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Le jour ou j'ai fait une guerre toute seule ensuite je me suis calmee toute seule en oubliant pourquoi j'ai fait la guerre...heureusement qu'on ne m'a pas ecoutee...
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Les événements qui suivirent l’intervention chirurgicale se sont déroulés à une vitesse vertigineuse, comme si la providence voulait soudain mettre un terme à ce sinistre feuilleton qui faisait souffrir d’innombrables personnes, par un épilogue funèbre. Ahmed, qui était le seul à connaître la vérité, après moi, s’est déplacé à l’hôpital afin de jeter un dernier regard, de garder une dernière image de son jeune frère et de lui dire adieu à jamais. Son épouse et son jeune frère Mustapha ont également fait le déplacement et lui ont parlé une dernière fois. Puis ce fût le tour de Mohamed, son frère aîné qui, en lui rendant visite, s’est empressé de le faire rentrer à chez lui vivant pour qu’il puisse au moins jeter un dernier regard sur ses proches, sa famille et surtout ses enfants qu’il aimait tant, mais en vain, il a été pris de court par la providence, et le destin a voulu que Kamel ne puisse plus jamais revoir ni Ali, son fils aîné, ni le petit Nacer Eddine qu’il aimait à en mourir, ni sa fillette Amal qui, tous, étaient sa seule et unique raison de vivre…
La scène de l’arrivée du cercueil était trop pénible et trop émouvante pour que je puisse la raconter. Il existe en effet des événements tellement émouvants qu’aucune plume au monde ne peut les décrire tout simplement parce que décrire un événement, c’est le matérialiser mais un événement comme cela ne peut être ressenti que par celui qui le vît et le subît. J’appréhendais ce moment fatidique depuis plusieurs jours et surtout la réaction de sa mère qui était imprévisible. Elle aurait tout supporté, tout accepté, sauf de voir son fils revenir parmi les siens dans un cercueil. Mais Dieu en a décidé autrement.
Finalement, peu importe la suite. Le malheur était là dans toute sa grandeur. La veillée funèbre était insoutenable et personne n’a pu cacher sa douleur. Raconter l’enterrement n’avait plus aucun semblant d’importance car, en réalité, ils se ressemblent tous à un détail près, plus le défunt est riche et plus la foule est dense. Mais en ce qui concerne ce détail précisément, Kamel a fait exception à la règle. Il n’était pas parmi les plus aisés de la communauté, loin de là ; Mais il était sans doute l’un des plus humbles, l’un des plus modestes, l’un des plus sympathiques et des plus aimables que Ben Aknoun n’ait jamais engendré. La meilleure preuve de tout cela, c’est le gigantesque rassemblement au domicile mortuaire, l’immense foule qui a suivi son cortège funèbre le jour des funérailles et la grande assistance au moment de l’enterrement. Tous pleuraient Kamel, tous pleuraient cet enfant de Ben Aknoun qui a marqué de son emprunte artistique et humoristique tous les jeunes de sa génération.
Les pelles de terre sèche tombaient une à une sur les dalles qui couvrent le tranché où son corps gisait, inerte. Au rythme des gestes cadencés de ses fossoyeurs, le silence se faisait de plus en plus imposant et on entendait sporadiquement, des sanglots et des cris de lamentation. Le bruit cadencé des pelles avait soudain cessé et avec lui a cessé de vivre Kamel, c’est enchanteur qui a fasciné plus d’un.
Ce que j’ai retenu de ta disparition, Les années de la vie se vident une à une comme les grains d’un chapelet et on ne constate la splendeur d’un voyage que lorsqu’il touche à sa fin, la saveur de l’eau que lorsqu’il y en a plus, la valeur de la santé que lorsqu’on la perd.
La beauté d’un paysage vu du sommet de la montagne n’a de signification que lorsqu’on descend de cette éminence et que l’on se retrouve à son pied. La vie n’apparaît belle que lorsqu’on s’apprête à la quitter…
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Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
C'est bien triste Zac mais comme dis Cintilla, la mort fait partis de la vie : je t'offre ce poeme :
Rencontre
La vie et la mort, séparer pour toujours, Par un hasard, se rencontrèrent un jour ; L’un effrayé du pouvoir de l’autre, et c’est vrai, N’osèrent s’approcher ni de loin ni de prés.
Mais la curiosité l’emporte sur la peur, Et l’un et l’autre, attirés s’approchèrent en sueur, La vie avec son sourire gravé, Dit : « qui es-tu ? Pourquoi cette sensation de familiarité ?
Je t’en prie parle ! ». « - Je suis la mort ! Réponds, dit-elle, celle qui détient le dernier souffle, Je suis celle que tout le monde refoule, Et celle que tout le monde n’en veut pour sort.
Et toi qui es-tu ? Et pourquoi cette étrange sensation M’envahit-elle ? Donne-moi une explication ! » « je suis ce que l’on appelle la vie, je suis la renaissance, le commencement et tout ce qui suit.
Je suis ce qu’on fête et ce qu’on vénère ; Avec amour, on m’attend, avec tristesse, on me quitte. Tout le monde m’aime sur cette terre ; Tout le monde pleure si je pars trop vite » ;
La mort regarde longuement la vie dans les yeux Et lui dit : «- alors, si j’existe c’est grâce à toi et à Dieu ; C’est pour compléter le cercle et lui donner une fin, Et pour donner un sens à l’homme et à son destin. »
La vie sourit et répond à la mort avec un air serein : « - Oui, tu existes pour donner un sens à mon existence, Mais saches aussi, que s’il n’y avait pas de fin, Il n’y aurait pas de commencement, juste le silence ».
Alors je dis : « que malgré nos différences, L’un sans l’autre l’existence n’a pas de sens ! »
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