Yannick Noah a porté plainte, vendredi soir, après la découverte d'insultes racistes et de menaces de mort qui le visaient lui, Jamel Debbouze et la communauté turque de Roanne, ville dans laquelle le chanteur s'apprêtait à donner un concert
Drôle d'accueil pour Yannick Noah, vendredi soir à Roanne (Loire). À son arrivée dans la salle de concert du Scarabée, le chanteur préféré des Français a découvert des insultes à caractère raciste et des menaces de morts peintes sur une table. Des inscriptions qui visaient explicitement Yannick Noah, mais aussi Jamel Debbouze – qui devait se porduire samedi soir dans la même salle - ainsi que la communauté turque de Roanne et qui étaient entourées de croix gammées et signée Phinéas. Ce nom est celui que des groupuscules néo-nazis américains ont l'habitude d'utiliser pour signer leurs messages. Comme l'explique Le Parisien, ce prénom fait référence à un passage de l'Ancien testament et « était déjà apparu à deux reprises en 2004 pour revendiquer une agression raciste et la profanation du cimetière juif de la Mouche, à Lyon ».
Ce n'est pas la première fois que les policiers de Roanne sont confrontés à cette signature : en février dernier, un transformateur de la ville avait été taggué de menaces contre les « Turcs musulmans ». Près de la construction, un pistolet allemand rouillé datant de la Seconde Guerre mondiale et des munitions avait été déposés. En novembre 2010, d'autres inscriptions à caractère raciste et antisémite signées Phinéas et visant, cette fois, un club de foot et la maire de la ville, Laure Déroche, avaient été découvertes sur le mur d'un stade.
Avant son concert, Yannick Noah s'est empressé d'aller déposer plainte à l'hôtel de police de la ville. Son concert a ensuite pu se dérouler dans la meilleure des ambiances.
France Soir
Drôle d'accueil pour Yannick Noah, vendredi soir à Roanne (Loire). À son arrivée dans la salle de concert du Scarabée, le chanteur préféré des Français a découvert des insultes à caractère raciste et des menaces de morts peintes sur une table. Des inscriptions qui visaient explicitement Yannick Noah, mais aussi Jamel Debbouze – qui devait se porduire samedi soir dans la même salle - ainsi que la communauté turque de Roanne et qui étaient entourées de croix gammées et signée Phinéas. Ce nom est celui que des groupuscules néo-nazis américains ont l'habitude d'utiliser pour signer leurs messages. Comme l'explique Le Parisien, ce prénom fait référence à un passage de l'Ancien testament et « était déjà apparu à deux reprises en 2004 pour revendiquer une agression raciste et la profanation du cimetière juif de la Mouche, à Lyon ».
Ce n'est pas la première fois que les policiers de Roanne sont confrontés à cette signature : en février dernier, un transformateur de la ville avait été taggué de menaces contre les « Turcs musulmans ». Près de la construction, un pistolet allemand rouillé datant de la Seconde Guerre mondiale et des munitions avait été déposés. En novembre 2010, d'autres inscriptions à caractère raciste et antisémite signées Phinéas et visant, cette fois, un club de foot et la maire de la ville, Laure Déroche, avaient été découvertes sur le mur d'un stade.
Avant son concert, Yannick Noah s'est empressé d'aller déposer plainte à l'hôtel de police de la ville. Son concert a ensuite pu se dérouler dans la meilleure des ambiances.
France Soir
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