Laurence Ferrari a tenu à justifier son voile lors de l'interview du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, au journal de 20 heures de TF1, lundi 7 juin. "Certains d'entre vous ont visiblement été surpris de me voir hier soir, porter un foulard, (...) lors de l'interview exclusive que nous avons réalisée à Téhéran" a déclaré la présentatrice sur le site de la chaîne de télévision mardi.
"Le port du foulard (et non du voile ou de la burqa) est obligatoire en Iran, qui est une république islamique. (...) Le devoir d'information prime donc sur mes convictions personnelles", écrit Laurence Ferrari en réponse aux nombreux commentaires qu'auraient postés les internautes sur le site de la chaîne.
"Je ne me suis pas posé la question de savoir si cela m'était agréable ou désagréable" avait déclaré plus tôt la présentatrice au Figaro. Toutes les femmes envoyées spéciales dans le pays ont l'habitude de se soumettre à cette obligation. "Christiane Amanpour sur CNN ou Marine Jacquemin, dans le passé, l'ont déjà fait" a ainsi défendu Catherine Nayl, directrice de l'information de TF1 sur le site Internet du Point.
"Il est impensable aujourd'hui, pour une étrangère de voyager en Iran sans porter le voile, si elle ne veut pas finir son séjour dans la sinistre prison politique d'Evin" explique de son côté Armin Arefi, blogueur invité du Monde.fr, qui s'inquiète plutôt du contenu de cette interview. "La journaliste française a offert une tribune internationale 'exclusive' inespérée" au président iranien à quelques jours de l'anniversaire des émeutes meurtrières de juin 2009 estime-t-il. "Mahmoud Ahmadinejad, (...) a réussi en 7 min 31 à se racheter une bonne conduite aux yeux de beaucoup de Français" conclut-il.
Source: Le monde.fr
"Le port du foulard (et non du voile ou de la burqa) est obligatoire en Iran, qui est une république islamique. (...) Le devoir d'information prime donc sur mes convictions personnelles", écrit Laurence Ferrari en réponse aux nombreux commentaires qu'auraient postés les internautes sur le site de la chaîne.
"Je ne me suis pas posé la question de savoir si cela m'était agréable ou désagréable" avait déclaré plus tôt la présentatrice au Figaro. Toutes les femmes envoyées spéciales dans le pays ont l'habitude de se soumettre à cette obligation. "Christiane Amanpour sur CNN ou Marine Jacquemin, dans le passé, l'ont déjà fait" a ainsi défendu Catherine Nayl, directrice de l'information de TF1 sur le site Internet du Point.
"Il est impensable aujourd'hui, pour une étrangère de voyager en Iran sans porter le voile, si elle ne veut pas finir son séjour dans la sinistre prison politique d'Evin" explique de son côté Armin Arefi, blogueur invité du Monde.fr, qui s'inquiète plutôt du contenu de cette interview. "La journaliste française a offert une tribune internationale 'exclusive' inespérée" au président iranien à quelques jours de l'anniversaire des émeutes meurtrières de juin 2009 estime-t-il. "Mahmoud Ahmadinejad, (...) a réussi en 7 min 31 à se racheter une bonne conduite aux yeux de beaucoup de Français" conclut-il.
Source: Le monde.fr
Commentaire