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Irène ou Kro

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  • #16
    heu .... c'est qui rocco ?
    La tour Eiffel et les Aurès.
    Irène Fatima Zohra.

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    • #17
      Désolé, j'ai pollué le sujet en citant le porc Rocco. Le but était de démontrer le lien entre les amateurs de l'art de Courbet et la pornographie (soft ou hard, sans importance). Il se trouve que Catherine Breillat s'inspire beaucoup de cet art dans ses films.

      Sinon, sans doute que ma réaction est liée à mes "valeurs" mais pas forcement à l'Islam. Un conservateur yankee réagirait sans doute de la même manière!

      C'est clair que le réalisme du tableau y est pour quelque chose!

      @ irene : Tu ne gagnerais rien à savoir qui c'est. C'est un porc!

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      • #18
        Ce sujet devrait se trouver dans la rubrique "bouillon de culture" :smile:

        En tous les cas, je constate que les réalistes dans leurs volontés de montrer la "réalité" telle qu'elle est ont tjs été sujet à polémique.

        ça a été le cas avec le roman "Madame Bovary" de Flaubert (encore un Gustave tiens!) qui a été condamné en 1857 pour son "Réalisme grossier et offensant pour la pudeur"

        C'est dommage qu'on face tjs référence à cette toile dès qu'on parle de Courbet, car il est pour sûr un grand artiste de par toute la richesse de ses nombreuses autres productions, alors que "l'origine du monde" était à la base destinée à la sphère privée.

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        • #19
          Est-il besoin de montrer que Monsieur Coubet était un grand artiste ?



          " Bonjour Monsieur Courbet " 1854 h/t
          musée Fabre- Montpellier



          " Le ruisseau du pont noir " h/t - 1855
          National Gallery - Washington-USA

          Bonne soirée à tous
          irene
          La tour Eiffel et les Aurès.
          Irène Fatima Zohra.

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          • #20
            sabiha:
            C'est dommage qu'on face tjs référence à cette toile dès qu'on parle de Courbet
            Ce n'est pas le cas. Dans les milieux spécialisé, quand on parle de Courbet, on pense à L'Atelier, à L'Enterment à Ornans...etc

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            • #21
              Bonsoir Anakin


              Contrairement à toi, je ne connais aucun personnage du porno

              J'en profite de remercier Kro et Irène, dont je lis avec plaisir leurs échanges très instructifs

              Cordialement

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              • #22
                Bonsoir


                Pour les intervenants interressés par la peinture


                Au temps où les femmes peintres entraient à l’Académie

                Il s’agit d’un résumé d’un article d’Ivan Bizardel *, tiré dans la revue « miroir de l’histoire » datant de mars 1953

                Dans l’ancienne France, les peintres et les sculpteurs se considéraient comme des simples artisans. Les tableaux s’exécutaient souvent en famille. Si l’artiste se souciait de se faire un nom , c’était surtout pour s’attirer des clients et non pour passer à la postérité
                C’est pour cela que de nombreux de tableaux ne furent pas signés

                L’atelier servait en même temps de boutique. Le peintre travaillait souvent avec sa femme, ses enfants et les élèves. Chacun copiait le maître. L’originalité du néophyte se dégageait plus tard

                Les femmes peintres évitaient les sujets historiques et se consacraient surtout aux représentations de fleurs, de nature -morte, et quelquefois au portrait. Elles ne travaillaient que dans l’ombre virile d’un mari, d’un père etc…

                Dès la création de l’Académie royale de la Peinture et de la Sculpture, la femme fut admise, La première académicienne fut
                -Catherine Duchemin qui fut élue en emportant les suffrages avec son tableau : « un panier de fleurs posé sur une table »
                Ensuite
                -Geneviève et Madeleine Boulogne
                (D’après l’auteur, aucune œuvre de ces trois premières académiciennes n’est parvenue parmi nous)
                Mais, en 1706, l’Académie redoutant l’invasion des femmes de plus en plus nombreuses, déclara qu’elle ne recevrait plus de damoiselle en qualité d’Académicienne

                C’est Rosalba Carriera qui rouvrit de nouveau la porte de l’académie aux beaux sexes grâce à sa toile représentant le portrait de Louis XV dont Paris célébrait son talent
                Mais, hélas un bruit courut au sujet des toiles d’une académicienne Marguerite Havermann selon laquelle elle n’y connaissait rien en peinture. L’académie la raya et jura de plus se faire prendre par les manigances des femmes

                C’est ainsi qu’aux cours des quarante années suivantes, les académiciens restèrent entre –eux

                à suivre

                Cordialement :wink:

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                • #23
                  Les femmes reprennent le chemin de l’Académie

                  A l’académie siégeait, Monsieur Vien, apprécié par ses collègues pour son talent et son caractère. L’épouse de Monsieur Vien faisait de la gouache et fignolait des miniatures, occupation fréquente chez les épouses des peintres
                  Madame Vien réussit à convaincre de la Compagnie de la prendre comme académicienne. Pendant une dizaine d’années, elle fut la seule exception

                  Puis survint, une candidature polonaise Madame Anna Terbusch. Diderot ironisait à son sujet car, elle faisait déshabiller ses modèles masculins pour les peindre d’après nature. Elle fut élue à l’académie en présentant : « l’homme au verre de vin ». Trois ans plus tard, une pastelliste, Suzanne Giroust et Madame Anna Vallayer –Coster furent également élues

                  -Un tableau de Suzanne Giroust, « Pigalle » fut longtemps attribué à Alexis Loir
                  -D’Anne Vallayer –Coster , un musée français (le Louvre ?) possède deux natures mortes
                  -1/Les attributs de la peinture et de la sculpture
                  -2/Les attributs de la musique
                  Marie Antoinette possédait plusieurs toiles de cette charmante dame. La réputation de cet excellent « petit maître » a également traversé les mers

                  « Ceci est fort au dessus d’une femme », s’écria Diderot devant ses toiles

                  Le comte d’Agivilliers, un jour écrit une lettre au roi Louis XVI :
                  « Je supplie sa majesté de bien vouloir borner à quatre le nombre de femmes qui pourraient à l’avenir être admises à l’Académie. Ce nombre est suffisant pour honorer leur talent . Les femmes ne pouvant être utiles aux progrès des arts et la décence de leur sexe les empêchant de pouvoir jamais étudier d’après nature etc etc… »

                  Des femmes ripostèrent en signant les œuvres de leurs époux, frères, pères etc…Par exemple , Madame François Boucher inscrivit dans le cuivre une fois son travail terminé :
                  « Epouse soumise s’effaçait devant l’époux glorieux »

                  à suivre :wink:

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                  • #24
                    Deux femmes se font comparer à Van Dyek

                    Dans le courant du XVIII ième siècle, les femmes commencèrent à se détacher du milieu artisanal et familial en suivant l’exemple de Rosalba

                    Abdellaïde Labille , élève de De la Tour et de Vincent fut très douée, mais malheureusement , elle n’a pas eu la place qui lui convient dans la peinture française. Elle a peint les portraits des filles de Louis XV . Elle a rendu hommage en peignant les portraits du sculpteur Pajou, le peintre Vernet et maints autres artistes

                    Préoccupée par la condition de la femme et par la situation des artistes en général, elle écrit un mémoire sur l’organisation des Beaux Arts pour être lu à l’Assemblée Nationale, mais Napoléon Bonaparte quand, il réforma l’académie ne s’inspira pas de son projet et d’ailleurs , il ne trouva pas la moindre place pour les femmes dans la nouvelle organisation de l’Institut

                    Madame Vigée Le Brun demeura pendant une dizaine d’année le peintre officiel de Marie Antoinette , mais lorsque Madame Labille- Guyard s’imposa à l’attention des Académiciens et remporta leurs suffrages , Madame Le Brun fit un procès verbal pour être aussi reçue comme académicienne

                    Quand, la révolution éclata, Madame Lebrun prit le chemin de l’exil

                    Greuze et ses disciples

                    Les deux célèbres disciples de Greuze fut, Marguerite Gérard et Constance Mayer qui se tua en se tranchant la gorge, car, elle aimait Prudhon qui l’aimait aussi, mais qui ne pouvait pas se libérer du lien de son mariage

                    Fort à leur aise derrière leurs chevalets avant la Révolution, elles s’assimilèrent péniblement les leçons de David.La mode néo-classique n’inspira pas les femmes , le romantisme de Delacroix non, plus

                    Une question : existe t-il des femmes algériennes peintres ?

                    Cordialement

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                    • #25
                      Une question : existe t-il des femmes algériennes peintres ?
                      Oui. Baya, puis Baya et enfin Baya.

                      Des artistes femmes contemporaine: Benyahia, Aït El Harra, Aït Ahmed...

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