On connaît tous quelques historiettes de Jha, mais connait-on Jha lui même?
Personnage pseudo historique, Jha est du Levant et du Couchant. Il est présent, sous divers pseudonymes, en Perse et en Turquie; en Grèce et en Macédoine; en Sicile, Calabre et Toscane; à Malte et en Sardaigne; en Égypte et en Berbérie; en Inde et Tartarie; et jusqu’en Chine (où, parait-il, il était allé chercher le savoir.)
On le trouve à Samarcande, bouffon chez Timour le Boiteux, sous le nom de Nasruddin Khodja. À Baghdad, il est Bahloul le Sage, conseiller auprès du Calife des Mille et une Nuits. À Isfahan et en Khorassan, il est Mullah Nasruddin, Qadi et Maître Soufi.
Jha est tour à tour, et parfois à la fois, sot ou rusé, fou et sage, naïf ou averti. Ses plaisanteries, bien que quelquefois grossières, sont souvent subtiles et raffinées. Jha a le verbe facile et la réplique toujours sur les lèvres. Il est l’expression même du trait d’esprit et du bon mot.
Philosophe et critique social, les cibles de ses saillies sont souvent les riches et les nantis indélicats, les marchands véreux et les faux dévots, les qadis corrompus et les muftis peu badins. Se manifestant sous ses autres avatars (en Maghrébie: Bahloul, Ben Sakran, Bou Kerch, Bou Hmar etc…), son imbécilité n’est que feinte et sa naïveté qu’apparente, assurant ainsi sa survie face aux intégrismes. Jha est l’incarnation de l’irrévérencieuse langue tirée de l’inconscient collectif, le côté folâtre de notre âme et sa soupape de sûreté… souhaitons-lui longue vie !
Jha et son âne:
Personnage pseudo historique, Jha est du Levant et du Couchant. Il est présent, sous divers pseudonymes, en Perse et en Turquie; en Grèce et en Macédoine; en Sicile, Calabre et Toscane; à Malte et en Sardaigne; en Égypte et en Berbérie; en Inde et Tartarie; et jusqu’en Chine (où, parait-il, il était allé chercher le savoir.)
On le trouve à Samarcande, bouffon chez Timour le Boiteux, sous le nom de Nasruddin Khodja. À Baghdad, il est Bahloul le Sage, conseiller auprès du Calife des Mille et une Nuits. À Isfahan et en Khorassan, il est Mullah Nasruddin, Qadi et Maître Soufi.
Jha est tour à tour, et parfois à la fois, sot ou rusé, fou et sage, naïf ou averti. Ses plaisanteries, bien que quelquefois grossières, sont souvent subtiles et raffinées. Jha a le verbe facile et la réplique toujours sur les lèvres. Il est l’expression même du trait d’esprit et du bon mot.
Philosophe et critique social, les cibles de ses saillies sont souvent les riches et les nantis indélicats, les marchands véreux et les faux dévots, les qadis corrompus et les muftis peu badins. Se manifestant sous ses autres avatars (en Maghrébie: Bahloul, Ben Sakran, Bou Kerch, Bou Hmar etc…), son imbécilité n’est que feinte et sa naïveté qu’apparente, assurant ainsi sa survie face aux intégrismes. Jha est l’incarnation de l’irrévérencieuse langue tirée de l’inconscient collectif, le côté folâtre de notre âme et sa soupape de sûreté… souhaitons-lui longue vie !
Jha et son âne:
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