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Alors que le président de la FAF par intérim compte l’interpeller «prochainement» Belmadi a déjà pris sa décision

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  • Alors que le président de la FAF par intérim compte l’interpeller «prochainement» Belmadi a déjà pris sa décision

    L’idylle aura duré un peu plus de 1 330 jours, 44 mois environ. Djamel Belmadi, troisième choix de la FAF de Kheireddine Zetchi qui venait de se séparer du staff conduit par Rabah Madjer, quitte la barre technique des Verts. Comme convenu dans son contrat.
    Ce n’est plus un secret de Polichinelle. Diriger une équipe, club ou sélection, n’est pas chose aisée. Particulièrement en Algérie où personne ne sait, au-delà du mektoub, de quoi sera fait demain. Tellement les choses n’ont rien de normal. Dans la gestion, notamment la relation avec l’employeur sinon l’environnement de ladite équipe. Et Djamel Belmadi n’en sera pas le dernier à le découvrir. Lui qui, en août 2018, alors que la fédération algérienne cherchait une «grosse pointure» pour remplacer Madjer et son «staff étoilé», acceptera la mission «commando» «par devoir». Par conviction aussi. Il savait en effet que le groupe de joueurs n’était pas si laide que ça. Avec des joueurs qui évoluent à des niveaux assez relevés des championnats européens. Il lui a suffi juste un zeste de psychologie, un tri à la sauce militaire et de l’organisation. Des moyens et de l’aide qui l’ont sollicité. L’alchimie a pris et l’EN a accompli ce que beaucoup de détracteurs «redoutaient». Un sacre africain qui a fait mal à certains devenus plus nombreux lorsque Mahrez et Cie n’arrivaient pas à enchaîner. Comme lors de cette maudite CAN du Cameroun. Et enfin, ce double duel face aux Lions Indomptables, objectif extrême de Belmadi et ses troupes. Oui, l’Algérie a perdu son challenge et n’ira pas au Mondial. Elle perd désormais celui qui n’avait que ce «rêve» à réaliser pour dire bye-bye aux bricoleurs. Le mektoub en a voulu autrement…

    Le droit de se retirer
    Si Mohamed Maouche, que Belmadi respecte tant, a lancé l’appel pour demander à l’entraîneur des Verts de continuer, il savait au fond de lui-même que la mission est davantage compliquée que l’épopée que lui et ses compagnons avaient réussi après l’appel du FLN. Non pas que le jeune technicien n’aime plus son pays, encore moins qu’il abandonne son devoir de servir son football à travers la sélection nationale.
    Au sortir de la triste désillusion, brûlé à vif par l’échec de mener l’Algérie à une cinquième Coupe du monde et la disparition de sa tante, il avait demandé un temps de réflexion. Mais, au plus profond de lui-même, l’histoire était finie. Et lorsque le Qatar organisait le tirage au sort du Mondial pour lequel il a tant donné et espéré, Belmadi était tiraillé, comme dans un cauchemar, de ne pas voir le nom de l’Algérie figurer dans les pots. Affronter le Brésil, à la place du Cameroun, ç’aurait été le bouquet. C’est à ce moment là, devant les siens, ses enfants, qu’il a pris sa décision de s’offrir un long congé.
    L’automne prochain, il ne verra probablement pas le tournoi du Qatar, pays où il vit depuis qu’il a raccroché les crampons. Pour oublier.
    Par dépit certainement. Il ne s’imagine pas capable de rebondir dans deux mois lorsqu’il s’agira pour l’Algérie de lancer sa campagne pour la Côte d’Ivoire-2023 (23 juin-23 juillet). Deux mois, c’est juste s’il a le temps de remobiliser ses troupes et «lire» les stratégies de leurs adversaires pendant les qualifications (12 groupes de 4 équipes) dont le tirage au sort n’a pas encore eu lieu.
    Sa décision, déjà consommée intérieurement, sera annoncée publiquement après le mois sacré du Ramadhan.
    M. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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