Bonsoir
La «Tribune de Genève» a publié vendredi les photos d'Hannibal Kadhafi prises après son arrestation par la police genevoise
Sur ces images d'identité judiciaire, le fils du leader libyen apparaît de face et de profil, la mine sombre et les cheveux défaits.
Le procureur général genevois Daniel Zappelli a bondi en voyant ces photographies. «Je vais ouvrir une enquête contre inconnu pour violation du secret de fonction», a-t-il déclaré à l'ATS. Le magistrat a dit ne pas comprendre pourquoi le journal genevois a publié ces images, surtout «dans le contexte actuel».
Des images sensibles
M. Zappelli a a priori exclu que la fuite provienne du Palais de justice. Ces portraits de face et de profil «ne figurent jamais dans le dossier judiciaire». Chaque citoyen, a-t-il rappelé, a droit au respect de sa personne, notamment celui de ne pas voir dans la presse des photos de lui qu'il ne souhaite pas montrer.
Pierre Ruetschi, rédacteur en chef de la «Tribune de Genève», a justifié la décision du journal de rendre public ces images. Dans cette affaire, a-t-il relevé, la question de l'humiliation est devenue centrale. «Ces photos font partie de l'analyse pour comprendre ce qui se passe».
Un élément d'information
Selon M. Ruetschi, les portraits d'Hannibal Kadhafi sont un témoignage unique sur les conditions de son l'arrestation. «C'est un élément d'information». Le rédacteur en chef n'a pas eu l'impression de jeter de l'huile sur le feu. «Il y a des facteurs bien plus lourds que cette photo dans cette affaire».
La police genevoise doute que la fuite provienne de ses services. «Nous ne transmettons pas ce genre d'images», a insisté son porte- parole Jean-Philippe Brandt. Les photographies prises pour l'identité judiciaire sont en couleurs. Les portraits d'Hannibal Kadhafi publié dans la «Tribune de Genève» sont en noir et blanc.
Du côté du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), on garde le silence sur ces photographies. «Nous n'avons pas l'habitude de commenter les articles de presse», a fait savoir un porte-parole.
source : AP
La «Tribune de Genève» a publié vendredi les photos d'Hannibal Kadhafi prises après son arrestation par la police genevoise
Sur ces images d'identité judiciaire, le fils du leader libyen apparaît de face et de profil, la mine sombre et les cheveux défaits.
Le procureur général genevois Daniel Zappelli a bondi en voyant ces photographies. «Je vais ouvrir une enquête contre inconnu pour violation du secret de fonction», a-t-il déclaré à l'ATS. Le magistrat a dit ne pas comprendre pourquoi le journal genevois a publié ces images, surtout «dans le contexte actuel».
Des images sensibles
M. Zappelli a a priori exclu que la fuite provienne du Palais de justice. Ces portraits de face et de profil «ne figurent jamais dans le dossier judiciaire». Chaque citoyen, a-t-il rappelé, a droit au respect de sa personne, notamment celui de ne pas voir dans la presse des photos de lui qu'il ne souhaite pas montrer.
Pierre Ruetschi, rédacteur en chef de la «Tribune de Genève», a justifié la décision du journal de rendre public ces images. Dans cette affaire, a-t-il relevé, la question de l'humiliation est devenue centrale. «Ces photos font partie de l'analyse pour comprendre ce qui se passe».
Un élément d'information
Selon M. Ruetschi, les portraits d'Hannibal Kadhafi sont un témoignage unique sur les conditions de son l'arrestation. «C'est un élément d'information». Le rédacteur en chef n'a pas eu l'impression de jeter de l'huile sur le feu. «Il y a des facteurs bien plus lourds que cette photo dans cette affaire».
La police genevoise doute que la fuite provienne de ses services. «Nous ne transmettons pas ce genre d'images», a insisté son porte- parole Jean-Philippe Brandt. Les photographies prises pour l'identité judiciaire sont en couleurs. Les portraits d'Hannibal Kadhafi publié dans la «Tribune de Genève» sont en noir et blanc.
Du côté du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), on garde le silence sur ces photographies. «Nous n'avons pas l'habitude de commenter les articles de presse», a fait savoir un porte-parole.
source : AP
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