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Abdelkader Luther King - I have Dream

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  • Abdelkader Luther King - I have Dream

    I Have a Dream –

    Il y a cinquante ans, nos martyrs, ont réalise l’indépendance du pays. Cette indépendance d’une importance capitale venait porter lumière, comme une phare d'espoir, aux millions d'Algériens marqués par les flammes d'une injustice foudroyante, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité.

    Mais cinquante ans plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Algériens ne sont pas encore libres. Cinquante ans plus tard, la vie des Algériens reste entravée par la corruption et enchainée par la pauvreté. Cinquante ans plus tard, les Algériens représentent un ilôt de pauvreté au milieu d'un vaste océan de prospérité matérielle. Cinquante ans plus tard, le Algériens languissent toujours dans les marges de la société algerienne, des exilés dans leur propre terre. Alors nous venons içi aujourd'hui pour dramatiser notre condition effroyable.

    Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d'un chèque. Quand les architectes de notre independence ecrivirent les textes de la Déclaration d'Indépendence, ils signèrent un billet à l'ordre de chaque Algérien. C'était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliènable a la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.

    Il est aujourd'hui evident que l'Algérie a manqué a cet engagement quant à ses citoyens. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l'Algérie à passé au peuple un chèque qui revient marqué "sans provisions". Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu'il n'y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d'opportunité nationaux. Alors nous venons exiger paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l' Algérie l'urgence absolue du moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de l’injustice pour prendre le chemin ensoleillé de la justice. Il est temps d'ouvrir les portes de l'opportunité à tous ses enfants. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice jusqu'au rocher solide de la fraternité.

    Que la nation ne tienne pas compte de l'urgence du moment, qu'elle sous-estime la détermination des Algériens, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Algériens ne prendra fin qu'à l'arrivée d'une automne vivifiante qui amenera liberté et égalité. L'annee 2011 n'est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Algériens seront satisfaits seulement de s'exprimer avec force auront un fâcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n'était. L'Algérie ne connaîtra ni repos ni tranquilité tant que les Algériens ne jouissent pas pleinement de leurs droit. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu'au jour où la lumière de la justice arrivera.

    Mais il y a quelque chose que je doit dire à mon peuple, qui sont sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d'actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l'amertume et de la haine pour assouvir notre soif.

    Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique, la force de l'âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les militairess, puisque beaucoup de nos militaires, se sont rendus compte que leur destin est lié au nôtre, et que leur liberté dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.

    Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits, "Quand serez-vous satisfaits?" Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans des maisons dignes de ce nom. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Algeriens ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Non, non-nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchainera comme les eaux, et que la rectitude sera comme une fleuve puissante.

    Je ne suis pas sans savoir que certains d'entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d'entre vous viennent directement des cellules étroites de prison. Certains d'entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissés meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière. Vous êtes les véterans de la souffrance créative. Persévérez dans l'assurance que la souffrance non-méritée vous portera rédemption.

    Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir.

    Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultes et les frustrations du moment, j'ai quand même un rève. C'est un rève profondement enracinée dans le rève algerien.

    J'ai un rève-qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de son croyance: "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."

    J'ai un rève-qu'un jour, sur les collines de terre rouge de ain al hamra, les fils des quartiers popolaires et les fils des généraux pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

    J'ai un rève-qu'un jour le désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

    J'ai un rève-que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par leur relations aux gens du pouvoir, mais par leur unique competence.

    J'ai un rève aujourd'hui.


    J'ai un rève-qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivellé, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.

    Ceci est notre espoir. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberte ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.

    Quand ce jour arrivera, tous les algeriens pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Qassamen, Binazilette Al Mahiqate …."

    Et si l'Algerie veut être une grande nation ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des grandes collines de Ain Al Bagra. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes du Rass Al Halouf. Que la liberté retentisse des hauts Alleghenies de Labraa Natiraten!

    Que la liberté retentisse des Rockies enneigées du Chrea!

    Que la liberté retentisse des beaux sommets de Ain Safra!

    Mais pas que ça-que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Kabylie!

    Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupiniere du Souk Ahrass! Que la liberté retentisse!

    Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les Algeriens, Riches et Pauvres, quelque soit leur ideologie, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du nos parents, "Enfin libres! Enfin libres! Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres!"

    Dernière modification par dzreponse, 30 janvier 2011, 04h26.
    Everything of profound value is evident and simple
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