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Nos compatriotes ont fêté la victoire des Verts

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  • Nos compatriotes ont fêté la victoire des Verts

    Grosse liesse à Paris


    Petit score, mais grande euphorie. A peine le sifflet ayant retenti au stade de Blida que la liesse s’empara des quartiers parisiens au point que nos compatriotes ont investi les rues à bord de voitures arborées de drapeaux algériens. Klaxons, couplets du fameux «one, two, three, Viva l’Algérie» fusent ici et là.

    Avec un cortège de voitures drapées aux couleurs nationales, des jeunes s’arrêtent devant chaque place, quittant leurs véhicules pour s’adonner à des danses dans les rues parisiennes quand ils ne sont pas sur les toits de leurs voitures, fumigènes à la main. L’ambiance de l’après match qui bat son plein est à faire tourner les regards des Parisiens qui assistent ébahis à ces scènes de ferveur. Ils sont loin d’imaginer que ces jeunes là fêtent la très probable qualification de l’équipe de football algérienne pour le Mondial. Des Parisiens sortant des restaurants échangent des regards amusés avec les supporters. «Nous allons à la coupe du monde, oui l’Algérie jouera la coupe du Monde», lance un jeune supporter à une passante.

    Jamais le drapeau algérien n’a autant été aussi brandi dans les rues parisiennes que cette nuit là. Une liesse indescriptible. Fait tout aussi inédit, les jeunes supporters scandent les noms de Madjer et Belloumi faisant référence au mondial de 82 et la fameuse victoire sur l’Allemagne alors qu’ils n’étaient même pas nés. Bien avant le début de la rencontre, les supporters algériens des quartiers parisiens se préparaient à assister au match. Rien n’a été laissé au hasard. Vêtus du maillot des Verts et autres écharpes et chapeaux aux couleurs de l’équipe des Fennecs, thé, café, kelb ellouz et autres pâtisseries de chez nous, l’ambiance n’a rien à envier à celle de Bab El Oued ou Soustara. Tout est fin prêt dans le café des sports du boulevard Magenta à Barbès. Plein comme un œuf, ce café a vu converger une foule inhabituelle. Anticipant le coup, le gérant du café a installé une grande pancarte annonçant trois jours avant la transmission du match Algérie Zambie sur un écran géant. La rencontre est retransmise depuis la chaîne arabe ART qui détient les droits. De quoi attirer nos compatriotes installés à Paris qui n’ont pas d’autres choix s’ils ne veulent pas rater ce match décisif. Pourtant, ils ne comprennent pas le fait qu’ils soient privés de ce match. En effet, la rencontre n’a pas été retransmise sur les chaînes satellitaire canal Algérie ou A3 pourtant qui leur sont destinées. Une décision qui n’est d’ailleurs pas bien accueillie par notre communauté en France qui n’hésite pas à le faire savoir. «Vous êtes journaliste algérien ? J’ai un coup de gueule à faire passer, dites à nos responsables algériens qu’il n’est pas juste de nous priver de ce match.

    J’en ai gros sur le cœur, pourtant celui-ci vibre pour El Khadra comme mes cousins restés eu pays. On est des Algériens à part entière ou non ?», s’insurge un jeune supporter. Pourtant, cette situation n’a pas découragé nos supporters à être nombreux à soutenir leur équipe. A un jet de pierre du café des sports, d’autres supporters algériens semblent avoir trouvé la parade à la non retransmission du match par nos chaîne satellitaires. Ils ont pris d’assaut un cybercafé où ils ont trouvé le moyen de pirater le match via internet. «Vive la technologie», nous dit-on. Le cyber affiche complet lui aussi. Il est 23 heures à Paris, le match commence dans un silence religieux, au fur et à mesure que le match avance, la tension monte crescendo. A la 60e minute, Saifi pousse le ballon dans les filets après un geste aérien qui soulève simultanément la foule. Le café des sports explose de joie, les supporters quittent leur table pour danser à l’extérieur. Mines crispées et croyant la victoire acquise, nos supporters n’en sont pas moins inquiets suite aux contre-attaques menaçantes des Zambiens. «Ce match est à déconseiller aux cardiaques», ajoute un quinquagénaire accompagné de ses deux fils. Le jeune prodige de la Lazio de Rome, Megheni, rate un super «ciseau» qui effleure la barre. Les Verts passent à côté du deuxième but qui les mettrait à l’abri d’une égalisation de l’équipe zambienne. «Ils reviennent dans le match ces Zambiens, mais on a une équipe solide», tente de se rassurer un autre supporter, avant d’ajouter : «Ce sont des stars ces jeunes là, Saifi, Ziani, Bougherra sans oublier le petit nouveau de la Lazio de Rome, Megheni, on est fier de notre équipe, on ira en Afrique du Sud inch’Allah pour signer notre retour sur la scène internationale, c’est incroyable ce qui nous arrive, j’espère qu’on retrouvera l’équipe de France au mondial pour les battre. Pour peu qu’ils se qualifient», ironise-t-il.


    Par : notre correspondant à Paris Mounir Cheriffa


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  • #2
    Manifestations de joie aux quatres coins du pays

    C’est la fête à Boumerdès

    Les résidants ont envahi les rues dès le coup de sifflet final de la rencontre Algérie-Zambie. Le centre-ville de Boumerdès a explosé de joie, des jeunes et moins jeunes, des familles ont envahi la ville. Des véhicules ont sillonné les artères et les ruelles de la ville jusqu’à une heure avancée de la nuit, la ville n’a pour ainsi dire pas dormi.
    Tahar Ounas

    Béjaia s’enflamme après la victoire de l’EN

    La ville de Béjaïa, tout comme les villages, a gardé durant le match de l’EN les doigts croisés. Les cafeterias des quartiers et les salles de cinéma étaient archicombles et laissaient fuser les chants et les cris des supporteurs au loin. Les youyous des femmes fusaient des balcons et fenêtres, les pétards et fumigènes se mêlaient aux klaxons des voitures aux quatre coins de la ville dès le coup de sifflet de la fin du match et jusqu’à l’aube. Des jeunes brandissant les couleurs nationales et celles de clubs locaux défilaient durant toutes la nuit et dansaient au rythme des D-J. Cette liesse n’a plus eu cours à Béjaïa depuis deux ans, à savoir lors de la participation de la JSMB à la Coupe d’Algérie. Salim Nasri

    La zorna jusqu’au petit matin à Annaba

    Les Annabis ont fêté la victoire des Verts jusqu’au petit matin. Les fans des Fennecs, ont, dès le coup de sifflet final, envahi le centre-ville, en cortèges monstres, klaxons à fond les décibels, des grappes humaines se sont dirigées à partir des différents quartiers et cités de la ville de Sidi Brahim vers le Cours de la révolution, au son de la zorna et des déflagrations de pétards. Bref, la foule, dans une liesse totale, a créé une ambiance formidable, rompant ainsi la monotonie des soirées ramadhanesques ternes.
    Rafraf Mohamed

    Explosion de joie à Guelma

    Cet événement sportif tant attendu par les Guelmis a créé une ambiance hors du commun. Juste après le ftour, des milliers de fans, tous âges confondus, avaient investi les rues de la ville pour scander à tue-tête le fameux slogan «One tw, three viva l’Algérie». Des écrans géants ont été installés dans différentes cités pour permettre aux jeunes et moins jeunes de suivre dans une parfaite symbiose le match. À la soixantième minute une explosion de joie a suivi l’excellent but de Rarik Saifi.
    Tout le monde était sur les charbons ardente et au coup de sifflet final, cette victoire a été accueillie avec soulagement.
    Des cortèges de véhicules, bus, camions, fourgonnettes, motos ont sillonné les principales artères de la ville en actionnant leurs avertisseurs sonores tandis que des millions de voix chantaient à l’unisson en brandissant l’emblème national.
    Hamid Baali

    Euphorie à Constantine

    La liesse qui s’est emparée de la population, à la faveur de la victoire des Verts face à leurs adversaires zambiens, n’avait pas d’égale tant le rêve d’aller au Mondial de l’année prochaine semble à portée de main.Une fois le temps imparti à la rencontre écoulé, des milliers de jeunes se sont embarqués à bord de véhicules pour sillonner les artères principales de la ville, en entonnant la célèbre chanson "Maâk ya el khadra". La circulation était complètement bloquée au niveau de la Brèche où piétons et automobilistes ont exprimé leur satisfaction et leur reconnaissance à l’équipe nationale en dansant et en scandant "Ça y est nous y sommes". Les Constantinois affichent une confiance innébranlable. "Plus rien ne nous arrête, on a déjà un pied dans le mondial 2010".
    Naïma Djekhar

    Chlef en liesse

    Quelques minutes après le coup de sifflet final du match, les rues de Chlef ont été littéralement envahies par des centaines de supporters. A pied ou à bord de voitures, arborant l’emblème national, les fans de l’équipe ont exprimé leur joie face à cette victoire chèrement acquise. La circulation a été tout de suite bloquée particulièrement au centre ville et à Chettia. Villes, villages, hameaux, tous ont vibré à la suite de cette victoire. Ce n’est qu’aux environs de 4 h du matin, l’heure du s’hour, que les klaxons se sont tus et que les habitants ont regagné leurs demeures.
    Benchekri Otsmane

    El Tarf danse toute la nuit

    Juste après la victoire des Verts, la population tarfinoise a fêté, à sa manière, la victoire. Les agglomérations ont fait la fête jusqu’au petit matin. Partout les jeunes étaient pratiquement en transe.
    Les rues principales étaient bondées de monde.
    Des jeunes les corps émergeant des vitres des véhicules brandissaient haut les couleurs nationales.
    D’autres dansaient aux sons de la «derbouka», de la «zorna» ou du tambourin en scandant des slogans à la gloire de l’équipe nationale Les jeunes jusqu’au matin s’époumonnaient à pleine gorge : «One, two, three viva l’Algérie».
    Mourad Saber

    Nuit blanche à Souk-Ahras

    La wilaya tout entière a vécu des moments dignes de juillet 62 (l’indépendance) et de juin 82 (la victoire sur l’Allemagne), des moments forts et ce, jusqu’au s’hor.
    Déjà, deux jours avant le match, toutes les villes ont été investies d’emblèmes nationaux, les jeunes ont du voler les drapeaux des édifices publics pour manifester dans les rues jour et nuit en criant : «One, two, three, …viva l’Algérie ».
    Au coup de sifflet final, c’est l’euphorie totale.
    Jeunes et moins jeunes descendaient dans la rue pour fêter la victoire tant attendue, avec des cris et des youyous qui fusaient des fenêtres.
    Kaddour Mehri

    Les supporters envahissent les rues de Berrouaghia
    Les habitants du village des Asphodèles (Berrouaghia), ont vécu hier une soirée exceptionnelle qui ressemble étrangement à celle du jour de l’indépendance.
    En effet, au coup de sifflet final de la rencontre opposant l’EN algérienne à la Zambie qui s’est soldée par le score de 1 but à zéro en faveur des Fennecs, des milliers de jeunes et moins jeunes ont envahi les rues pour exprimer leur soulagement en manifestant leur joie jusqu’à une heure tardive de la nuit.
    Hamid Sahnoun

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    • #3
      Algerie Zambie à Montpellier

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      • #4
        Les Algériens fêtent la victoire

        Alger n’a pas dormi
        Une folle et exceptionnelle ambiance a régné, hier, à Alger à la faveur de la victoire étriquée mais très précieuse des Verts face à la Zambie. La torpeur, qui avait caractérisé l’ensemble des quartiers d’Alger durant les 90 minutes du match, a subitement cédé la place à une joie indescriptible. Une véritable délivrance pour des millions d’Algériens ayant vécu sur les nerfs et sous une insoutenable pression un match qui semblait s’éterniser du fait de l’enjeu de la rencontre, à savoir la qualification à la phase finale de la Coupe du monde. Le coup de sifflet final de l’arbitre de la rencontre a été un soulagement total pour les innombrables supporters qui ont envahi spontanément les rues de la capitale. La fin du match a été suivie par des klaxons de voitures, annonçant ainsi que la nuit sera longue et chaude à Alger. D’El-Harrach à Bab El-Oued en passant par le vieux quartier de Belcourt, la Grande-Poste, la Place des Martyrs, la joie était partout la même. Le drapeau national en main, des milliers de supporters ont sillonné les rues de la capitale. Les inconditionnels des Verts n’hésitaient pas à descendre de leurs véhicules pour danser et chanter au milieu des principaux carrefours de la capitale. Sur les capots, les toits ou malles des voitures, les Algérois tenaient, chacun à sa manière, à manifester leur joie. Entonnant des chansons à la gloire de l’équipe nationale, marquées par des «One, two, three viva l’Algérie», ces inconditionnels ont usé de toutes leurs voix pour célébrer une victoire tant attendue.

        L’Est en liesse
        Une extraordinaire explosion de joie a salué peu après minuit, dans tout l'Est du pays, la victoire de l'équipe algérienne. Dans l'ensemble des villes et villages, de M'sila à El-Tarf, en passant par Bordj Bou-Arréridj, Sétif, Batna, Jijel, Skikda, Annaba ou encore Constantine, des centaines de milliers de personnes sont sorties dans les rues pour exprimer une allégresse à la hauteur de l'indicible angoisse qui étreignit durant les 90' du match 35 millions de poitrines. Dans la capitale de l'Est algérien, d'interminables cortèges de voitures, klaxons à fond, se sont constitués juste après le coup de sifflet final de la rencontre, pour converger vers le centre de l'antique Cirta où l'on pouvait apercevoir des centaines de drapeaux déployés sur les balcons. Vers 00h 30, les principaux quartiers et places de Constantine étaient noirs de monde et il était pratiquement impossibles de s'y mouvoir, pris d'assaut qu'ils étaient par des jeunes (mais aussi des moins jeunes), dansant, hurlant leur joie et scandant le fameux «One, two, three, viva l'Algérie». Sétif explosera de bonheur après avoir retenu son souffle. Aïn El-Fouara a été prise d’assaut par des jeunes bien avant la fin du match, choisissant de fêter la victoire algérienne aussitôt après le but libérateur de Rafik Saïfi à la 56'. A Jijel et à Annaba, des centaines de personnes ont déferlé drapées d’emblèmes nationaux et ont envahi le centre-ville. La 16e veillée de Ramadan est allée jusqu'au petit matin, et tout le monde est convaincu aujourd'hui que l'EN a franchi un grand pas pour aller au Mondial.

        A Oran, la joie était au rendez-vous
        La victoire, dans le nuit de dimanche à lundi, de l'équipe nationale de football face à son homologue de la Zambie a été célébrée à Oran par des scènes de liesse exceptionnelles, attisées par la conviction d'une qualification à portée de main pour la phase finale du Mondial- 2010. Le coup de sifflet final de l'arbitre mauricien annonçant la fin de la rencontre a libéré des dizaines de milliers de supporters, sans distinction d'âge, qui s’impatientaient de laisser éclater leur joie dans les rues d’Oran pour fêter cette précieuse victoire. La programmation du match à 22h 00 a été favorablement accueillie par les Oranais dans la mesure où cela a donné le temps à ceux qui accomplissent la prière des taraouihs de prendre place devant le petit écran pour vivre l'événement dans son intégralité. Bon nombre de téléspectateurs ont choisi de suivre la rencontre en plein air sur les terrasses des cafés ou dans des espaces publics entourés de leurs enfants qui se sont associés à la fête en agitant l'emblème national. Après avoir été tenue en haleine près d'une heure jusqu'au but libérateur de Rafik Saïfi, la capitale de l’Ouest a pu vibrer dans une ambiance haute en couleurs et au rythme retentissant des coups de klaxon et des «One, two, three, viva l'Algérie». Des norias de voitures ont composé les cortèges festifs qui ont sillonné les différentes artères de la ville pour chanter en chœur à la gloire des Fennecs et du football national, appuyés par de stridents youyous fusant des balcons des immeubles.

        Paris savoure la victoire des Verts
        Les Algériens de Paris ont savouré intensément la victoire des Verts face à la Zambie, à l’issue du match très suivi, dimanche en soirée, sur la chaîne Canal algérien captée par satellite ou dans les bouquets des différents fournisseurs d’Internet par Adsl. Dans les quartiers à très forte concentration de nationaux comme Barbès, dans le XVIIIe arrondissement et à Ménilmontant dans le XXe arrondissement, les milliers de supporters des Fennecs ont veillé jusqu’à une heure tardive, décalage horaire oblige, pour suivre la prestation des Ziani, Saïfi, Meghni et autres poulains de Cheikh Saâdane, face à un adversaire zambien coriace et très combatif. Le Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles françaises (Reage) a organisé au profit de ses adhérents et de nombreux invités, un f’tour à l’issue duquel l’assistance a été conviée à suivre sur un écran géant le match. Que ce soit dans les foyers autour d’une meïda de Ramadan, en famille et entre amis, dans des cafés ou restaurants de quartiers fréquentés par les jeunes Algériens, la même tension a régné devant les difficultés des Verts à dominer la partie et les assauts répétés des Zambiens contre le cage de Gaouaoui. Le suspense a duré jusqu’à ce que Rafik Saïfi réussisse à inscrire le seul et unique but de la partie, délivrant ainsi de leur stress, tous les fans accrochés au petit écran. Ce but puis la fin du match ont été accueillis par des cris de joie, des youyous et les traditionnels slogans «One, two, three, viva l’Algérie», entonnés par les jeunes. Des petits cortèges de voitures ont sillonné les principales rues de ces quartiers au rythme des klaxons et aux cris de joie des passagers, brandissant l’emblème national.
        APS

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        • #5
          Editorial (Mardi 08 Septembre 2009)

          Géant !

          Par :Lakhdar Belloumi

          Mais au-delà de toutes ces satisfactions individuelles qui ont eu le mérite de se fondre dans le moule du collectif pour l’intérêt suprême de la sélection, on doit justement relever cet exemplaire esprit de groupe, cette solidarité sans faille entre membres d’une seule équipe et cette parfaite entente sur le terrain.

          Plus qu’une courte victoire à simple valeur arithmétique, le succès arraché de haute lutte dimanche soir face à une Zambie tentaculaire fait plus que jamais office de pas de géant en direction de Johannesburg. Désormais, le rêve en vert est plus que jamais permis et si près d’être exaucé.

          Il peut d’ailleurs intervenir avant même la fin de cette éreintante phase éliminatoire au cas où l’Égypte ne s’imposerait pas en Zambie, et que nos vaillants Verts prendraient tout simplement le meilleur sur le Rwanda. Mais galvanisée comme elle l’est désormais après son succès à Kigali et forte d’une expérience africaine si précieuse dans ce genre d’expédition suicidaire, l’Égypte semble avoir les moyens de revenir triomphante de Zambie, d’où la nécessité de prévoir dès à présent la meilleure stratégie à même de passer le maximum de buts au Rwanda, afin de ne plus se soucier du détail goal-average.

          Qu’on se le dise, toutefois ! Le plus dur a déjà été fait. Il ne reste à l’EN qu’à parachever cette mission pour les besoins de laquelle elle a si durement cravaché. Les multiples appréhensions exprimées avant ce choc dominical se sont, du reste, avérées justifiées.

          Face à une accrocheuse Zambie, agressive à souhait et ne lâchant rien, en particulier dans les duels, les Verts ont peiné pour imposer leur jeu.
          On s’attendait à ce que l’Italien Ghezzal soit lancé d’entrée dans cette gigantesque bataille tactique par Rabah Saâdane afin de peser sur la défense adverse, mais c’est finalement l’expérimenté Rafik Saïfi, à la faveur d’une plus grande technicité dans son jeu, qui lui a été préféré en étant chargé de perforer l’arrière-garde zambienne. Choix payant puisque c’est Saïfi qui a eu le mérite de débloquer la situation sur un geste de haute voltige.

          Toujours côté individualités, le rentrant Mourad Meghni a également fait étalage d’une bonne lecture tactique doublée d’une irréprochable technique avec ballon qui a valu à l’EN de garder le jeu à son compte et de ne pas perdre le contrôle de l’entrejeu à ce moment important du match qu’a constitué cette période charnière après l’ouverture du score.

          Mais au-delà de toutes ces satisfactions individuelles qui ont eu le mérite de se fondre dans le moule du collectif pour l’intérêt suprême de la sélection, on doit justement relever cet exemplaire esprit de groupe, cette solidarité sans faille entre membres d’une seule équipe et cette parfaite entente sur le terrain.

          Des vertus qui ont d’ailleurs été épousées à bras-le-corps par tout un peuple, de nouveau épris de sa sélection, symbolisée par cet échantillon grandeur nature d’un stade Tchaker, plus que jamais bastion des Verts et énorme volcan populaire catalyseur d’énergie.

          Que l’on en soit bien conscients : notre rêve de Mondial est plus proche de la réalité que de la fiction. Cela même si, dans notre fiction, aller en Afrique du Sud fait toujours office de rêve.

          Liberté

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          • #6

            Après avoir gagné dimanche contre la Zambie le billet qualificatif pour la CAN, les Algériens ont désormais les meilleures chances de s’assurer une place dans le gotha mondial.

            Dans sa marche pour le Mondial 2010, l’équipe nationale de football a sans doute fait dimanche, au stade Tchaker de Blida, un pas de géant en venant à bout d’une accrocheuse formation zambienne. Le coup d’éclat est double : d’une part, les Verts éliminent un concurrent direct pour l’Afrique du Sud, à savoir la Zambie qui, naguère, était le club favori de ce groupe surtout après sa belle performance au Caire face à l’Égypte et, d’autre part, ils reprennent leurs distances par rapport aux Égyptiens, désormais devancés de trois points avec en sus un goal-average favorable. Le scénario idéal quoi, à deux journées de la fin du parcours ! Depuis le début de l’aventure à Kigali, le 28 mars dernier, tout se passe dans les meilleures conditions, conformes aux prévisions les plus optimistes. Le plus dur a été incontestablement fait jusque-là. Que reste-t-il donc à faire ? Il faut d’abord préciser que la lutte pour le Mondial se résume désormais à un duel algéro-égyptien. Trois points séparent les deux équipes qui doivent justement en découdre lors du dernier match au Caire. Mais, avant, les Algériens auront l’avantage de recevoir une modeste formation rwandaise, alors que les Égyptiens effectueront un déplacement périlleux en Zambie où ils seront condamnés à gagner sous peine de faire leurs adieux au Mondial. Et, à ce titre, la tâche des Verts paraît plus surmontable. D’abord, ils joueront à domicile dans le chaudron de Blida contre une formation qui garde tout de même une petite chance pour la CAN, sachant que les Rwandais recevront, lors du dernier match à Kigali, la Zambie. Cette donne est capitale pour les Algériens car si les Zambiens veulent encore disputer la CAN — ce qui est en fait leur objectif avoué —, ils doivent impérativement battre l’Égypte ou tout au moins arracher le nul, histoire de se mettre à l’abri d’une mauvaise surprise à Kigali. Le calcul est simple : la Zambie qui a récolté jusque-là quatre points a besoin encore d’un point pour assurer le sésame pour la CAN. Ce qui ferait évidemment les affaires de l’Algérie qui n’aura besoin que d’une victoire contre le Rwanda pour sceller la qualification au Mondial. Les Rwandais totalisant un point seulement ne peuvent, en effet, renverser la vapeur lors de la dernière journée que dans le cas d’une défaite de la Zambie devant l’Égypte. En d’autres termes, l’Algérie a non seulement débusqué la Zambie de la course au Mondial, mais elle l’oblige à réagir face à l’Égypte. Ironie du sort : les Zambiens sont désormais condamnés à rendre service à leur propre bourreau. Même dans le cas d’une victoire en Zambie, les Pharaons devront battre l’Algérie par un score invraisemblable pour se qualifier, sachant que les Verts auront l’occasion de soigner davantage leur goal-average lors de la confrontation contre le Rwanda, prévue donc le 10 octobre prochain à Blida. C’est d’ailleurs tout l’enjeu de cette ultime rencontre en Algérie. C’est dire que, quelque part, presque tous les chemins mènent en Afrique du Sud.


            Résultats
            À Kigali : Rwanda - Égypte 0-1
            À Blida : Algérie - Zambie 1-0

            Classement
            Équipes..... Pts .J ..G ..N ..P.. BP ..BC ...Diff
            1- Algérie...10 ..4 ...3 ...1.. 0 ....6 ......1 ....+ 5
            2- Égypte.... 7 ..4 ...2 ...1 ..1 ....6 ......4 ....+ 2
            3- Zambie... 4 ...4 ...1 ...1 ..1 ...2 .......4 .....- 2
            4- Rwanda ..1 ...4 .. 0 ..1...3 ....0........5 ....- 5


            Ce qui reste à jouer

            5e journée :
            Algérie-Rwanda
            Zambie-Égypte

            6e journée :
            Égypte-Algérie
            Rwanda-Zambie

            Liberté

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            • #7
              La ville de Béjaïa, tout comme les villages, a gardé durant le match de l’EN les doigts croisés.
              Même pas pour prendre une zlabia ?

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              • #8
                Vraiment hella l'ambiance! Merci pour tous ces posts!

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                • #9
                  Vidéo, réactions des joueurs à chaud

                  Commentaire


                  • #10
                    Choukrane pour ces interviews.

                    Mais comment se fait-il qu'il y ait autant de monde autour des joueurs?

                    Commentaire

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