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« Je ne veux pas être la miss du métissage »
LORS de son voyage d’intégration en Thaïlande avec ses trente-cinq concurrentes, la presse la surnommait « miss Obama ». Chloé Mortaud ne veut pourtant pas devenir un symbole. Enfin… pas tout de suite. Elue sous les huées de ses rivales en coulisse, qui la jugent arrogante et imbue d’elle-même, miss Albigeois-Midi-Pyrénées n’en a pas moins convaincu téléspectateurs comme jury.
Ce dernier, comptant pour 50 % des voix, l’aurait désignée à une quasi-unanimité. Propulsant cette Franco-Américaine de 19 ans sous des feux médiatiques qui ne l’émeuvent pas le moins du monde.
Vous ne souhaitez pas mettre en avant votre métissage, pourquoi ?
Ça se voit déjà que je suis métisse, je ne veux pas jouer là-dessus. Peut-être un jour, mais pas pour l’instant.
On parle déjà d’un « effet Obama » quant à votre élection, qu’en pensez-vous ?
Je n’étais pas au courant ! C’est marrant…
Vous avez la double nationalité, française et américaine, cela va peser dans votre année de règne ?
Non. C’est juste mon histoire personnelle. Je veux bien représenter la France, c’est tout.
C’est quand même un joli symbole…
Bien sûr. On est bientôt en 2009, ce vote des Français représente bien ce qui se passe dans le monde.
Quels engagements vont vous tenir à coeur ?
Je veux soutenir miss Berry-Val de Loire dans sa lutte contre le cancer. Et aussi aider les enfants qui ont besoin d’appui, de compagnie. Qu’ils soient malades ou qu’ils connaissent des difficultés familiales…
Quels sont vos centres d’intérêt ?
Aucun en particulier, je n’ai pas de passion, je m’intéresse à tout.
Quelles miss France vous ont inspirée ?
Sonia Rolland, Sylvie Tellier, Alexandra Rosenfeld, Rachel Legrain-Trapani, même Valérie Bègue ! Chacune a un petit quelque chose.
Et votre petit quelque chose à vous, ce sera quoi ?
Mes cheveux ? Je n’en sais rien, c’est la première chose que tout le monde me dit… (Rires.) Vous auriez pu être mannequin ?
Je me suis renseignée, oui. Mais il paraît que je suis un peu trop épaisse.
Vous pesez combien ?
60 kg et je m’y sens bien (NDLR : elle est très, très mince). Je n’ai pas envie de maigrir pour ça.
Ça tombe bien : en moyenne, une miss France prend dix kilos pendant son année de règne…
Eh bien, ça me donnera des formes !
Le Parisien
LORS de son voyage d’intégration en Thaïlande avec ses trente-cinq concurrentes, la presse la surnommait « miss Obama ». Chloé Mortaud ne veut pourtant pas devenir un symbole. Enfin… pas tout de suite. Elue sous les huées de ses rivales en coulisse, qui la jugent arrogante et imbue d’elle-même, miss Albigeois-Midi-Pyrénées n’en a pas moins convaincu téléspectateurs comme jury.
Ce dernier, comptant pour 50 % des voix, l’aurait désignée à une quasi-unanimité. Propulsant cette Franco-Américaine de 19 ans sous des feux médiatiques qui ne l’émeuvent pas le moins du monde.
Vous ne souhaitez pas mettre en avant votre métissage, pourquoi ?
Ça se voit déjà que je suis métisse, je ne veux pas jouer là-dessus. Peut-être un jour, mais pas pour l’instant.
On parle déjà d’un « effet Obama » quant à votre élection, qu’en pensez-vous ?
Je n’étais pas au courant ! C’est marrant…
Vous avez la double nationalité, française et américaine, cela va peser dans votre année de règne ?
Non. C’est juste mon histoire personnelle. Je veux bien représenter la France, c’est tout.
C’est quand même un joli symbole…
Bien sûr. On est bientôt en 2009, ce vote des Français représente bien ce qui se passe dans le monde.
Quels engagements vont vous tenir à coeur ?
Je veux soutenir miss Berry-Val de Loire dans sa lutte contre le cancer. Et aussi aider les enfants qui ont besoin d’appui, de compagnie. Qu’ils soient malades ou qu’ils connaissent des difficultés familiales…
Quels sont vos centres d’intérêt ?
Aucun en particulier, je n’ai pas de passion, je m’intéresse à tout.
Quelles miss France vous ont inspirée ?
Sonia Rolland, Sylvie Tellier, Alexandra Rosenfeld, Rachel Legrain-Trapani, même Valérie Bègue ! Chacune a un petit quelque chose.
Et votre petit quelque chose à vous, ce sera quoi ?
Mes cheveux ? Je n’en sais rien, c’est la première chose que tout le monde me dit… (Rires.) Vous auriez pu être mannequin ?
Je me suis renseignée, oui. Mais il paraît que je suis un peu trop épaisse.
Vous pesez combien ?
60 kg et je m’y sens bien (NDLR : elle est très, très mince). Je n’ai pas envie de maigrir pour ça.
Ça tombe bien : en moyenne, une miss France prend dix kilos pendant son année de règne…
Eh bien, ça me donnera des formes !
Le Parisien
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