C'est un véritable appel national aux hommes susceptibles de donner leurs spermatozoïdes qui a été lancé, hier, par l'Agence de la biomédecine, en collaboration avec le Collège national français des gynécologues obstétriciens. Cette campagne originale, débarrassée de toute forme de tabou, vise à répondre aux attentes de milliers de couples souffrant d'infertilité, pour lesquels ce don est la seule solution pour avoir une chance de donner la vie. La France souffre, vis-à-vis des spermatozoïdes comme d'autres éléments du corps humain, d'un manque chronique de donneurs. Ainsi en 2006, 248 hommes sur 350 volontaires ont pu être retenus comme donneurs par les centres spécialisés dans l'assistance médicale à la procréation. Les spécialistes expliquent qu'il en aurait fallu plus du double pour répondre à toutes les demandes : 2 030 couples étaient en attente. La même année, les dons effectués ont permis la naissance de 1 122 enfants.
Le don de spermatozoïdes est destiné le plus souvent à des couples – ils doivent être composés, selon la loi, "d'un homme et d'une femme en âge de procréer" – qui ne peuvent pas avoir d'enfants parce que l'homme souffre d'une infertilité majeure. Mais ce même don peut aussi être destiné à des couples beaucoup plus exposés que d'autres au risque de transmettre certaines maladies graves – le plus souvent de nature génétique – à leur descendance. Etre volontaire ne suffit pas pour être donneur. Ne sont a priori retenus que les hommes en bonne santé, âgés de moins de 45 ans, qui ont déjà un ou plusieurs enfants. Mais ces trois critères ne suffisent pas. Différents examens biologiques sont ensuite pratiqués pour éliminer le risque de transmission de certaines maladies génétiques ou infectieuses (hépatites virales, sida, etc.). Enfin, le donneur doit donner son consentement par écrit, de même que son épouse ou sa compagne s'il vit en couple.
Le nombre d'enfants conçus à partir d'un donneur est limité à dix "pour prévenir les risques de consanguinité" et les médecins retiennent différents critères morphologiques (taille, couleur des cheveux, etc.) afin qu'ils se rapprochent au mieux de ceux du mari de la receveuse.
le don de spermatozoïdes est anonyme : les enfants conçus ne connaîtront jamais leur "père biologique". le recours à ce don pourrait, dans l'avenir, se développer. De nombreuses études, menées en Europe comme en Amérique du Nord, ont établi qu'en un demi-siècle le nombre des spermatozoïdes a, en moyenne, diminué de moitié.
Le don de spermatozoïdes est destiné le plus souvent à des couples – ils doivent être composés, selon la loi, "d'un homme et d'une femme en âge de procréer" – qui ne peuvent pas avoir d'enfants parce que l'homme souffre d'une infertilité majeure. Mais ce même don peut aussi être destiné à des couples beaucoup plus exposés que d'autres au risque de transmettre certaines maladies graves – le plus souvent de nature génétique – à leur descendance. Etre volontaire ne suffit pas pour être donneur. Ne sont a priori retenus que les hommes en bonne santé, âgés de moins de 45 ans, qui ont déjà un ou plusieurs enfants. Mais ces trois critères ne suffisent pas. Différents examens biologiques sont ensuite pratiqués pour éliminer le risque de transmission de certaines maladies génétiques ou infectieuses (hépatites virales, sida, etc.). Enfin, le donneur doit donner son consentement par écrit, de même que son épouse ou sa compagne s'il vit en couple.
Le nombre d'enfants conçus à partir d'un donneur est limité à dix "pour prévenir les risques de consanguinité" et les médecins retiennent différents critères morphologiques (taille, couleur des cheveux, etc.) afin qu'ils se rapprochent au mieux de ceux du mari de la receveuse.
le don de spermatozoïdes est anonyme : les enfants conçus ne connaîtront jamais leur "père biologique". le recours à ce don pourrait, dans l'avenir, se développer. De nombreuses études, menées en Europe comme en Amérique du Nord, ont établi qu'en un demi-siècle le nombre des spermatozoïdes a, en moyenne, diminué de moitié.
Commentaire