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Votre relation avec la mort ?

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  • Votre relation avec la mort ?

    Bonjour,

    Loin de moi l'ambition d'instorer une ambiance macabre sur FA, je trouve juste intéréssant de parler de la mort comme concept et la relation qui vous lie:

    _ Ce que vous inspire la mort.

    _ Votre attitude face à la mort d'autrui.

    _ Votre manière d'aborder votre mort à vous, inéluctable.

  • #2
    Argelina

    _ Ce que vous inspire la mort.
    que cela fait partie de la vie, donc j'accepte le concept, que je sois mortel.
    _ Votre attitude face à la mort d'autrui.
    tenter de dédramatiser cela, en expliquant ce que j'ai dis au paragraphe 1

    _ Votre manière d'aborder votre mort à vous, inéluctable.
    J'aimerai m'y préparer, c'est à dire qu'elle attends que je finisse mon boulot, cad amener mes enfants à l'autonomie, sinon je l'attendrait paisiblement, même pas peur.
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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    • #3
      Adh, ta relation avec la mort est elle dans l'esprit de ta religion? Tes croyances t'aident pour arriver à ce genre de réflexion?
      Dernière modification par Argelina, 21 mai 2010, 10h06.

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      • #4
        l'intelligente ile ne me fait aucun effet tellement que j'ai vu les mort et les gens entreint de mourir pour moi c'est devenu quelque chose de trés banale

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        • #5
          Argelina
          Adh, ta relation avec la mort est elle dans l'esprit de ta religion? Tes croyances t'aident pour arriver à ce genre de rélexion?
          C'est de l'ordre du pragmatisme, du bon sens paysan, dicté par les réalités observées. Cela est naturellement le produit de mes observations et expérience, la religion, en fait partie.
          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
          L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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          • #6
            Bonjour le sage,

            Envoyé par Le sage
            l'intelligente ile ne me fait aucun effet tellement que j'ai vu les mort et les gens entreint de mourir pour moi c'est devenu quelque chose de trés banale
            Je crois que moi aussi je suis arrivée à dédaigner la mort. Et ce sans le vouloir vraiment.

            Mes études aidant, je suis emergée de plein fouet dans les pratiques de la mort et les libertés/droits qui en découlent... On a réussit à me faire admettre un mort comme un sujet... Et mon attitude doit avoir le but d'en chercher les motivations et les causalités, de lui faire valoir son droit en tant que mort et les droits de sa famille... Donc, pour moi la mort égale : criminologie, héritage,...

            La mort des autres ne m'affecte pas vraiment. Celle des proches, j'en ai eu qu'une seule expérience et je la ressens plus comme un manque qu'une fatalité malheureuse.

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            • #7
              Haha notre inteligente futur professeur en médecine donc je ne me suis jamais trompé de l'avoir traité d'intelligente et douée pour les études
              bonne réussite l'inteligente

              tu as l'avantage pour la mort en ce qui conçerne tes études

              mais moi je l'ai appris avec la nature mort ou pas c'est la meme chose car celui qui est conscient il doit s'attendre a cette mort qui viendra quand il le faut

              Bonne réussite pour tes études et continue toujour

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              • #8
                Bonjour,

                La mort, j'y pense tous les jours. Et elle me fait peur, non pas pour moi, mais pour mes proches. Si non, me concernant, je n'ai pas peur, seulement que je voudrai accomplir mon devoir envers mon fils et l'accompagner jusqu'à son autonomie.

                Comme on dit chez nous, "el mout moura" la mort est amere, on a beaux se familiariser avec, mais elle reste tjs douleureuse.

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                • #9
                  @ Le sage:

                  Non non Kahtini la médecine !

                  Heuu, d'ailleurs je ne savais même pas qu'en médecine on enseignait l'héritage...

                  Au fait, les gens qui font médecine sont forcément intelligents?

                  Bonne réussite pour tes études et continue toujour
                  Merci, l'idée de m'engager en tant qu'éternelle étudiante ne me déplait pas du tout... alors je te promets de continuer là où le destin m'offrira d'aller....

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                  • #10
                    salam aalikoum

                    Perso je suis totalement désihinibé face à la mort; en ce sens que sachant qu'elle est inéluctable, il est inutile de faire une fixation permanente dessus.

                    Je dirais même que je suis fasciné par le visage des morts qui, une fois éteints, dégagent paradoxalement une lumière de paix et de plénitude qui m'étonnera toujours.

                    Je n'ai donc pas peur de ce phénomène naturel; c'est plutôt la douleur et la souffrance qu'il faut essayer d'éviter ......... autant que possible.
                    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                    • #11
                      _ Ce que vous inspire la mort.
                      la mort fait partie de la vie pour moi
                      _ Votre attitude face à la mort d'autrui.
                      je reste calme ,j'arrive a gérer mais la mort d'autrui m'affectes surtout si c des gens que je connais ,mnt bcp plus depuis de le décès de mon pere .
                      donc pour ma part je penses que toute mort est douloureuse ,bcp plus douloureuse encore que c des proches mais aussi quand c chez autrui.

                      Votre manière d'aborder votre mort à vous, inéluctable.
                      j'y penses mais pas bcp

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                      • #12
                        Votre relation avec la mort ?
                        ben disons qu'on etait tres proche l'un et l'autre ces derniers temps, elle m'a montre un soudain interet, tres collante a mon gout :22: . elle a fini par se lasser de moi, enfin fro now !
                        ....If you're not writting, you're not thinking!

                        The Dice Man.

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                        • #13
                          ...
                          Les pelles de terre sèche tombent une à une sur les dalles qui couvrent le tranché où mon corps gît, inerte. Au rythme des gestes cadencés de mes fossoyeurs, le silence se fait de plus en plus imposant. De ce monde immonde, de toutes les créatures terrestres, de toutes ces absurdités, il ne reste que moi ; avant l’arrivée imminente de ces envahisseurs en miniature qui n’auront pour seule et unique mission que de dévorer mon cadavre et mourir à leur tour.

                          A partir de ce moment là, il n’y aura plus de concept. Plus de notion du temps, plus de rapport, plus rien de ce monde qui faisait entre-déchirer les hommes entre eux. Je ne saurai pas quel âge j’aurais puisque la notion de temps aura disparue, je n’aurai plus ni froid ni chaud, puisque mes sens auront disparus, je ne saurai pas où je suis puisque la notion de lieu n’aura plus de raison d’être ; je ne connaîtrais pas le sens de la nuit ou de la clarté du jour puisque je n’aurai plus de yeux pour voir, ni de cœur pour sentir ni de cerveau pour réagir. Je serais en fait dans un monde où la notion de vie ou de mort serait absurde. Je ne saurais ce qu’est la mort puisque cette nouvelle vie commence justement après mon décès. Je ne saurais aussi ce qu’est la vie puisque j’aurais déjà vécu puis enfouit dans ma tombe.

                          Le bruit cadencé des pelles a soudain cessé ; probablement parcequ’il y a suffisamment de gravier sur ce petit périmètre que j’ai hérité de notre mère la terre. Ni demeure grandiose, ni châteaux, ni richesses infinies, ni fortunes, ni pouvoirs, ni privilèges, tout juste un petit carré de terre et de cailloux que le temps se chargera de faire disparaître à jamais avec le reste du paysage.

                          Voilà que cette foule, immense ou clairsemée, peu importe, repart d’un pas pressé par où elle était venue, avec le sentiment du devoir accompli. Les uns se remémoreront certains bons souvenirs de mon passage sur terre et verseront quelques larmes ou laisseront se dessiner un sourire sur leur visage, puis m’oublieront à jamais ; les autres sont venus, non pas pour me rendre un dernier hommage car ils ne m’ont pas connu, mais uniquement pour faire plaisir aux premiers. La vie a repris ses droits. Sur le chemin du retour, on parle déjà d’autres choses et chacun, à son insu, attend son tour. Tôt ou tard, tous viendront tout prés de moi, en aller simple, sans espoir de retour…

                          Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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                          • #14
                            Salut Zac

                            probablement parcequ’il y a suffisamment de gravier sur ce petit périmètre que j’ai hérité
                            Magnifique description qui rejoint bien le concept de plénitude dont j'ai parlé plus haut.

                            Peux-tu me dire qui a écrit cela stp ? ............ je subodore que c'est un chrétien ........... à cause du gravier ........... hna ghir trab et encore
                            Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                            • #15
                              Salut Scootie. Ce n'est pas un chrétien qui a écrit celà, la suite du texte, que je poste exclusivement pour toi, te le prouvera.
                              Tu n'as pas deviné qui en est l'auteur? aya khalik !!
                              Dans les coutumes des siens, on met du gravier pour la ''finition'' de la tombe.


                              ...Quant à moi, je suis seul maintenant, la foule est rentrée et le reste du monde a disparu. Il n’y a plus que moi et rien ne compte désormais, sauf moi. Ni épouse, ni enfants, ni parents, ni amis, ni proches, plus rien n’a de valeur. J’attends malgré moi l’apparition de la première créature de cet univers nouveau dans lequel je suis tombé.
                              Je ne sais pas comment elle sera faite. Une chose est sûre pourtant, elle me posera une question à laquelle je dois inévitablement répondre et sur laquelle repose mon avenir éternel. Cette créature ne s’intéressera ni à mon âge, ni à ma situation, ni aux biens que j’ai laissé, ni aux affres de ce bas monde, seul l’intéressera mon avis sur Mohamed, le messager de Dieu… D’autres vous diront qu’à ce moment précis de l’examen, il est difficile de garder son calme et sa sérénité mais moi, voyez-vous, j’ai un alibi de granit. Je lui dirais tout simplement que ce messager est tellement cher à mes yeux et à mon cœur de mon vivant que….je portais son nom.
                              Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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