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Djeha: roublardises, bouffonneries, facéties et autres anecdotes

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  • #31
    Un jour jeha arriva dans le pays des fous.
    Il se mit a crier "O peuple, le mal et le pêché sont des choses détestables!"
    Il en fit de même tous les jours pendant quelques semaines.
    Un jour, alors qu'il était sur le point de commencer son sermon, il vit un groupe de fous se tenant bras croisés.
    "Que faites vous ?" leur demanda jeha
    "Nous venons juste de décider que faire concernant tout ce mal et ce pêché dont vous nous parlez tout les jours".
    "Vous avez décidé de vous en éloigner ?" dit jeha
    "Non, nous avons décidé de nous éloigner de vous !"
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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    • #32
      Un jour, étendu sous un grand chêne, jeha philosophe :
      Comme le monde est étrange ! Que la nature est mal faite! Par exemple, pourquoi ce chêne énorme porte t'il ces minuscules glands alors que la magnifique citrouille se traîne lamentablement à terre comme une tortue? À ce moment-là, il reçoit un gland sur la tête.
      - Allahou akbar s'écria-t-il...
      « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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      • #33
        QUEL régal ce sujet...

        encore !

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        • #34
          encore !
          et puis quoi encore Madame l'Accoudée? Peut-être vous pourriez vous rendre utile et nous trouver le nom de l'âne de Jha. À ne faire que prendre, on oublie de donner.
          ¬((P(A)1)¬A)

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          • #35
            il s'appelle SIDI

            mais si je le dis vous allez encore vous fâcher ...

            alors ....

            c'est quoi la suite ?

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            • #36
              Jha et les aubergines.

              Il fut un temps où Jha ne voulait manger que des aubergines, midi et soir. Sa femme en eut marre et l’emmena voir l’Imam. Ce dernier, après avoir consulté les Livres, leur annonça que celui qui mange des aubergines pendant trente-neuf jours deviendra fou le quarantième. Jha passa toute la journée angoissé. Le soir, il alla au hammam. Durant le massage, il se détendit. Il commença à réfléchir; puis à compter sur ses doigts; puis sur ses orteils ; puis sur les doigts et les orteils du masseur. Tout d’un coup, il se propulsa d’entre les mains du masseur en clamant : «Je ne suis pas fou, et ça fait quarante jours que je mange des aubergines ! » Il sortit du hammam en courant, tout nu, et courut ainsi à travers les ruelles de la médina en criant «Je ne suis pas fou ! Je ne suis pas fou ! », jusqu’à la mosquée, pour annoncer la bonne nouvelle à l ‘Imam.
              ¬((P(A)1)¬A)

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              • #37
                L'Imam Tghacha.

                à la vue de Jha tout nu, l'Imam s'évanouit... d'où le nom du mets...

                Ingrédients:

                * 4 longues aubergines
                * 200 g de raisins de Corinthe
                * 1/2 citron
                * 4 oignons
                * 8 tomates
                * 1 petit bouquet de persil
                * 2 gousses d'ail
                * 1,5 décilitres d'huile d'olive
                * 2 brins de thym
                * 2 feuilles de laurier
                * Sel et poivre

                Préparation:

                Faire tremper les raisins de Corinthe dans un peu de thé tiède. Essuyer les aubergines, sans les peler, les fendre en deux, les évider et inciser la pulpe à 1 cm du bord, en veillant à ne pas percer la peau. Couper la pulpe en petits dés, la mettre dans une jatte avec le jus de citron.

                Éplucher et hacher les oignons. Ébouillanter, peler, épépiner et concasser les tomates. Hacher le persil. Éplucher et écraser l'ail.

                Faire chauffer 4 cuillerées à soupe d'huile d'olive et y mettre à revenir les dés d'aubergine, ajouter ensuite le hachis d'oignon et de persil, puis la pulpe de tomate. Saler, poivrer, ajouter 1 brin de thym et 1 feuille de laurier, couvrir et laisser fondre pendant 20 min. Ajouter alors l'ail et les raisins égouttés. Bien mélanger le tout et cuire encore 5 min. Retirer le thym et le laurier. Préchauffer le four à 160 °C.

                Huiler un plat allant au four. Placer les demi-aubergines évidées dans le plat et les garnir de farce. Verser le reste d'huile tout autour et ajouter un peu de thym et de laurier émiettés, enfourner pendant 30 min.

                Présentation:

                ¬((P(A)1)¬A)

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                • #38
                  Un jour le dhib (chacal) faisait la sièste sous un figuier , un léger vent se leva et une figue bien mûre lui tomba dessus , il s'est réveillé en sursaut en croyant que c'est un chasseur , mais envoyant la figue , il l'a mangé en remerciant Dieu de cette bonne surprise , mais avant de continuer sa sièste , il a prié dieu en lui demandant de lui faire une plus grande surprise que la première . Peu de temps après le chacal ronflait sous le figuier , et tout à coups il a senti son museau chatouillé par qq chose , en ouvrant les yeux , le canon du chasseur lui caressait le museau , Pour une surprise c'est une grande surprise , le chacal a dit yannal elli yatleb raddi wa ma effasserchi ,( malheur à celui qui demande dieu , sans lui expliquer sa demande )

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                  • #39
                    Djeha, son fils et l'âne

                    Bonjour,

                    Celle- là est très connue .

                    Djeha dit un jour à son fils, alors qu'il atteignait sa douzième année :
                    - "Demain, tu viendras avec moi au marché."

                    Tôt le matin, ils quittèrent la maison. Djeha s'installa sur le dos de l'âne, son fils marchant à côté de lui. A l'entrée de la place du marché, Djeha et son fils furent l'objet de railleries acerbes:
                    - "Regardez-moi cet homme, il n'a aucune pitié ! Il est confortablement assis sur le dos de son âne et il laisse son jeune fils marcher à pied."

                    Djeha dit à son fils:
                    - "As-tu bien entendu? Demain tu viendras encore avec moi au marché!"

                    Le deuxième jour, Djeha et son fils firent le contraire de la veille: le fils monta sur le dos de l'âne et Djeha marcha à côté de lui. A l'entrée de la place, les mêmes hommes étaient là, qui s'écrièrent
                    - "Regardez cet enfant, il n'a aucune éducation, aucun respect envers ses parents. Il est assis tranquillement sur le dos de l'âne, alors que son père, le pauvre vieux, est obligé de marcher à pied!"

                    Djeha dit à son fils :
                    - "As-tu bien entendu ? Demain tu viendras de nouveau avec moi au marché!"

                    Le troisième jour, Djeha et son fils sortirent de la maison à pied en tirant l'âne derrière eux, et c'est ainsi qu'ils arrivèrent sur la place. Les hommes se moquèrent d'eux :
                    - "Regardez ces deux idiots, ils ont un âne et ils n'en profitent même pas. Ils marchent à pied sans savoir que l'âne est fait pour porter des hommes."

                    Djeha dit à son fils :
                    - "As-tu bien entendu? Demain tu viendras avec moi au marché!"

                    Le quatrième jour, lorsque Djeha et son fils quittèrent la maison, ils étaient tous les deux juchés sur le dos de l'âne. A l'entrée de la place, les hommes laissèrent éclater leur indignation :
                    - "Regardez ces deux-là, ils n'ont aucune pitié pour cette pauvre bête!"

                    Djeha dit à son fils :
                    - "As-tu bien entendu? Demain tu viendras avec moi au marché!"

                    Le cinquième jour, Djeha et son fils arrivèrent au marché portant l'âne sur leurs épaules. Les hommes éclatèrent de rire :
                    - "Regardez ces deux fous, il faut les enfermer. Ce sont eux qui portent l'âne au lieu de monter sur son dos."

                    Et Djeha-Hoja dit à son fils:
                    - "As-tu bien entendu ? Quoi que tu fasses dans ta vie, les gens trouveront toujours à redire et à critiquer."

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                    • #40
                      Belle histoire Nesma

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                      • #41
                        une autre glanée sur la toile

                        ... Djeha fut sérieusement malade et allait de plus en plus mal. Il appela sa femme et lui dit :
                        - Va et maquille-toi, mets ta plus belle robe et tes bijoux. Reviens et assieds-toi près de moi.
                        Sa femme fut bouleversée et elle répondit :
                        - Djeha, je ne me vois pas en grande toilette alors que tu es très malade. Penses-tu que je sois sans scrupule !
                        - Oh non ! Rétorqua Djeha. Je suis sur le point de mourir. Quand l'ange de la mort viendra, s'il te voit parée et belle, il te préférera à moi et te prendra à ma place, je pense.


                        « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                        • #42
                          Quand l'ange de la mort viendra, s'il te voit parée et belle, il te préférera à moi et te prendra à ma place, je pense.
                          Cadavre Exquis... preuve que Jha était l'avant-garde du surréalisme...
                          ¬((P(A)1)¬A)

                          Commentaire


                          • #43
                            Avant-gardiste

                            C'est qu'il ne faut surtout pas sous-estimer son influence au bon vieux Jha

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                            • #44
                              Un homme tout agité, un sceau d'eau à la main, vint raconter ce qui lui arriva à J'ha.
                              - ya J'ha, ya j'ha, le sceau descend descend, je le remplis, je monte, je monte, il glisse, descend descend, remplis, monte monte, glisse encore, descend descend, remplis, monte monte, glisse encore descend descend....
                              Au bout de la dixième descente du sceau, J'ha s'énerva, leva bien haut sa main et donna une gifle à l'homme.
                              L'homme accourut au cadi et déposa plainte. J'ha fut arrêté et emmené chez le cadi sur le champ.
                              - Explique-toi, j'Ha ! tonna le cadi sous son gros turban.
                              - Ya sidi el Cadi , louons Allah !
                              - Qu'il le soit ! Explique-toi maintenant.
                              - Saluons le prophète
                              - Qu'il le soit ! Allez, va, explique
                              - Louons encore le miséricordieux
                              - Qu'il le soit !
                              - Louons l'omniscient
                              ...
                              Après quelques louanges encore, le Cadi s'énerva et leva sa main et l'abatit sur j'ha mais ce dernier recula et dit:
                              Ya si El Cadi! votre seigneurie s'est irrité de quelquies louanges à Dieu et à son prohphète, et on voudrait que votre serviteur soit patient ?

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                              • #45
                                Mliha hadi ya si Bachi...
                                Dernière modification par Sidi Noun, 06 septembre 2009, 19h16.
                                ¬((P(A)1)¬A)

                                Commentaire

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