Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Polémique autour de la garde à vue d'une adolescente

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Polémique autour de la garde à vue d'une adolescente

    Le cas de la jeune Anne survient dans un contexte des plus sensibles, alors que le nombre des gardes à vue, tout comme les conditions dans lesquelles elles se déroulent en France, font polémique. Le 3 février dernier, cette collégienne de Paris était interpellée au saut du lit et conduite au commissariat pour plusieurs heures de garde à vue. Le tout pour une bagarre à la sortie de son collège. La procédure était-elle justifiée ? Sa mère s'est longuement exprimée mardi matin sur France Info, dénonçant une mesure qui plaçait, selon elle, sa fille au même niveau que des "terroristes", alors qu'elle n'avait fait que "s'interposer" entre les protagonistes de la bagarre, et s'indignant des conditions dans lesquelles l'adolescente avait été interrogée. La jeune fille elle-même a assuré qu'elle n'avait pas pu se changer et qu'elle avait été conduite au commissariat en pyjama. Elle a affirmé également avoir été menottée. Des faits démentis par la suite par un représentant du syndicat policier Synergie.







    La jeune gardée à vue était-elle en pyjama, ou, comme l'ont dit des policiers, en jogging ? La garde à vue a-t-elle duré 6h30 (évaluation d'un syndicat de police) ou 11 heures (selon ce qu'affirme sa mère) ? Un certain flou entoure la procédure au coeur de laquelle s'est retrouvée la jeune Anne. Les faits à l'origine de cette procédure remontaient au mardi 2 février : ce soir-là, à la sortie du collège, "une jeune collégienne de 16 ans était agressée et insultée par plusieurs jeunes, scolarisés dans le même établissement", a indiqué la préfecture de police dans un communiqué. "Les effectifs de police, a-t-elle souligné, intervenaient suite à une réquisition du principal du collège et retrouvaient la victime place Gambetta. Celle-ci désignait ses agresseurs, qu'elle connaissait. Les recherches effectuées permettaient d'interpeller un garçon de 14 ans ayant participé à la rixe. Il était placé en garde à vue. L'enquête effectuée très rapidement permettait d'identifier ses trois complices, des jeunes filles de 14 ans également scolarisées dans le collège".

    "Elles nous ont toutes parlé des menottes"

    Toujours selon la préfecture de police, c'est le lendemain que "deux des filles étaient interpellées au collège avec l'accord du proviseur. La troisième, absente de sa classe, était interpellée à son domicile à 10h30. L'ensemble des protagonistes était placé en garde à vue. Un témoin confirmait l'échange de coups réciproques".

    Dans son communiqué, la préfecture de police a tenu à souligner que "lorsque la mère est venue chercher sa fille au commissariat de police, elle n'a fait état d'aucune observation". Elle a assuré que "la mise en cause n'a pas été menottée, ne présentant pas de risque de prendre la fuite". Mais pour la mère de la jeune fille, "C'est faux", et elle assure : "lorsque nous, les parents, sommes venus les rechercher à 20 heures au commissariat, elles nous ont toutes parlé des menottes alors qu'elles n'avaient pas pu se concerter entre elles".






    Dans quelles conditions utilise-t-on les menottes ?

    Pour l'avocat de la jeune Anne, Me Jean-Yves Halimi, les conditions de  l'utilisation des menottes sont très encadrées et limitées "à une dangerosité pour soi-même ou pour autrui et un risque de fuite. S'agissant des enfants, la circulaire 803 de code de procédure pénal dit que le caractère d'exception conféré par la loi au port des menottes et des entraves doit être plus marqué".

    Concernant la tenue de l'adolescente, la préfecture de police souligne encore que "lors de la prise de photographies anthropométriques, réalisées au service, la jeune fille mise en cause était vêtue d'un jogging de couleur prune, d'un tee-shirt gris et d'un pull beige, vêtements qu'elle portait au moment de son interpellation". Rien à voir, donc, avec un pyjama. Sauf que c'est précisément dans cette tenue que la jeune fille avait dormi.

    Selon la loi, un enfant de 13 à 16 ans peut être placé en garde à vue pendant 24 heures, si des indices laissent penser qu'il a commis ou tenté de commettre une infraction. Les trois adolescentes ont été remises en liberté au bout de douze heures pour deux d'entres elles, dix pour Anne. Le garçon a passé, lui, 25 heures en garde à vue. Ils sont tous convoqués chez le délégué du procureur, avec "une lettre d'excuses". Anne est convoquée le 16 mars, selon son avocat. La préfecture de police a annoncé que le préfet de police avait demandé à l'Inspection générale des services, la "police des polices", une enquête administrative pour savoir si une faute avait été commise par la police.


  • #2
    une garde juste sur une simple présomption, ça craint

    Commentaire


    • #3
      NORMALEMENT UN mineur pendant les faits n'a pas à être menotté

      Commentaire


      • #4
        Comme l a dit Lulu...Normalement...

        Mais franchement qu est ce qui est normal en ce moment ?
        Que des momes soient interpellés par la police á l'école ou chez et considérés et traités comme des adultes ?
        Que des momes insultent et font acte de violence envers un corps de metier qui est lá pour faire respecter des lois ?
        Que les lois soient utilisées de maniere differente en fonction de la personne á laquelle elles s appliquent ?

        en lisant les faits divers.....on se demande reellement ce qui est normal ou pas ....

        Commentaire


        • #5
          j'ai été tous aussi choqué que vous mesdames ... c'est une des raisons pour laquelle j'ai lancer ce topic .....
          tout comme le topic des sans abris ....

          que l'ont menottes des jeunes filles juste parce qu'elles ont voulus portez secours à une personne dans le besoins ...
          c'est inadmissible mais il faut remercier le ptit bonhomme sarko et ces bras droit .....

          Commentaire


          • #6
            4 adolescents qui s'acharnent et agressent une autre adolescente ...voila ce qui me choque moi

            la violence , le rackette , les agressions devant les lycées et les collèges , parfois on voit des scènes de violence sans nom , et personne ne bouge ...quand les flics interviennent on crit au scandale des menottes ...c'est tout ce qu'ils méritent ces imbéciles , faut user de la manière forte pour les remettre sur les rails , si jamais ma fille ou mon fils se font agresser de cette manière , je leur arracherais les tripes et je les donne a mon chien ...
            "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

            Commentaire


            • #7
              4 adolescents qui s'acharnent et agressent une autre adolescente ...voila ce qui me choque moi
              dans ce cas la ... il s'agit bien de 3 jeunes filles qui ont porter leurs secours ...
              c'est ce qui est rapporté sur les vidéos
              et c'est cela qui me révolte ....

              quand à la violence gratuite ...
              quelle qu'elle sois est révoltante et inacceptable ....

              Commentaire


              • #8
                j'ai pas regardé la vidéo , j'ai un p'tit problème de connection

                une victime et 4 agresseurs dont 3 filles et un garçon désignait par la victime ..

                "Les effectifs de police, a-t-elle souligné, intervenaient suite à une réquisition du principal du collège et retrouvaient la victime place Gambetta. Celle-ci désignait ses agresseurs, qu'elle connaissait.
                "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

                Commentaire


                • #9
                  bonjour Spacialle .....

                  ce n'est pas du tout la même version des fait qui est donné par le jeune fille ....

                  http://videos.tf1.fr/jt-20h/collegie...f-5684438.html

                  Commentaire


                  • #10
                    ca va encore etre la faute a la police?
                    on fait avec..........

                    Commentaire


                    • #11
                      ouai à prendre avec des pincettes

                      attendons les conclusions de l'enquête

                      mais ça me rappelle l'histoire du jeune homme qui a accusé son prof d'attouchements pour se venger. en fin de compte il a avoué que c'était faux mais entre temps, le prof n'a pas supporté et s'est succidé.
                      et la jeune fille qui a formellemet reconnu son violeur pour se rétracter récemment à cause de remords, seulement ça fait 16 ans qu'il croupi en prison.
                      etc...........

                      alors ne nous emballons pas

                      Commentaire


                      • #12
                        Bonsoir à misn'thmourth

                        ce n'est pas du tout la même version des fait qui est donné par le jeune fille ....
                        ça n'engage qu'elle ... on a pas encore entendu la version de la victime qui là désignait comme l'un de ses agresseurs ...

                        je me demande d'ailleurs pourquoi ils nous donnent pas ça version a elle !
                        c'est tout de même elle la première victime !

                        les médias chialent sur cette sainte ni touche traumatiser par les flics , et on montre aucune compassion envers la victime ...quand l'agresseur devient victime y'a de quoi s'arracher les cheveux
                        "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

                        Commentaire


                        • #13
                          La présomption d'innocence
                          c'est que toute personne est innocente jusqu'à preuve du contraire

                          mis a part cela ..... si cette jeune fille à réellement participer a l'agression il faut que justice sois faite ...

                          mais qui dit vrai ? ...
                          au vue des lectures chacun se renvoie la "balle" ....

                          donc attendons les conclusions ....



                          La garde à vue d'une mineure de 14 ans contestée
                          Le 09/02/2010 à 15h37 GMT
                          PARIS (Reuters) -

                          Le placement en garde à vue à Paris d'une adolescente de 14 ans suspectée de violences suscite des protestations de la gauche.
                          La préfecture de police a annoncé une enquête administrative tout en déclarant la garde à vue régulière et en contestant le récit de l'adolescente. Le patron de la police parisienne, Alain Gardère, a repris les mêmes arguments devant la presse.

                          Cette adolescente a été interpellée le 3 février à la suite d'une plainte d'une élève de 16 ans du collège Gambetta, dans le XXe arrondissement, disant avoir été frappée la veille par quatre élèves, ce qui a occasionné un jour d'ITT (interruption totale de travail).
                          La jeune suspecte a dit mardi sur France Info avoir été arrêtée à son domicile, emmenée au poste de police en pyjama et placée en garde à vue en cellule pendant dix heures.
                          Elle dit avoir été rudoyée verbalement. "Le policier m'a dit 'maintenant, tu vas arrêter de te foutre de ma gueule, sinon je te prolonge de 24 heures'", a-t-elle raconté.

                          L'enquête administrative a été confiée à l'Inspection générale des services (IGS, la "police des polices"), a précisé la préfecture de police.
                          L'adolescente a été arrêtée chez elle car elle était absente des cours, ce qui n'était pas le cas de ses complices présumés, arrêtés au collège, dit-elle cependant dans son communiqué.
                          La jeune fille n'était pas en pyjama et n'a pas été menottée, assure-t-elle. Selon une source proche du dossier, la jeune fille a cependant bien été menottée quand elle a été conduite chez un médecin.
                          Ni l'avocat ni la mère venue chercher la jeune fille n'ont fait d'observations, ajoute la préfecture.
                          Le parquet a précisé que la jeune fille était convoquée le 16 mars pour une procédure se limitant à l'indemnisation de sa victime présumée.
                          DÉBAT SUR LA GARDE À VUE
                          Cette affaire intervient en plein débat sur la garde à vue en France, une mesure policière jugée arbitraire par les avocats et dont l'usage se banalise depuis quelques années.

                          Le député socialiste Claude Bartolone a estimé sur France Info que la garde à vue en question était "une insulte à la démocratie".
                          Les organisations d'avocats français sont parties en guerre depuis plusieurs mois contre le régime de garde à vue.
                          Cette mesure permet aux policiers de placer en cellule et d'interroger à leur guise toute personne pendant une durée de 48 heures pour des affaires de droit commun.

                          Le chiffre officiel est de 577.816 gardes à vue en 2008, une augmentation de 35% par rapport à 2003.
                          Au-delà des conditions de la garde à vue, les avocats mettent en cause l'utilisation de cette procédure à la place d'interrogatoires normaux, sur convocation.

                          Ils estiment que le principe dit de "proportionnalité", impose de lier l'usage de la contrainte à l'ampleur des faits et aux nécessités de l'enquête, n'est plus respecté.
                          Les avocats demandent systématiquement dans toute la France l'annulation des gardes à vue sur le fondement d'arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme concernant l'accès à un avocat. Ils ont obtenu quelques victoires.

                          Le ministère de la Justice conteste l'interprétation qui est faite de ces arrêts concernant la Turquie et estime que le régime français, qui permet l'accès à un avocat pendant trente minutes au début de la garde à vue, sans accès au dossier, est conforme aux normes européennes.
                          La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, entend cependant présenter au Parlement d'ici l'été un projet de réforme qui permettrait à l'avocat d'assister aux interrogatoires à partir de la 24e heure de garde à vue.
                          Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X