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    Zidane, Oudjani, Tasfaout
    Ces canonniers historiques


    L’Algérie du football, qui a enfanté des attaquants de classe mondiale à l’image de Makhloufi, Kalem, Dahleb, Madjer, Assad, Belloumi, Bensaoula et autre Menad, a perdu le sens du but depuis plusieurs mois. Trois anciens baroudeurs, qui ont marqué de leur empreinte le football algérien, nous parlent du problème d’efficacité des actuels attaquants.

    Pour avoir de tout temps enfanté de grands artificiers, le football algérien en est à se demander où sont passés ces serial-buteurs au moment où il en a le plus besoin en ce si important rendez-vous footballistique planétaire qu’est la Coupe du monde ! N’étant pas arrivés ne serait-ce qu’à toucher du bois 180 minutes durant, les actuels attaquants de l’Equipe nationale semblent, sur ce point, tellement loin des premiers cités, de Mekhloufi, Lalmas, Kalem, Betrouni, Bensaoula, Menad et autre Madjer, auxquels une demi-occasion seulement suffisait pour secouer les filets adverses.
    Les Rafik Djebbour, Rafik Saïfi, Karim Matmour et Abdelkader Ghezzal, auxquels incombaient la responsabilité de scorer face à la Slovénie puis face à l’Angleterre, seraient d’ailleurs bien inspirés de prendre exemple sur un certain Djamel Zidane, le dernier buteur algérien en phase finale de Coupe du monde, pour prendre le meilleur sur la solide sélection américaine et mettre l’Equipe nationale sur orbite. S’il est vrai, à leur décharge, que dans une telle rencontre à gros enjeux la pression sera très grande sur leurs épaules, il n’en demeure pas moins également qu’un certain Cherif Oudjani en avait supporté tout autant en tout début de soirée d’un certain 16 mars 1990 pour expédier un délice de volée qui allait littéralement crucifier le gardien de but nigérian Peter Rufaï.
    Son but restera gravé dans les mémoires des puristes, puisqu’il a pu offrir au peuple algérien et à son football sa seule et unique consécration majeure, une Coupe d’Afrique des nations.
    Encore méconnu à l’échelle nationale en cette année de sacre continental, l’Oranais Abdelhafid Tasfaout allait, par la suite, profiter de ses quatre-vingt-six sélections, sous la tunique verte de la sélection, pour étaler tous son talent de buteur-providence et prolifique. Il a réussi à planter durant toute sa carrière internationale quelque trente-cinq banderilles et devenir, au passage, le meilleur canonnier de l’histoire de la sélection Algérie. C’est, en fait, ce qui manque actuellement à ce groupe drivé par Rabah Saâdane : un Tasfaout, un Oudjani, un Zidane, un Menad ou encore un Bensaoula, alors que par le passé, le sélectionneur national devait effectuer un énorme effort pour choisir son «numéro 9» tant il avait l’embarras du choix.
    Pourtant, ce n’est certainement pas le talent qui manque au quatuor (Djebbour, Ghezzal, Matmour et Saïfi) qui forme l’avant-garde de l’actuelle équipe nationale, mais probablement une dose de confiance, beaucoup de réalisme et ce petit truc qui accompagne généralement les grands buteurs, comme l’ont justement été les Tasfaout, Menad et autre Madjer… Il ne faut pas également leur faire porter le chapeau à eux uniquement.
    Pour marquer des buts, l’attaquant devra être mis dans des situations idéales à l’approche de la surface de réparation adverse. Une situation dont ne bénéficient pas les actuels baroudeurs des Verts. Il y a certainement quelque chose qui ne marche pas. Les pourvoyeurs de ballons de buts ne mènent pas convenablement leur mission.
    L’actuel contingent national manque terriblement d’un joueur capable de mettre les attaquants dans de bonnes situations de buts. L’équipe défend bien et se place à merveille dans l’entre jeu, sauf qu’elle n’arrive pas à progresser en nombre dans les 30 derniers mètres du camp adverse.
    Manquant terriblement de ballons, on ne peut pas imputer la responsabilité de la stérilité offensive aux seuls avants de pointe.
    Un problème qu’il faudra absolument résoudre dès la fin de cette Coupe du monde afin d’entamer de la meilleure façon possible les éliminatoires de la CAN 2012, dont le début arrive à grandes enjambées puisque le premier match aura lieu dans deux mois seulement.
    InfoSoir
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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