En Algérie, les exemples de dépassements émanant d’investisseurs étrangers ne manquent pas. La vente par Orascom de ses deux cimenteries algériennes au groupe français Lafarge, sans l’aval des autorités algériennes, avait provoqué un véritable tollé en Algérie, mais d'autres scandales couvent. Ils pourraient éclater d’un instant à l’autre. Parmi ces affaires douteuses, une opération réalisée par un promoteur immobilier émirati et une banque à capitaux arabes, essentiellement libanais.
Le promoteur émirati, très connu sur la place d’Alger, a lancé récemment une vente sur plan de plusieurs logements de luxe près de la capitale pour 450.000 dinars le m2. Mais ce n’est pas le prix excessivement élevé des habitations, dignes d’un quartier de Paris, qui suscite les interrogations. Il s’agit de la méthode utilisée. Le promoteur émirati a en effet demandé aux souscripteurs d'ouvrir un compte dans la filiale locale d'une banque arabe et d'y verser au moins 3 millions de dinars pour pouvoir s'inscrire sur la liste des éventuels acquéreurs de ses logements de luxe.
Mais, l’ouverture d’un compte bancaire auprès de l’établissement concerné ne donne pas forcément droit à la réservation d'un logement. Le promoteur émirati a exigé le versement de la somme de 3 millions de dinars comme condition pour accepter d’enregistrer la demande. La liste définitive des bénéficiaires ne sera établie qu’à la fin des travaux, en fonction des sommes versées par chaque demandeur. Une situation qui a poussé «plusieurs personnes à verser jusqu’à 100 millions de dinars pour être sûres de figurer sur la fameuse liste», explique un proche du dossier. Résultat: le promoteur immobilier s'est enrichi, et a permis à sa banque de s'enrichir et d’acquérir des clients aisés.
Source TSA
Le promoteur émirati, très connu sur la place d’Alger, a lancé récemment une vente sur plan de plusieurs logements de luxe près de la capitale pour 450.000 dinars le m2. Mais ce n’est pas le prix excessivement élevé des habitations, dignes d’un quartier de Paris, qui suscite les interrogations. Il s’agit de la méthode utilisée. Le promoteur émirati a en effet demandé aux souscripteurs d'ouvrir un compte dans la filiale locale d'une banque arabe et d'y verser au moins 3 millions de dinars pour pouvoir s'inscrire sur la liste des éventuels acquéreurs de ses logements de luxe.
Mais, l’ouverture d’un compte bancaire auprès de l’établissement concerné ne donne pas forcément droit à la réservation d'un logement. Le promoteur émirati a exigé le versement de la somme de 3 millions de dinars comme condition pour accepter d’enregistrer la demande. La liste définitive des bénéficiaires ne sera établie qu’à la fin des travaux, en fonction des sommes versées par chaque demandeur. Une situation qui a poussé «plusieurs personnes à verser jusqu’à 100 millions de dinars pour être sûres de figurer sur la fameuse liste», explique un proche du dossier. Résultat: le promoteur immobilier s'est enrichi, et a permis à sa banque de s'enrichir et d’acquérir des clients aisés.
Source TSA
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