Djeha: roublardises, bouffonneries, facéties et autres anecdotes

[Sidi Noun]

Jha, la marmite et la marmite

Jha emprunta une marmite à sa voisine, pour faire cuire la hrira du Ramadan… L’Aïd venu, Jha mit une toute petite marmite à l’intérieur de celle de la voisine et alla lui rendre visite et retourner l’emprunt. Quand la voisine demanda d’où venait la petite marmite, Jha lui répondit : « C ‘est ta marmite qui l’a mise au monde, le 27ème jour du Ramadan. Mabrouk. » Quelques jours passèrent. Jha demanda d’emprunter encore la marmite. La voisine s’empressa et la lui remit. Cette fois, des mois passèrent sans que Jha ne retournât la marmite. Il était presque le Ramadan suivant quand la voisine s’enquérit de son bien. Jha lui répondit que sa marmite était morte:
- Comment ça morte ?
- Morte. Décédée. Passée dans l’au-delà. Feue marmite, après tand d’années sur le feu.
- Mais Jha, tu te payes ma tête ! Comment une marmite peut-elle mourir ?
- Tout ce qui met au monde un jour, meurt un autre.



La voazin à Jha, avec marmite:

[Océane]

... Un jour le sultan décida de forcer tous ses sujets à dire la vérité. Un gibet fut érigé devant les portes de la ville. Un berrah annonça que quiconque entrerait dans la ville devait d'abord répondre à une question qui lui sera soumise. Djeha était le premier de la liste. Le capitaine de la garde lui a demandé :
- Où allez-vous ? Dites-nous la vérité sinon ce sera la mort par pendaison.
- Je vais à ce gibet, dit Djeha, pour y être pendu.
- Je ne vous crois pas.
- Très bien, si j'ai dit un mensonge qu’on me pende de suite !
- Mais ce pourrait être la vérité, dit le capitaine.
- Exactement, dit Djeha, votre vérité.

[absente]

HAHAHAHA FILOU !!!

[Sidi Noun]

Jha sakrane fi drouj

Une nuit, Jha rentra ivre à la maison. Sa femme le gronda. Elle le tança et le sermonna. Puis voyant que Jha avait bu tout le salaire de la journée, elle le traita de tous les noms. D’ivrogne et de mécréant, de bon à rien et de fainéant. Jha resta impassible dans son ivresse, ce qui énerva encore plus sa femme. Elle le menaça de faire sa valise et de retourner chez ses parents. Là. Jha lui lança : «Vas-y ! Ça ne sera pas une grande perte. Tu es tellement laide d'ailleurs. Tellement que, à ta naissance, ta pauvre mère, chagrinée par tant de laideur, préféra adopter une chamelle.»
Un grand silence.
Puis un grand tintamarre.
Les voisins accoururent. Jha ouvrit la porte:
- Ce n'est rien. Juste ma femme qui vient de jeter mon burnous au bas de l'escalier.
- Mais comment un burnous peut faire tant de bruit?
- J'étais encore dedans.

[absente]

Jha le philosophe qui a peuplé nos enfances.

[Sidi Noun]

Jha et comment donner aux hommes….

Prière du Vendredi. Jha sort de la Grande Mosquée. Un mendiant tend la main.
Jha délie sa bourse :
- Dis-moi, es-tu extravagant ?
Le mendiant :
- Oui, Si Jha, je le suis.
- Tu aimes flâner dans les cafés, à fumer et siroter du thé ?
- Oui, Si Jha.
- Et tu aimes te prélasser chaque soir dans le hammam ?
- Oui j’aime bien, Si Jha.
- Je suppose aussi que tu aimes boire et t’amuser avec tes amis dans les tavernes ?
- Oui, Si Jha, j’aime toutes ces choses.
Jha lui tendit cent douros.

Un autre mendiant tend la main.
Jha :
- Dis-moi, es-tu extravagant ?
Le mendiant :
- Non, Si Jha, je ne le suis pas.
- Tu aimes flâner dans les cafés, à fumer et siroter du thé ?
- Non, Si Jha.
- Et te prélasser chaque soir dans le hammam, tu aimes ?
- Non, Si Jha. Le hammam, c’est juste pour faire mes ablutions.
- Je suppose alors que tu n’aimes pas boire et t’amuser avec tes amis dans les tavernes ?
- Non, Si Jha, je n’aime pas ces choses. Je n’aspire qu'à vivre chichement et à me consacrer à la prière.

Jha lui tendit cinq douros.

Le mendiant rouspéta :
- Mais si Jha, pourquoi ? À mon voisin qui mène une vie dissipée tu donnes cent douros, et à moi qui suis pieux tu ne donnes que cinq.
Jha :
- À chacun selon ses besoins, et ceux de ton voisin dépassent largement les tiens.

[absente]

Jha ou la logique
Merci!

[Bachi]

wahd el marra J'ha....
Il était une fois, J'ha...
Bgha idiminaji
il voulut démenager...
mais ma endouch hmar ou ma walou
mais pas d'âne ni rien pour transporter. C'est donc sur son dos que doit se faire le déménagement.
Sa mère le chargea donc de tout le barda, la tente, les couvertures, les marmites, ustensiles etc.. et elle monta elle aussi sur le dos de J'ha.

- Ya mma , tu as oublié les trois pierres du foyer là bas.
Ana mach machi mach machi ( de toutes les façons, moi, je ne bouge pas )

[Zakia]

Un jour Jeha décida d'emmener son fils au marché :

Il s'installa sur le l'âne tandis que son fils suivait. Sur leur passage les gens s'écrièrent : regardez comme il n'a aucun coeur ! Il voyage confortablement installé sur le dos de l'âne tandis qu'il laisse son fils le suivre à pied !
Jeha dit alors : tu as entendu mon fils?

Le lendemain, Jeha fit monter son fils sur l'âne et le suivit à pied. Les gens s'écrièrent alors : regardez comme ce garçon manque de respect et d'éducation ! Il voyage confortablement assis tandis que son vieux père suit péniblement !
As-tu entendu mon fils? dit Jeha

Le lendemain, Ils partirent à nous pour le marché mais cette fois, en traînant l'âne derrière eux. Regardez ces deux idiots, s'esclaffèrent les gens ! Ils ont un âne et au lieu de s'installer dessus et voyager sans se fatiguer, ils le tirent derrière eux !
As-tu entendu mon fils ? Demanda Jeha

Le lendemain, ils partirent encore mais assis tous deux sur le dos de l'âne. Quelle honte ! Clamèrent les gens. Ils ont aucune pitié de leur bête !
Retiens-bien mon fils ce que tu entends dit Jeha.

Ils retournèrent encore au marché le lendemain en portant l'âne cette fois-ci. Mais que ces gens sont idiots ! Ils portent leur âne au lieu que ce soit le contraire dirent les gens.

Et Jeha se tourna vers son fils : as-tu entendu ce que disent les gens?

Quoique tu fasses dans la vie, les gens trouveront toujours à redire et à critiquer !

[Sidi Noun]

Le clou de Jha

en peinture...

[absente]

Jha en peinture!
Elle est de qui?

[Sidi Noun]

Elle est de qui?

de Nasruddin, dit Nez de Qromfel...

[absente]

Merci de nous partager ce clou de Jha par le Nez de Qromfel.
Je ne savais pas qu'il existait des peintures au sujet de mon héros d'enfance

[Sidi Noun]

Jha et le Qalb Ellouz de la voisine.

Jha se plaignit à sa voisine qu’il n’est jamais arrivé à faire Qalb Ellouz. La voisine demanda pourquoi.
Jha répondit :
- Quand j’ai des amandes à la maison, je n’ai jamais de semoule. Et vice-versa, si semoule, pas d’amandes.
La voisine :
- Tu veux me dire que toutes ces années tu n’as jamais eu ces deux ingrédients en même temps?
Jha :
- Oh que si, mais quand il y avait les deux à la maison, c’est moi qui n’y étais pas.

La voisine rit et lui fit faveur… de son Qalb Ellouz.

[Lecondor]

Un homme qui ne peut prononcer une phrase sans dire de gros mots , se prépare à la visite de ses beaux parents le lendemain .sa femme lui a demandé que pendant la soirée avec ses parents , et avant de parler il faut qu'il lui fasse signe discrètement pour l'autoriser à parler . Impossible de résister à la discussion , il se lève et dit , moi j'ai une histoire sympa , vu qu'il parlait peu tout le monde s'est mis à prêter attention . Vas y raconte lui dit tout le monde , alors il se tourne vers le beau père qui est le patriarche , en lui disant depuis le debut de la soirée je n'arrêtais pas de regarder votre chien , et alors lui répondit le beau père ? et alors j'ai trouvé que vos moustaches ressemblent à celles de votre chien .