOIP) pour le TE-5 seul de 0,65 Tcf (un Tcf équivaut à 28 milliards de m3, NDLR), soit 18,2 milliards de m3.
    Autre information essentielle: "la certification a été réalisée sur une superficie de 250 km2, ce qui équivaut à environ 1 % de la superficie totale du permis de l’est du Maroc, qui est d’environ 23 500 km2".

    Le gisement peut être encore plus important puisque la société a estimé le potentiel GOIP non risqué sur l’ensemble de la zone est du Maroc à 17 Tcf en moyenne, soit près de 476 milliards de m3.
    Ce qui pourrait couvrir les besoins de l’économie marocaine, estimés à 5 milliards de m3 annuellement par le Plan national de développement, pour les 90 années à venir.
    L’hypothèse la plus basse parle de 252 milliards de m3 (9 Tcf).
    L’entreprise compte s’appuyer sur les résultats de la certification pour poursuivre son programme de forage et son plan de développement, et surtout "faire progresser les solutions de financement déjà en cours de discussion".

    En septembre dernier, Sound Energy a en effet annoncé avoir reçu une proposition de financement d’un pipeline reliant le site de Tendrara au gazoduc Maghreb-Europe, pour un montant compris entre 60 et 100 millions de dollars.
    Ce financement provient d’Advisory & Finance Group, de deux opérateurs marocains et du fonds d’investissement OGIF, lui-même actionnaire de Sound Energy.
    Les chiffres annoncés par la société pétrolière donnent le tournis et ses projets semblent être à un stade avancé, ce qui suppose que l’entreprise prend très au sérieux le gisement exploité malgré toutes les précautions prises dans sa communication.

    Le syndrome Talsint

    En effet, Sound Energy utilise toujours le conditionnel, préférant parler de potentiel et d’hypothèses.
    En dehors de communiqués, la firme se refuse à tout commentaire.
    Lorsque nous l'avons contacté, Mohamed Seghiri, directeur général de Sound Energy, nous a ainsi renvoyés vers l’Onhym, qui détient 25 % de tous les permis octroyés au Maroc.
    De leur côté, les officiels ne communiquent que rarement sur le sujet et uniquement pour calmer les ardeurs de ceux qui évoquent d’importants gisements, à l’image du ministre de l’Énergie et des Mines, Aziz Rabbah, qui joue les équilibristes. Il nous affirme d'ailleurs que "les premières estimations prévoient des réserves suffisantes pour faire tourner les deux centrales de Tahadart et Bni Mathar".

    Ces deux unités de production d’électricité à base de gaz nécessitent annuellement près d’un milliard de m3.
    Le ministre se rattrape dans la foulée en relativisant: "Même si le gisement de Tendrara n’est pas très important, c’est déjà pas mal (...) Sound Energy mène les tests d’évaluation nécessaires pour établir la faisabilité économique du projet d’exploitation du gaz découvert".
    La prudence est de mise, la mémoire de Talsint étant encore vive.

    Les responsables marocains n’ont pas oublié le discours télévisé de Mohammed VI, au début de son règne, annonçant à son "cher peuple, la bonne nouvelle": la découverte de pétrole et de gaz, de bonne qualité et en quantités abondantes, dans la région de Talsint.
    Mais le rêve de voir le Royaume se transformer en pétromonarchie tournera vite court. Lone Star Energy, compagnie chargée d’exploiter le gisement, s’enlise dans des bisbilles entre ses actionnaires américains, marocains et saoudiens, qui mettent fin aux travaux de forage.

    OGIF : Un fonds marocain derrière Sound Energy

    En plus de l’Onhym, qui représente l’État à hauteur de 25 %, le tour de table de Sound Energy intègre d’autres acteurs marocains — tels que la CIMR, Fipar, Attijariwafa bank, Mamda-Mcma, Saham, FinanceCom — réunis au sein du fonds Oil & Gas Investment Fund (OGIF), titulaire de 25,8 % du capital.
    Le fonds est dirigé par Mohamed Benslimane, l’époux de Lalla Zineb, cousine de Mohammed VI et sœur des princes Moulay Hicham et Moulay Ismaïl, et l’un des acteurs du polar juridico-financier de Talsint.

    Très impliqué dans le développement du gisement, OGIF veut financer le pipeline prévu dans le projet et qui nécessitera près de 100 millions de dollars.
    Ceci au travers d’une autre structure dirigée par Mohamed Benslimane : Advisory&Finance Group.
    La partie marocaine compte sécuriser l’avenir de l’actif de Tendrara grâce à cette banque d’affaires spécialisée dans les métiers de la Corporate finance et de l’Asset management.
    telquel

    la vidéo promotionnelle

    Dernière modification par Raco, 03 avril 2018, 17h50.

  • #2
    Donc en incluant le fond marocain qui detient 25% cette compagnie, les marocains detiennent 43% de tout ca. c triste !!
    Je prie Dieu qu'il y aura du gaz juste pour repondre a nos besoins domestiques...pas plus. Ziada apporte son lot de problemes et d'abus.

    Commentaire


    • #3
      infinit9 @
      Ziada apporte son lot de problèmes et d'abus.



      Eh oui,d'autant que les italiens mettent leur nez dedans.
      On connait l'affaire ENI SONATRACH.
      Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

      Commentaire


      • #4
        J'ose espérer que ce gaz découvert serait directement relié aux villages des zones montagneuses en priorité, la saison froide devient de plus en plus dure à supporter, et le bois pour se chauffer de plus en plus cher et introuvable.

        Commentaire


        • #5
          Cela sent l"arnaque boursiere un portefeuille de permis ne peut assurer une production, apres avoir piege les institutionnel voila que ceci font la promotion de cette patate chaude à d'autre pigeon attention une licence de taxi peut rapporter mieux

          Commentaire


          • #6
            anzoul

            J'ose espérer que ce gaz découvert serait directement relié aux villages des zones montagneuses en priorité, la saison froide devient de plus en plus dure à supporter, et le bois pour se chauffer de plus en plus cher et introuvable.
            ----------------------

            C'est la dernière chose à esperer des vautours, ça irait à l'industrie des riches d'abord
            La haine aveugle

            Commentaire


            • #7
              Envoyé par Infinit9
              Oriental du Fonds marocain d’investissement pétrolier et gazier (OGIF)
              Donc en incluant le fond marocain qui detient 25% cette compagnie, les marocains detiennent 43% de tout ca. c triste !!
              01/2017: La compagnie britannique d’exploration pétrolière et gazière, Sound Energy, a annoncé aujourd’hui avoir trouvé un "accord de principe" pour le rachat des actifs du fonds OGIF (Oil & Gas Investments Fund's) dans l’est du Maroc. Ce dernier est un fonds marocain détenu par sept institutions financières (Attijariwafa bank, CIMR et CDG, Mamda-Mcma, Saham, Finance Com & Advisory et Finance Group). Sound Energy souhaite ainsi acquérir une participation supplémentaire de 20% dans le permis de Tendrara, de 75% dans celui de Meridja et s’est positionné pour racheter 75% dans la zone abandonnée près du premier permis.

              leconomiste

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              • #8
                Il faut plusieurs forages pour prouver et délimiter un champ gazier ou pétrolier. Un forage et quelques graphiques ne sont pas suffisants de plus quand un champ est réellement prometteur l'extracteur n'hésite pas à creuser d'autres puits.

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                • #9
                  Lockdown,

                  C est déjà fait ils en sont à plus de 8 forages. On ne met pas 100 millions de $ pour la construction d un gazoduc sur coup de tête .

                  ( juste a coté de tendrara)

                  L'ONHYM signe un accord pétrolier avec Shell et Repsol sur la zone onshore "Tanfit"


                  https://www.h24info.ma/economie/lonh...nshore-tanfit/
                  Dernière modification par upup, 04 avril 2018, 11h56.

                  Commentaire


                  • #10
                    Gaz naturel: Tendrara, le gisement qui changera la donne!

                    Sound Energy confirme un potentiel de plusieurs centaines de milliards de m3 dans l’Oriental
                    Ce groupe annoncera la décision finale de la découverte avant fin 2018
                    SDX Energy annonce également de belles découvertes au Gharb

                    Le Maroc est-il en passe de devenir un pays producteur de gaz naturel? Les découvertes annoncées par SDX et Sound Energy confirment le potentiel prometteur des gisements.

                    Pour l’heure, la tutelle reste sur ses gardes et préfère attendre avant de faire des déclarations.

                    Est-ce par prudence ou une stratégie de communication qui se prépare? Que ce soit l’Onhym ou le ministère de l’Energie, ils ne veulent pas revivre le même scénario de Talsint et les spéculations qui avaient entaché cet épisode.
                    Il va sans dire que le contexte est cette fois-ci différent avec le gaz: les investisseurs internationaux sont aux aguets.

                    Ils observent de plus près le paysage énergétique marocain, avec un intérêt particulier pour la composante «gaz».

                    De grands groupes s’étonnent même du report de l’appel d’offres prévu initialement en décembre dernier et qui a été décalé à juin prochain.
                    Déjà une short list de 93 groupes a été retenue par l’ONEE qui est le chef de file de la mise en œuvre du «Gas to Power».

                    Cet appel d’offres devra porter sur le développement, le financement, la construction, l'exploitation et la maintenance dudit projet.

                    Sauf que ce retard laisse libre cours aux spéculations!
                    S’y ajoute un autre élément intrigant pour ces mastodontes mondiaux: la non-reconduction de l’accord avec l’Algérie sur le gazoduc Maghreb-Europe.

                    Cette plateforme, qui deviendra la propriété de l’Etat en 2021, aura une nouvelle vocation, avait affirmé Aziz Rabbah, ministre de l’Energie et des Mines, qui a insisté sur l’importance du développement des deux projets stratégiques, à savoir Jorf Lasfar et le gazoduc Maroc-Nigeria (cf. L’Economiste du 15 juin 2017).
                    Ceci étant dit, tout porte à croire que d’ici là, le gazoduc Maghreb-Europe alimentera, à partir de Tendrara (Oriental) et le Gharb, le marché national ainsi que l’Espagne et le Portugal.

                    Le Maroc sera-t-il prêt, en 2021, pour répondre à une demande annuelle de plus de 9 milliards de m3? Au grand bonheur des Marocains, la réponse pourrait être «oui». Si cela se confirme, l’Algérie se retrouvera complètement out de ce marché stratégique.
                    Ce qui enfoncera davantage la Sonatrach qui a connu récemment des moments difficiles.

                    Abderrahim El Hafidi, secrétaire général au ministère de l’Energie, avait annoncé, en juin dernier à Copenhague, que la vingtaine d’entreprises travaillant au Maroc dans la prospection du gaz naturel font valoir des indicateurs «très positifs» relevés dans plusieurs sites, notamment dans la région de Tendrara (à 120 km du gazoduc Maghreb-Europe).
                    L’Onhym, dans son rapport d’activité 2016, confirme cette tendance en annonçant des indices de gaz et des découvertes dans les zones du Gharb, de Meskala, de Tendrara et d’Essaouira.

                    ■ Sound Energy: 2018, l’année Tendrara

                    Sur le terrain, les découvertes confirmées, début 2018 à Tendrara, par le pétro-gazier britannique Sound Energy sont assez positives. Et ce, au moment où l’Onhym garde le silence.

                    Sound Energy a confirmé l’existence d’un volume de réserves en place dans le seul puits TE-5 de 18 milliards de m3, suite à la certification des résultats obtenus par des experts indépendants de la société «RPS Energy Consultants Ltd».
                    La firme britannique devra approfondir davantage les recherches pour mesurer l’accessibilité à ce gisement afin de l’exploiter.

                    Sound Energy affirme que la décision finale sur la découverte à Tendrara sera annoncée avant fin 2018.

                    Déjà, le groupe anglais avait annoncé en 2017 la découverte d'un champ gazier potentiellement géant dans l'Oriental, après la fin du forage de son dernier puits T-8, de plusieurs centaines de milliards de m3 en connectant les 8 puits dont le groupe a l’autorisation ainsi que d’autres nouveaux gisements.
                    A ce titre, l’entreprise veut poursuivre son programme d’exploration et compte même étendre son portefeuille au Maroc.

                    Le groupe accélère ainsi ses recherches et envisage de forer trois puits gaziers dans l’Est (Tendrara, Matarka et Anoual).

                    Il s’agit de TE-9 en juillet, TE-10 en septembre et TE-11 en novembre. C’est dire que 2018 sera décisive pour Tendrara qui représente une continuité du trias algérien et de la plateforme hercynienne saharienne regorgeant d’un potentiel en gaz très significatif.

                    De telles annonces sont susceptibles d'impacter positivement les cours des groupes cotés en Bourse.

                    Parfois, elles aboutissent à des bulles communicationnelles aux parfums de scandale comme pour l'affaire Lone Star Energy à Talsint



                    2018 sera une année de développement des actifs alors que 2017 a été une année de succés dans l'exploration, affirme le PDG de SDX Energy (Source: SDX Energy)

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                    • #11
                      Lockdown,

                      C est déjà fait ils en sont à plus de 8 forages. On ne met pas 100 millions de $ pour la construction d un gazoduc sur coup de tête .

                      ( juste a coté de tendrara)
                      Ah je suis en retard sur le sujet !

                      Commentaire


                      • #12
                        J'espere qu'ils ne changeront pas le nom de "l'ONHYM" en qlq chose genre "cherifien" .... autant dire les carottes sont cuites dans ce cas.

                        Commentaire


                        • #13
                          Dans tous les cas je ne pense pas que le partage des ventes soit à l'avantage du Maroc.

                          Commentaire


                          • #14
                            Mahjoub
                            C'est la dernière chose à esperer des vautours, ça irait à l'industrie des riches d'abord
                            La communauté civile doit intervenir pour faire pression sur l'état qui tranchera une quantité à réserver pour les villageois des montagnes, je pense que ça représentera un moindre mal pour les requins de l'industrie et la finance.

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                            • #15
                              SDX Energy: «2018, l’année d’une découverte majeure au Maroc»

                              Nouvelles annonces, nouveaux gisements, programme d’investissement à coups de milliards, de nouvelles opportunités…
                              Le chairman Paul Welch de SDX Energie révèle, en exclusivité à L’Economiste, le détail de l’ambitieux programme de développement du groupe britannique au Maroc.
                              A ce jour, la firme commercialise 5,5 millions de pieds cubes standard de gaz extrait par jour au profit des industriels.

                              - L’Economiste: Quelle est votre analyse de la politique gazière menée par l’Etat marocain (attractivité des investissements, exploration...)?

                              - Paul Welch:
                              Le Maroc a des conditions fiscales de classe mondiale pour les producteurs nationaux et nous sommes heureux de participer à l’industrie gazière marocaine.
                              Le gouvernement hôte et l’Onhym ont été très favorables à nos efforts à ce jour, et nous les considérons comme des partenaires inestimables dans nos ambitions futures.
                              Cependant, il y a une nouvelle loi sur le gaz en cours de discussions qui aurait un impact négatif sur nos niveaux d’investissement si elle venait à être adoptée comme proposée.
                              Nous travaillons donc avec l’Onhym et le ministère de l’Energie pour suggérer des changements à la loi afin qu’elle préserve l’attractivité du Maroc d’un point de vue financier et opérationnel.

                              - Comment expliquez-vous que le même terrain est plein de gisements du côté algérien, alors que le potentiel gazier n’est pas encore exploitable à grande échelle, côté marocain?

                              - La géologie en Algérie est assez différente et distincte de celle du Maroc. Compte tenu des efforts déployés par la tutelle pour faire du Maroc un site d’investissement attractif du point de vue des hydrocarbures, il ne faudra peut-être plus attendre longtemps avant que le Maroc ne devienne un site de production d’hydrocarbures de classe mondiale.
                              Des investissements majeurs dans des puits d’exploration sont actuellement en cours.
                              D’autres sont prévus en 2018.
                              C’est une année très importante pour les activités d’exploration.
                              2018 pourrait être l’année où une découverte majeure sera faite au Maroc.

                              - Que représente Tendrara pour le Maroc? En quoi ces découvertes sont-elles potentiellement viables cette fois-ci?

                              - Nous ne sommes pas impliqués dans la région de Tendrara.
                              Je ne peux vraiment pas commenter les résultats annoncés.
                              Mais il semble que ce soit un projet passionnant d’après les informations que nous avons recueillis.
                              - Justement, quel est le potentiel de vos explorations de gaz au Maroc? Que valent aujourd’hui ces gisements?
                              - Notre empreinte au Maroc se compose des concessions dites «Sebou», «Lalla Mimouna Nord et Sud», et «Gharb Centre», toutes situées dans le bassin du Gharb au Nord. Nous vendons actuellement 5,5 millions de pieds cubes standard par jour (Mpi/j), de gaz naturel brut aux clients industriels nationaux. Mieux, nous prévoyons d’augmenter ce chiffre à 8-10 Mpi3/j d’ici la fin de l’année.
                              Le pipeline que nous possédons est capable de traiter un volume total de 24 Mpi3/j. Nous visons donc à continuer à augmenter nos niveaux de production pour qu’ils soient aussi proches que possible de cette quantité afin de maximiser l’usage de la conduite enterrée.
                              Nous avons lancé le «Projet 24» avec notre partenaire, l’Onhym, afin de combler la capacité de la ligne, d’ici fin 2019.

                              - Quelles sont vos réalisations au Maroc? Pouvez-vous nous commenter la hausse d’activité enregistrée en 2017 (SAH-2...) et quelles sont vos prévisions pour 2018?

                              - En janvier 2017, nous avons acquis les actifs pétroliers et gaziers de Circle Oil en Egypte et au Maroc.
                              Au 2e trimestre, nous avons obtenu le permis d’exploration du Gharb Centre, couvrant une superficie de plus de 1.362 km², pour une durée de 8 ans.
                              Nous nous sommes engagés à forer un minimum de trois puits d’exploration sur le permis dans un délai de quatre ans.
                              Cette campagne de forage se poursuit en 2018, avec le raccordement de la plus récente découverte, SAH-2, ainsi que le forage de deux puits d’exploration sur la concession de Lalla Mimouna: LNB-1, dont les travaux de forage ont commencé le 20 mars 2018, suivi de LMS-1 qui sera foré au cours du 2e trimestre 2018.
                              Par ailleurs, nous prévoyons de réaliser 240 km² de sismique 3D dans notre concession du Gharb Centre, avec un démarrage des opérations prévu pour juin 2018.

                              - Comment se décline votre plan d’investissement au Maroc? Combien avez-vous investi, à ce jour, et combien comptez-vous investir à moyen et long terme?

                              - Notre bilan est solide,
                              avec 30,6 millions de dollars de liquidités au 28 février 2018.
                              Nous finançons nos activités d’exploration et de développement au moyen des flux de trésorerie générés par les activités sous-jacentes.
                              2018 est considérée comme une année de développement, alors que 2017 a été une année de succès dans l’exploration.
                              Développer les actifs que nous avons découverts en 2017, les mettre en production et générer des liquidités constituent notre objectif principal pour cette année.
                              Nous avons investi 13,9 millions de dollars dans nos actifs marocains au cours du dernier exercice.
                              Nous prévoyons un niveau d’investissement similaire en 2018.
                              En 2019, nos investissements augmenteront de plus ou moins 5 millions de dollars alors que nous entamons un autre programme de forage intensif afin de mettre le pipeline à sa pleine capacité.
                              Nous comptons également saisir d’autres opportunités pour des actifs en Afrique du Nord et nous continuons à les évaluer au cas par cas. Cependant, nous réaliserons seulement des transactions qui présentent une valeur ajoutée pour tous nos actionnaires. Il s’agit donc de trouver les bonnes opportunités au juste prix.

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