ROME - L'archevêque Rino Fisichella, président de l'Académie pontificale pour la vie du Vatican, a qualifié samedi "d'arrogance" l'autorisation par le président américain Barack Obama du financement d'organisations américaines pratiquant l'avortement à l'étranger.
C'est "l'arrogance de qui se croit dans le juste, en signant un décret qui est en fait une ouverture supplémentaire à l'avortement et donc à la destruction d'êtres humains", a dénoncé Mgr Fisichella dans le Corriere della Sera.
"L'essentiel est de savoir écouter toutes les sollicitations du pays, sans s'enfermer dans des visions idéologiques avec l'arrogance d'une personne qui, ayant le pouvoir, pense pouvoir décider de la vie et de la mort", a-t-il ajouté.
Le nouveau président américain a abrogé vendredi une disposition interdisant à toutes les organisations non-gouvernementales bénéficiaires de financement de l'Etat américain, de pratiquer l'avortement ou de dispenser des services relatifs à l'interruption de grossesse en dehors des Etats-Unis.
"Si c'est un des premiers actes du président Obama, avec tout le respect possible, il me semble que le chemin vers la déception aura été très court", a résumé l'archevêque.
"Je ne crois pas que ceux qui ont voté pour lui ont pris en considération les thèmes éthiques, qui ont aussi été astucieusement laissés de côté pendant le débat électoral. La majorité de la population américaine n'a pas les mêmes positions que le président et son équipe", a estimé le président de l'Académie pontificale pour la vie.
L'archevêque a également dénoncé le feu vert des autorités américaines vendredi au premier essai sur l'homme d'une thérapie réalisée à partir de cellules souches embryonnaires humaines, une première mondiale qui pourrait ouvrir la voie à la guérison de lésions et maladies incurables.
"Ma première impression est qu'il aurait cédé à la pression des multinationales du secteur. [...] Le problème n'est pas scientifique, il est idéologique. Et économique", selon Mgr Fisichella.
(©AFP / 24 janvier 2009 09h39)
C'est "l'arrogance de qui se croit dans le juste, en signant un décret qui est en fait une ouverture supplémentaire à l'avortement et donc à la destruction d'êtres humains", a dénoncé Mgr Fisichella dans le Corriere della Sera.
"L'essentiel est de savoir écouter toutes les sollicitations du pays, sans s'enfermer dans des visions idéologiques avec l'arrogance d'une personne qui, ayant le pouvoir, pense pouvoir décider de la vie et de la mort", a-t-il ajouté.
Le nouveau président américain a abrogé vendredi une disposition interdisant à toutes les organisations non-gouvernementales bénéficiaires de financement de l'Etat américain, de pratiquer l'avortement ou de dispenser des services relatifs à l'interruption de grossesse en dehors des Etats-Unis.
"Si c'est un des premiers actes du président Obama, avec tout le respect possible, il me semble que le chemin vers la déception aura été très court", a résumé l'archevêque.
"Je ne crois pas que ceux qui ont voté pour lui ont pris en considération les thèmes éthiques, qui ont aussi été astucieusement laissés de côté pendant le débat électoral. La majorité de la population américaine n'a pas les mêmes positions que le président et son équipe", a estimé le président de l'Académie pontificale pour la vie.
L'archevêque a également dénoncé le feu vert des autorités américaines vendredi au premier essai sur l'homme d'une thérapie réalisée à partir de cellules souches embryonnaires humaines, une première mondiale qui pourrait ouvrir la voie à la guérison de lésions et maladies incurables.
"Ma première impression est qu'il aurait cédé à la pression des multinationales du secteur. [...] Le problème n'est pas scientifique, il est idéologique. Et économique", selon Mgr Fisichella.
(©AFP / 24 janvier 2009 09h39)