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Quand Sarkozy drague l'OAS

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  • Quand Sarkozy drague l'OAS

    Un texte à lire et méditer, pour moi c'est une raison de plus pour tout faire pour que cet homme dangereux n'arrive jamais à la tête du pays. http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2004. Si ça ne marche pas taper LDH Toulon sur google et voir l'article Nicolas Sarkozy et la réhabilitation de l’OAS. Moi ça me rend malade.

  • #2
    Lettre de Nicolas Sarkozy à Denis Fadda
    Paris, le 16 avril 2007

    Monsieur le Président,

    Ce fut un plaisir de vous recevoir, et même une grande fierté. J’ai apprécié la franchise et la dignité de vos propos. Notre échange a interrogé l’identité même de la France. Il restera un moment fort de cette campagne et plus encore dans ma mémoire.

    Avant toute chose, je souhaiterais revenir sur deux précisions que vous avez souhaité évoquer. Vous m’avez demandé de me prononcer sur les réparations dues aux victimes. Je vous confirme qu’outre la mémoire due aux « disparus », je souhaite que les victimes françaises innocentes de cette guerre, jusqu’à l’indépendance, et je pense tout particulièrement aux victimes du 26 mars, se voient reconnaitre la qualité de « morts pour la France » et que leurs noms figurent sur une stèle officielle afin que personne n’oublie ces épisodes douloureux.

    Je vous confirme également que la CNAIR, suspendra à ma demande durant la campagne présidentielle l’examen des dossiers, à l’exception de ceux qui appellent une décision positive et qui seront ainsi plus rapidement réglés. Les dossiers qui ont été rejetés lors de la dernière commission seront réexaminés.

    Enfin, il n’est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Vous avez tout perdu. Vous avez été victimes d’une histoire et encore victimes d’un mépris.

    Pour autant, votre combat ne peut se résumer à une série de mesures techniques.

    Votre passé, votre relation avec la France furent douloureux. Je sais avec quelle force vous les avez assumés. Vos vies ont été écorchées. Votre mémoire a été incomprise et parfois souillée par des idéologies plus que par des réalités. Vous avez conservé la dignité et la confiance dans la France. Nous devons aujourd’hui construire ensemble l’avenir, sans repentance, sans réécrire notre histoire avec l’Algérie.

    Mon premier engagement est de ne jamais sombrer dans la démagogie de la « repentance ». Vos ancêtres ont traversé la Méditerranée pour servir la France et pour bâtir un monde nouveau. Chacun peut porter sur leur oeuvre le jugement qu’il souhaite. Mais la France doit leur en être et vous en être à jamais reconnaissante. Je le dis clairement ici. Je l’ai dit de la même manière en Algérie. Je le répète, c’est par respect pour vous que je n’accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d’Algérie soit celle d’un cessez-le-feu, qui de surcroît n’a pas été respecté.

    C’est pour cela que je tiens tant aux mesures de mémoire évoquées dans ma précédente lettre et sur lesquelles je ne reviens pas. Personne n’a le droit de vous juger et de vous demander de vous repentir de fautes que vos pères n’ont pas commises. Si la France a une dette morale, c’est d’abord envers vous.

    Albert Camus écrivait : « j’ai aimé avec passion cette terre où je suis né, j’y ai puisé tout ce que je suis et je n’ai jamais séparé dans mon amitié aucun des hommes qui y vivent, de quelque race qu’ils soient. Bien que j’aie connu et partagé les misères qui ne lui manquent pas, elle est restée pour moi la terre du bonheur, de l’énergie et de la création. » Ensemble, restons fidèles à ce message.

    Mon deuxième engagement est de construire l’amitié avec l’Algérie, pas de négocier des concessions ou renoncements autour d’un traité d’amitié.

    La relation qui unit la France et le Maghreb est unique dans le monde. Je sais l’amour que vous portez à cette terre et ses habitants. Vous n’avez pas oublié ses couleurs, ses parfums, sa gaieté. L’Algérie et la France ont deux destins liés.

    Il nous faut donc favoriser le développement économique des pays d’Afrique du Nord, tout en défendant nos propres intérêts. Je ne suis pas favorable à un traité d’amitié avec l’Algérie. Mais je tiens à l’amitié franco-algérienne. Les actes comptent plus que les mots. L’Algérie a d’immenses ressources énergétiques. La France maîtrise les technologies de l’électricité nucléaire. Nous devons trouver là les bases d’une coopération équitable. Il s’agit d’aller avec nos partenaires européens vers une véritable Union méditerranéenne où seront progressivement traitées non seulement les questions économiques et commerciales, mais aussi la circulation de personnes, la lutte contre le terrorisme, la protection des libertés, l’entretien des cimetières… Il est évident que ceux qui connaissent l’Algérie pour y avoir vécu et pour lui rester fidèles ont un rôle éminent à jouer dans cette oeuvre immense.

    Mon troisième engagement est de régler définitivement la question des réparations. Le dossier de l’indemnisation n’est pas clos. Entre l’ANIFOM qui estime que l’indemnisation couvre 58 % de la valeur des patrimoines et certaines de vos associations qui démontrent que ce n’est que 20 %, il y a un écart qui interdit aujourd’hui toute proposition sérieuse. Je souhaite que nous parvenions à clore votre dossier dans la dignité et le respect. La France a eu raison juridiquement, elle avait tort moralement. Trop de rancoeurs se sont accumulées. Je veux qu’une commission indépendante établisse précisément un état des lieux sur l’ensemble des dossiers qui concernent les rapatriés, notamment sur les taux d’indemnisation, le désendettement, les retraites et toutes les situations spécifiques qui n’ont pas été réglées. J’attends qu’elle nous présente des propositions et un calendrier pour régler ce dossier avant la fin de l’année 2007. Et nous prendrons les mesures dans le cadre du budget pour l’année 2008.

    Vous l’avez compris, je veux sortir de la situation où nous sommes depuis trop longtemps, dans laquelle l’État promet constamment de faire un peu plus sans jamais faire tout-à-fait ce qu’il faut, et les rapatriés espèrent à chaque élection ce qui n’arrive jamais ou qui arrive si tard que déceptions et rancoeurs s’en trouvent aiguisées. Je connais votre force de caractère. Vous connaissez la mienne. Ensemble, nous ferons bouger les choses. Je m’y engage. Merci de votre franchise et de votre confiance.

    Telle est ma politique pour vous, pour votre dignité et celle de vos familles que vous défendez à juste titre. Ce sera plus qu’un engagement, ce sera un honneur de défendre votre cause.
    Nicolas Sarkozy
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Quand Sarkozy Drague L Oas

      Lettre de Nicolas Sarkozy à Denis Fadda
      Paris, le 16 avril 2007

      Monsieur le Président,

      Ce fut un plaisir de vous recevoir, et même une grande fierté. J’ai apprécié la franchise et la dignité de vos propos. Notre échange a interrogé l’identité même de la France. Il restera un moment fort de cette campagne et plus encore dans ma mémoire.

      Avant toute chose, je souhaiterais revenir sur deux précisions que vous avez souhaité évoquer. Vous m’avez demandé de me prononcer sur les réparations dues aux victimes. Je vous confirme qu’outre la mémoire due aux « disparus », je souhaite que les victimes françaises innocentes de cette guerre, jusqu’à l’indépendance, et je pense tout particulièrement aux victimes du 26 mars, se voient reconnaitre la qualité de « morts pour la France » et que leurs noms figurent sur une stèle officielle afin que personne n’oublie ces épisodes douloureux.

      Je vous confirme également que la CNAIR, suspendra à ma demande durant la campagne présidentielle l’examen des dossiers, à l’exception de ceux qui appellent une décision positive et qui seront ainsi plus rapidement réglés. Les dossiers qui ont été rejetés lors de la dernière commission seront réexaminés.

      Enfin, il n’est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Vous avez tout perdu. Vous avez été victimes d’une histoire et encore victimes d’un mépris.

      Pour autant, votre combat ne peut se résumer à une série de mesures techniques.

      Votre passé, votre relation avec la France furent douloureux. Je sais avec quelle force vous les avez assumés. Vos vies ont été écorchées. Votre mémoire a été incomprise et parfois souillée par des idéologies plus que par des réalités. Vous avez conservé la dignité et la confiance dans la France. Nous devons aujourd’hui construire ensemble l’avenir, sans repentance, sans réécrire notre histoire avec l’Algérie.

      Mon premier engagement est de ne jamais sombrer dans la démagogie de la « repentance ». Vos ancêtres ont traversé la Méditerranée pour servir la France et pour bâtir un monde nouveau. Chacun peut porter sur leur oeuvre le jugement qu’il souhaite. Mais la France doit leur en être et vous en être à jamais reconnaissante. Je le dis clairement ici. Je l’ai dit de la même manière en Algérie. Je le répète, c’est par respect pour vous que je n’accepterai pas que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d’Algérie soit celle d’un cessez-le-feu, qui de surcroît n’a pas été respecté.

      C’est pour cela que je tiens tant aux mesures de mémoire évoquées dans ma précédente lettre et sur lesquelles je ne reviens pas. Personne n’a le droit de vous juger et de vous demander de vous repentir de fautes que vos pères n’ont pas commises. Si la France a une dette morale, c’est d’abord envers vous.

      Albert Camus écrivait : « j’ai aimé avec passion cette terre où je suis né, j’y ai puisé tout ce que je suis et je n’ai jamais séparé dans mon amitié aucun des hommes qui y vivent, de quelque race qu’ils soient. Bien que j’aie connu et partagé les misères qui ne lui manquent pas, elle est restée pour moi la terre du bonheur, de l’énergie et de la création. » Ensemble, restons fidèles à ce message.

      Mon deuxième engagement est de construire l’amitié avec l’Algérie, pas de négocier des concessions ou renoncements autour d’un traité d’amitié.

      La relation qui unit la France et le Maghreb est unique dans le monde. Je sais l’amour que vous portez à cette terre et ses habitants. Vous n’avez pas oublié ses couleurs, ses parfums, sa gaieté. L’Algérie et la France ont deux destins liés.

      Il nous faut donc favoriser le développement économique des pays d’Afrique du Nord, tout en défendant nos propres intérêts. Je ne suis pas favorable à un traité d’amitié avec l’Algérie. Mais je tiens à l’amitié franco-algérienne. Les actes comptent plus que les mots. L’Algérie a d’immenses ressources énergétiques. La France maîtrise les technologies de l’électricité nucléaire. Nous devons trouver là les bases d’une coopération équitable. Il s’agit d’aller avec nos partenaires européens vers une véritable Union méditerranéenne où seront progressivement traitées non seulement les questions économiques et commerciales, mais aussi la circulation de personnes, la lutte contre le terrorisme, la protection des libertés, l’entretien des cimetières… Il est évident que ceux qui connaissent l’Algérie pour y avoir vécu et pour lui rester fidèles ont un rôle éminent à jouer dans cette oeuvre immense.

      Mon troisième engagement est de régler définitivement la question des réparations. Le dossier de l’indemnisation n’est pas clos. Entre l’ANIFOM qui estime que l’indemnisation couvre 58 % de la valeur des patrimoines et certaines de vos associations qui démontrent que ce n’est que 20 %, il y a un écart qui interdit aujourd’hui toute proposition sérieuse. Je souhaite que nous parvenions à clore votre dossier dans la dignité et le respect. La France a eu raison juridiquement, elle avait tort moralement. Trop de rancoeurs se sont accumulées. Je veux qu’une commission indépendante établisse précisément un état des lieux sur l’ensemble des dossiers qui concernent les rapatriés, notamment sur les taux d’indemnisation, le désendettement, les retraites et toutes les situations spécifiques qui n’ont pas été réglées. J’attends qu’elle nous présente des propositions et un calendrier pour régler ce dossier avant la fin de l’année 2007. Et nous prendrons les mesures dans le cadre du budget pour l’année 2008.

      Vous l’avez compris, je veux sortir de la situation où nous sommes depuis trop longtemps, dans laquelle l’État promet constamment de faire un peu plus sans jamais faire tout-à-fait ce qu’il faut, et les rapatriés espèrent à chaque élection ce qui n’arrive jamais ou qui arrive si tard que déceptions et rancoeurs s’en trouvent aiguisées. Je connais votre force de caractère. Vous connaissez la mienne. Ensemble, nous ferons bouger les choses. Je m’y engage. Merci de votre franchise et de votre confiance.

      Telle est ma politique pour vous, pour votre dignité et celle de vos familles que vous défendez à juste titre. Ce sera plus qu’un engagement, ce sera un honneur de défendre votre cause.
      Nicolas Sarkozy
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        et les rapatriés espèrent à chaque élection ce qui n’arrive jamais ou qui arrive si tard que déceptions et rancoeurs s’en trouvent aiguisées.
        Et une de plus avec Sarkozy.
        Il joue très bien la confusion rapatriés/OAS... classique.

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        • #5
          le pire dans tout ca ,il ne veut pas reconnaittre les crimes de la france faite en algérie
          mais demande a d'autre pays comme la turquie de reconnaitre les leurs qui sont plus anciens, hypocrisie, et toujours dans l'esprit colonialiste
          l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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          • #6
            Cullotte !

            ... il n’est pas question que le 19 mars soit une date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre et celle de vos familles lorsque vous fûtes chassés de vos terres, de vos maisons, et séparés de vos amis. Vous avez tout perdu. Vous avez été victimes d’une histoire et encore victimes d’un mépris.

            Bah dis-donc ! Pour moi rien que ca est uen declaration de guerre en bonne et due forme envers les Algeriens !!!!
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              La relation qui unit la France et le Maghreb est unique dans le monde. Je sais l’amour que vous portez à cette terre et ses habitants. Vous n’avez pas oublié ses couleurs, ses parfums, sa gaieté. L’Algérie et la France ont deux destins liés.

              vous n'avez pas oublié sa gaieté...comme chacun sait, la colonisation, c'etait le paradis..

              Il nous faut donc favoriser le développement économique des pays d’Afrique du Nord, tout en défendant nos propres intérêts. Je ne suis pas favorable à un traité d’amitié avec l’Algérie. Mais je tiens à l’amitié franco-algérienne. Les actes comptent plus que les mots. L’Algérie a d’immenses ressources énergétiques. La France maîtrise les technologies de l’électricité nucléaire. Nous devons trouver là les bases d’une coopération équitable. Il s’agit d’aller avec nos partenaires européens vers une véritable Union méditerranéenne où seront progressivement traitées non seulement les questions économiques et commerciales, mais aussi la circulation de personnes, la lutte contre le terrorisme, la protection des libertés, l’entretien des cimetières… Il est évident que ceux qui connaissent l’Algérie pour y avoir vécu et pour lui rester fidèles ont un rôle éminent à jouer dans cette oeuvre immense.


              on voit que notre interlocueteur sait à qui il s'adresse, une personne agée pour qui l'importance de l'entretien des cimetieres est sur la meme ligne que la lutte contre le terrorisme.

              Pour le reste, c'est cela le neo colonialisme, c'est un colonialisme economique, et c'est tres explicite dans ses projets.

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              • #8
                merci Françaoui pour le lien, je publie l'avant propos.

                d'ailleurs ça merite un topic.

                notez que pasqua et sa clique sont des grand potes de sarko.

                Les Françaises et les Français doivent savoir que l’élection de Nicolas Sarkozy entrainerait une réhabilitation de l’OAS. C’est pourquoi, nous avons décidé de publier cette lettre comme un élément d’information et de réflexion.

                * Déclarer « morts pour la France » les participants à une manifestation interdite par les autorités civiles et militaires — celle du 26 mars 1962, rue d’Isly, à Alger —, manifestation insurrectionnelle à l’appel de l’OAS, reviendrait à justifier cette organisation terroriste qui a tenté d’abattre la République, et contribué par son action criminelle au départ de la majorité des Pieds-noirs.

                * Il est « arrogant » de passer sous silence les autres victimes, qu’elles soient françaises ou algériennes, et notamment les 2 400 victimes civiles et militaires attribuées à l’OAS.

                * Revenir à la vision unilatérale et partiale de la guerre d’Algérie qui est sous-jacente à cette lettre est une façon de réécrire l’histoire de notre pays, pour complaire à une poignée de nostalgiques, et d’affirmer un réel mépris à l’égard de toutes les autres mémoires. C’est une façon de raviver les plaies du passé, la division du pays et de son armée.

                * Il est difficile d’imaginer qu’un candidat à la présidence de la République puisse (ou ait pu, dans le cadre de ses fonctions gouvernementales) intervenir dans le fonctionnement de la Commission nationale de désendettement des rapatriés (CNAIR) pour en suspendre les travaux le temps de la campagne.

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                • #9
                  Ce que je regrette dans tous ça, c'est le silence des gouvernements Algerien succéssif ( à quel conditions?). Rien ne les empecher pourtant de traquer et de juger les crimes de ces pourritures comme l'on fait les israeliens et leur mossad . . Si un tel service exister je serait le premier à m'y engager , se serait un plaisir pour moi de traquer cette racaille .

                  Commentaire


                  • #10
                    Et pendant ce temps là à l'ENTV....

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                    • #11
                      Pour les crimes de l'OAS et autres: les accords d'Evian...

                      LES CONFRÈRES ETRANGERS OSENT, EUX !
                      Les confrères étrangers, eux, n’ont évidemment pas ces pudeurs. Le correspondant à Paris d’une radio suédoise interroge tout de go : « Sarkozy ne représente-t- il pas un risque de dictature ? » Un journaliste de la télévision croate qui a suivi le candidat dans ses pérégrinations en dresse un portrait, d’ailleurs exagéré, à faire dresser les cheveux sur la tête. Le Süddeutsche Zeitung Munich dépeint « un macho sans scrupule et brutal qui joue avec la peur des gens ». Le Frankfurter Allgemeine Zeitunglui décerne le prix de « l’homme politique le plus ambitieux et plus impitoyable d’Europe qui n’a pas de vraie conviction, mais s’aligne sur l’humeur du peuple ». Le quotidien espagnol El Pais voit en lui un héritier populiste des « régénérationnistes de la droite espagnole de la fin du XIX> siècle ». Le Tageszeitung de Berlin (de gauche, il est vrai) décrit un George Bush tricolore qui veut imposer en France l’idéologie de la droite néoconservatrice américaine. La presse italienne insiste sur sa proximité avec la droite postfasciste de la péninsule (qui s’est, avec Gianfranco Fini, ouverte à la modernité). Si la presse conservatrice britannique identifie volontiers, avec admiration, Sarkozy à Mme Thatcher, la plupart des journaux européens, en particulier scandinaves, l’assimilent plutôt à un aventurier néobonapartiste qui représenterait une grave menace pour la démocratie.
                      LA PEUR DE LA TRAPPE
                      En France, en revanche, tout se passe comme si ce type d’analyse était indicible. On n’ose pas. On a peur. De quoi ? Des représailles si Petit César l’emporte ? De la trappe qui s’ouvrira aussitôt ?

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                      • #12
                        Code HTML:
                        L’Algérie a d’immenses ressources énergétiques. La France maîtrise les technologies de l’électricité nucléaire.
                        Je trouve ce passage tres insultant...on en est encore au "nous avons pas de petrole...mais on a les idees"....alors nous on lui dit au "Eastern Sarko"...eh bien non seulement nous avons les ressources energetiques...de l'or..et surtout de belles nanas que nous reussisont a garder . Les idees nous les avons et on se bat tous les jours pour les faire apparaitre au grand jour.....sinon bof..... il y a tjs la Russie...les US...le Japon et j'en passe.

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                        • #13
                          Albert Camus écrivait : « j’ai aimé avec passion cette terre où je suis né, j’y ai puisé tout ce que je suis et je n’ai jamais séparé dans mon amitié aucun des hommes qui y vivent, de quelque race qu’ils soient. Bien que j’aie connu et partagé les misères qui ne lui manquent pas, elle est restée pour moi la terre du bonheur, de l’énergie et de la création. » Ensemble, restons fidèles à ce message.
                          Extrait de la Lettre de Sarkozy qui n'a aucune pudeur, Camus à la position parfois mal comprise a révé d'une Algérie indépendante riche de toute sa diversité car il se sentait profondément algérien. Le citer dans ce type de lettre est une insulte à sa mémoire et à sa pensée. Une récupération scandaleuse pour un idéal qui n'était pas le sien.

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                          • #14
                            Vous aurez tous remarque qu il n est pas a une recup pres
                            jaures blum camus
                            j attends franz fanon
                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                            Commentaire


                            • #15
                              Relations ...

                              D'habitude je suis plutot cool quant aux affaires du passe, mais si vraiment cette lettre a ete ecrite par ce type je crois que l'Algerie devrait revoir de fond en comble les relations actuelles avec la France, allant si il le faut a baisser au maximum notre representation diplomatique sur place ...

                              Ce qu'il dit est grave et denote d'un mepris a la limite du supportable ; si il devient president, lui et son pays devraient alors recevoir la meme dose de mepris de notre part, en plus d'un petit bonus tout algerien.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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