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Ahmed Ouyahia appelle les journalistes algériens à rejeter les terroristes

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  • Ahmed Ouyahia appelle les journalistes algériens à rejeter les terroristes

    OUYAHIA À PROPOS DE LA MÉDIATISATION DES ATTENTATS TERRORISTES
    «Ne soyez pas une tribune pour ces criminels»


    «La recrudescence des attaques terroristes intervient au moment où l’Algérie commence à défendre ses droits économiques.»
    Sur un ton très ferme, Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement, «invite» la presse nationale «à reprendre raison» dans le traitement de l’information sécuritaire. «Je voudrais vous dire que la presse nationale a tout intérêt à reprendre sa raison» dans la reprise des déclarations et la publication des communiqués des groupes terroristes. C’est ce qu’a déclaré M.Ouyahia hier, en marge de l’ouverture de la session d’automne du Conseil de la nation. Allant plus loin, le chef du gouvernement a demandé aux médias de ne pas être un support médiatique pour les groupes terroristes.
    «La presse a tout intérêt à ne pas servir de tribune aux criminels qui n’épargnent personne.» Et d’enchaîner: «Ni les militaires, ni les gendarmes, ni les fonctionnaires, ni les journalistes et ni les petits enfants» n’échappent aux actes de «ces criminels.» Entre la première déclaration et la seconde, le chef du gouvernement précise en s’adressant aux journalistes: «Je ne vous menace pas.» Interpellé encore pour donner l’avis du gouvernement à propos des dernières déclarations du Gspc qui menace d’appliquer «une stratégie de vengeance» à l’encontre l’Algérie, M.Ouyahia joue l’indifférence. «Je ne commente pas les déclarations des criminels.» Devant l’insistance des journalistes sur ce point, le secrétaire général du RND durcit encore son langage. Il a laissé entendre que la presse qui continue à parler du Gspc ne l’intéresse pas. «Continuez à parler du Gspc, je vous dis que vous ne m’intéressez pas», a répondu Ouyahia à la presse. Toutefois, le chef de l’Exécutif annonce deux alternatives aux groupes armés: «Les terroristes ont: soit de se rendre et tirer profit de la Réconciliation nationale ou d’être abattus en sanction des crimes qu’ils sont en train de commettre.» M.Ouyahia réitère la détermination de l’Etat à continuer à combattre ce fléau international. «Nous les combattrons jusqu’au dernier» terroriste. Interrogé sur le même volet, Yazid Noureddine Zerhouni, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, a emboîté le pas au chef du gouvernement: «Nous poursuivrons la lutte antiterroriste. Cela grâce aux sacrifices des Algériens», a-t-il déclaré hier en marge de l’ouverture de la session d’automne de l’Assemblée populaire nationale. Et de réitérer: «Ils n’ont de choix que de se rendre.» M.Zerhouni réaffirme que «les terroristes n’ont aucune vision politique». Une fois de plus, le ministre de l’Intérieur insiste que la main étrangère est derrière la recrudescence des attentats terroristes, visant, notamment, les civils. «Les groupes terroristes servent les intérêts des groupes terroristes étrangers», a-t-il affirmé. Interpellé de fournir plus d’explications sur cette question, le ministre préfère dire: «Que chacun va de son commentaire.» Mais il revient à la charge et il explique la situation par le facteur politico-économique: «La recrudescence des attaques terroristes intervient au moment où l’Algérie commence à défendre ses droits aussi bien sur le plan politique que sécuritaire.» Le gouvernement algérien réitère à chaque occasion que les attaques que connaît le pays, ces dernières années, ont un lien avec les groupes terroristes étrangers. «Les attentats suicidaires sont la preuve que les criminels sont à la solde d’organisations terroristes étrangères et que le sang des Algériens est ainsi versé au service de calculs et d’intérêts criminels étrangers à notre pays.»
    Tahar FATTANI
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Ben oui !
    faut dire au p'tit peuple, au ''ghachi'', que tout va bien dans le meilleur des mondes, que tout baigne dans l'huile à 1.000,00 da le bidon en plastique et que le plastique qui éclate çà et là, de temps à autre, sur les visages du petit peuple, ben, c'est juste des pétards de joie...
    La criminalité, le terrorisme ont été vaincu, dixit le DG de la DGSN.
    Nous n'allons pas quand même contredire monsieur le DG...
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      Moha

      UN CITYOYEN A L'ETAT: Ne soyez pas le tremplin pour ces criminels.

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      • #4
        Bonjour

        Ahmed Ouyahia appelle les journalistes algériens à rejeter les terroristes
        Qui ose faire la leçon aux journalistes ? Certainement pas le concepteur du " Terrorisme résiduel", ni celui qui a attendu plus de 20 jours après l'assassinat de près de 100 algériens pour venir faire la leçon aux vivants du haut de son château-fort!


        Liste de 100 journalistes algériens assassinés

        1993
        26.05 - Tahar DJAOUT, directeur de Ruptures.
        03.08 - Rabah ZENATI, ENTV.
        09.08 - Abdelhamid BENMENI, Algérie Actualités.
        11.09 - Saâdeddine BAKHTAOUI, El Minbar (APUA).
        28.09 - Abderrahmane CHERGOU, Alger Républicain et L'Hebdo libéré.
        05.10 - Djamel BOUHIDEL, photographe Le Nouveau Tell, à Blida.
        14.10 - Mustapha ABADA, directeur général ENTV.
        18.10 - Ismaïl YEFSAH, ENTV.
        28.12 - Youcef SEBTI, indépendant, écrivain, poète.

        1994
        23.01 - Rachid KODJA, radio.
        01.03 - Abdelkader HIRECHE, ENTV.
        01.03 - Mohamed HASSAINE, Alger Républicain, disparu à Hammadi.
        12.03 - Hassan BENAOUDA, ENTV.
        19.03 - Yahia BENZAGHOU, APS, cellule Communication du Premier ministre.
        21.03 - Abdelmadjid YACEF, photographe L'Hebdo libéré.
        21.03 - Rachid BENDAHOU, L'Hebdo libéré.
        13.04 - Mohamed MECEFFEUK, El Watan.
        07.06 - Ferhat Cherkit, El Moudjahid.
        07.06 - Hichem GUENIFI, radio ENRS.
        11.07 - Yasmina DRISSI, Le Soir d'Algérie.
        20.07 - Mohamed Lamine LEGOUI, APS à Bousâada.
        17.09 - Laïd-Ali AIT EL-HARA? radio
        26.09 - Mouloud BAROUDI, photographe ANAF à Tipaza.
        26.09 - Smail SBAGHDI, APS.
        12.10 - Lahcene BENSAADALLAH, directeur de El Irchad.
        16.10 - Tayeb BOUTERFIF, radio.
        19.10 - Farah ZIANE, rédacteur-en-chef de Révolution Africaine, à Blida.
        27.10 - Mohamed-Salah BENACHOUR, APS, à Blida.
        27.10 - Kaddour BOUSSELHAM, Horizons, disparu à Mascara.
        30.11 - Yasser El-AKEL El Massa.
        30.11 - Nasser-Eddine LAKEHAL, El Mass, à Boufarik.
        30.11 - Ahmed ISSAAD, radio, à Boufarik.
        03.12 - Saïd MEKBEL, directeur du Matin.

        1995

        06.01 - Zineddine ALIOU-SALAH, Liberté, à Blida.
        06.01 - Ali ABOUD, radio Chaîne 1.
        13.01 - Abdelmadjid Yahiaoui, Echaâb.
        01.02 - Nacer OUARI, ENTV.
        17.02 - Djameleddine ZAITER, El Djoumhouria, à Gdyel.
        01.03 - Mahmoud OUARHOUM, APS.
        20.03 - Rachida HAMMADI, ENTV, mourra de ses blessures le 31.
        20.03 - Houria HAMMADI, ENTV, soeur de Rachida, meurt sur le coup.
        21.03 - Ali BOUKHERBACHE, El-Djoumhouria, directeur de Media TV.
        27.03 - Mohamed ABDERRAHMANI, directeur El-Moujahid.
        03.04 - Makhlouf BOUKHEZAR, ENTV, à Constantine.
        15.05 - Azzedine SAIDJ, El Ouma.
        21.05 - Bakhti BENAOUDA, indépendant, écrivain, à Oran.
        21.05 - Malika SABOUR, Echourouk El Arabi.
        27.05 - Mourad HEMAZI, ENTV.
        18.06 - Ahmed TAKOUCHET, Radio Cirta.
        02.08 - Naïma HAMOUDA, Révolution Africaine.
        21.08 - Ameur OUAGUENI, Le Matin.
        03.09 - Saïd TAZROUT, Le Matin, à Tizi Ouzou.
        04.09 - Brahim GUERROUI, caricaturiste, El Moujahid.
        04.09 - Yasmine BRICK, radio Chaîne 1.
        08.09 - Radja BRAHIMI, ENTV, à Dellys.
        08.09 - Said BRAHIMI, ENTV, à Dellys.
        09.09 - Rabah LALLALI, ENTV.
        15.10 - Abdelwahab SAADAOUI, Echaâb.
        15.10 - Ahmed BOUGUERRA.
        16.10 - Saida DJEBAILI, El Hayat El Arabi.
        16.10 - Ahmed Mustapha LAZHAR, El Hayat El Arabi.
        18.10 - Mohamled FETTAH, ENTV.
        20.10 - Nourredine SERDOUK, Liberté.
        29.10 - Khaled GUERDJOUMA.
        03.11 - Omar OURTILANE, rédacteur-en-chef El-Khabar.
        04.11 - Ahmed KHALFOUN, APS.
        02.12 - Hamid MAHIOUT, Liberté.
        02.12 - Hamidou BENKHERFELLAH, Liberté.
        05.12 - Khedidja DAHMANI, Echourouk El Arabi.
        14.12 - Abdelkrim BENDAOUD, ENTV.
        20.12 - Mohamed BELKESSAM, chef de production ENTV.
        23.12 - Khaled MERIOUD, réalisateur ENTV.
        -?.--?- Taleb ADEN, indépendant.

        1996
        12.01 - Mohamed MEKATI, El Moudjahid.
        14.01 - Khaled ABOULKACEM, L'Indépendant.
        10.02 - Abdallah BOUHACHEK, Révolution et Travail, à Blida.
        11.02 - Allaoua AIT-MEBAREK, dir. de la rédaction le Soir d'Algérie.
        11.02 - Mohamed DORBANE, le Soir d'Algérie.
        11.02 - Djamel DERAZA, le Soir d'Algérie.
        11.02 - Naïma ILLOUL, ENTV.
        17.02 - Achour BELGHEZLI, Le Pays, à Tizi Ouzou.
        17.02 - Dalila DRIDECHE, Le Pays, à Tizi Ouzou.
        27.02 - Mourad TAAM, radio.
        29.02 - Belkacem SAADI, ENTV Constantine, à Skikda.
        04.03 - Slim TRIA, radio.
        12.03 - Djilali ARABDIOU, photographe Algérie-Actualités.
        30.03 - Yahia AMOUR, ENTV.
        10.04 - El Hadi SLIM, ENTV.
        24.04 - Djamel BOUCHIBI, El-Moudjahid.
        26.07 - Farida BOUZIANE, Le Pays, à Draâ Ben Khedda.
        27.07 - Boualem TOUARI, ENTV.
        11.08 - Mohamed KESSAB, Radio Coran et Radio-Mitidja..
        15.10 - Mokrane HAMOUI, directeur commercial Echourouk El-Arabi.
        26.12 - Boussaâd ABDICHE, El Moudjahid.

        1997
        10.01 - Messaoud BELLACH, El Moudjahid.
        07.02 - Si-Ali REGUIEG, ENTV.
        01.06 - Abdelwahab HARROUCHE, El Moudjahid.
        20.08 - Ali TENKHI, ENTV.
        31.08 - Zoubida BERKANE, ENTV.

        Journalistes algériens disparus
        1995 08.03 - Djamel-Eddine FAHASSI, radio.
        1997 12.04 - Aziz BOUABDALLAH El Alem Essiyassi.

        Journalistes étrangers
        1994 01.02 - Olivier QUEMENEUR, AFP, a été tué dans la Casbah.
        Le même jour, Yves Menari et l'Australien Scott Alla.

        Source.
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #5
          Certainement pas le concepteur du " Terrorisme résiduel", ni celui qui a attendu plus de 20 jours après l'assassinat de près de 100 algériens pour venir faire la leçon aux vivants du haut de son château-fort!
          Tout à fait, l'imprévisible et la liste n'est probablement pas close.
          Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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          • #6
            Les journalistes ne doivent pas être une tribune ni pour les terroristes, ni pour les corrompus du systéme ni pour toute autre atteinte à l'Etat.Les journalistes doivent travailler librement et dévoiler toutes les affaires de corruption de certains commis de l'Etat au même titre que de dénoncer les abus de certains responsables c'est bien ça le métier de journaliste.

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            • #7
              Azul

              Enfin la réponse est là, mon petit plaisir du matin, ma brise matinale me vient d'Alger sous la plume de Hakim Laâlam en réponse au Fils de Bouâadhnan, communément connu sous le nom d' Ouyahia.
              _____________________________________________



              Commencez par le faire, nous vous emboîterons le pas !


              Belkhadem n’est plus apparu en public depuis plusieurs jours.


              Je suis mort d’inquiétude !

              Le chef du gouvernement a raison ! Il est malsain d’ouvrir ses colonnes et ses pages à des émirs tangos. On n’offre pas de tribune à des bouchers, même rangés du hachoir. Sauf que – y a toujours un sauf que après un compliment au Premier ministre — le conseil ferme qu’a donné si gentiment Ouyahia aux journaux, il devrait d’abord — et c’est un conseil tout aussi gentil — le formuler à l’Etat qu’il représente. Aux institutions officielles d’abord de ne pas se donner en balcon aux chefs terros.

              A ce propos, j’ai une anecdote que je m’en vais vous narrer. C’est ramadan, nous avons le temps ! Journaliste à la radio, présentant l’édition matinale de la III, j’ai vu débouler un jour, aux aurores, mon directeur de l’époque. Il avait à la main le communiqué officiel portant réédition de l’AIS. J’avais consigne de le lire. Intégralement. Je le fis. Mais pas intégralement.

              Jugeant que je ne pouvais pas prononcer le nom Madani Mezrag sans le faire précéder de sa fonction, de ce qu’il était et de ce qu’il est aujourd’hui encore. J’ai donc dit à l’antenne, à haute et à intelligible voix, «le terroriste Madani Mezrag». C’était le matin, à 7h05.

              A midi, la direction de la Chaîne me signifiait ma suspension d’antenne. Plus précisément l’interdiction durant quatre mois de présenter le journal ou de faire un papier sur l’actualité nationale. On m’invita alors à m’intéresser au vaste monde et à la foultitude de choses intéressantes qui s’y passaient. Mais surtout pas à l’actualité algérienne. Voilà ! Anecdote racontée.

              Tout cela pour dire que nos chers dirigeants, toutes périodes confondues, avant de demander aux plumitifs que nous sommes de ne pas servir de plateforme de propagande aux groupes terroristes devraient d’abord régler une bonne fois pour toutes un dilemme qui semble les parasiter depuis un moment : les terros, c’est des gens bien, des personnalités avec lesquelles on peut dialoguer, fraterniser, pactiser, exhiber lors des campagnes électorales comme de beaux bibelots de la paix retrouvée, ou alors c’est de la vermine qu’il faut écraser, pulvériser, anéantir ? Qu’on nous le dise, bark !

              Et je ne terminerais pas sans rappeler deux autres faits : un émir du GIA a assisté en VIP à l’enterrement du numéro 2 des Renseignements généraux. Je n’ai entendu personne dans les rangs du régime rouspéter devant cette tribune mortuaire ouverte sous les pieds de ce tango. Excepté Ouyahia, je le lui reconnais, pour la vérité.

              Deuxio : Belhadj a insulté en public la mémoire du défunt Smaïn Lamari. Le ministre de la Défense a réagi en promettant que le gnome vert allait payer pour ses déclarations cruelles et pour cet acte de véritable profanation. Cette promesse n’a pas été tenue. Je tenais pour ma part à le rappeler. Pour que le débat autour de la publicité à faire ou à ne pas faire aux tangos soit un peu plus complet qu’il n’est engagé actuellement. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

              H. L.
              Le Soir d'Algérie.
              07-09-08.
              Dernière modification par l'imprevisible, 07 septembre 2008, 10h40.
              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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              • #8
                Bien vu H.K
                Déja que personne ne peut cacher les faits à l"ère internet et puis soyons sérieux comment accorder le moindre crédit à ce gouv "absent" pendant que notre peuple gémit et crie sa douleur.
                On l'a encore constaté lors des derniers attentats.Aucune présence à part celle de zerhouni complètement décrédibilisé et aux déclarations fumeuses et extra-terrestres.

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