Une fillette de cinq ans a été enlevée, ce vendredi, en bas de son immeuble à Toulouse. Elle aurait été violée par son agresseur.
Les faits
Vendredi 15 avril, une fillette de 5 ans joue dans une aire de jeux de Farouette, un quartier populaire de Toulouse. Elle est en compagnie de ses parents, de ses deux frères et de sa soeur. La mère discute avec une autre maman lorsqu'elle s'aperçoit de la disparition de sa fille.
Aussitôt des recherches sont lancées par les voisins. Au bout d'une heure, les forces de l'ordre sont alertées. Gendarmerie, police et CRS sont déployés dans les environs. "Toute la nuit, près de 200 personnes ont cherché l'enfant partout, car tout le monde la connaissait et on était très inquiets", témoigne Redouan dans Le Parisien. Les battues sont vaines jusqu'à ce qu'un homme ne revienne déposer l'enfant en voiture non loin, des lieux de l'enlèvement.
"Vers 1h15 du matin, un véhicule s'est arrêté non loin du lieu de la disparition, et l'enfant a été déposé par son occupant", a affirmé le procureur de la République, Michel Valet. La voiture est alors prise en chasse par la police et est stoppée à Muret, à une vingtaine de kilomètres de Toulouse. "Il semblerait que l'enfant ait été violée par celui qui l'a enlevée", a-t-il précisé.
L'agresseur aurait été repéré grâce à deux habitants du quartier, Amza et Saïd, 27 et 28 ans, explique La Dépêche du Midi. Alors qu'ils patrouillaient pour rechercher la fillette, ils auraient vu un individu déposer l'enfant à un rond-point et auraient relevé le numéro de la plaque du véhicule.
Le suspect
Placé en garde à vue dans la nuit de vendredi à samedi, l'homme suspecté d'avoir enlevé et violé la fillette de 5 ans a été mis en examen ce lundi. Il est poursuivi pour "enlèvement, séquestration et viol sur mineure de 15 ans en récidive légale". Lors de son audition par les enquêteurs, l'homme aurait reconnu les faits.
La quarantaine, célibataire et sans enfants, il a déjà, selon le procureur de Toulouse, été condamné à deux reprises pour des faits similaires. En 1996, pour viol sur enfant de moins de 15 ans et séquestration pour des faits remontant à 1993-1994. Et en 2009, pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Pour cette dernière affaire, il avait été condamné à 2 ans d'emprisonnement, avec obligation d'un suivi médical pendant 5 ans.
Sorti du centre pénitentiaire de Rennes l'été dernier, l'homme s'était installé près de Muret et "suivait régulièrement des consultations psychologiques et psychiatriques", a ajouté le procureur Valet. La dernière remontait au jour de l'enlèvement de la fillette à Toulouse.
L'information des maires
Ce fait divers "relance un double débat judiciaire", écrit dans un communiqué le député des Bouches-du-Rhône, Richard Mallié. Celui de "l'information des maires, à leur demande, de l'installation sur leur commune d'un condamné pour des faits graves" et "la fin des remises de peine automatique".
"En sa qualité d'officier de police judiciaire, le maire aurait pu ainsi connaître son lieu d'habitation et vérifier si cette personne se trouvait à proximité d'une école ou d'un square d'enfants", explique encore Richard Mallié qui, avec 200 autres députés, a déposé un texte en 2009 relatif à cette problématique.
Source: L'Express
Les faits
Vendredi 15 avril, une fillette de 5 ans joue dans une aire de jeux de Farouette, un quartier populaire de Toulouse. Elle est en compagnie de ses parents, de ses deux frères et de sa soeur. La mère discute avec une autre maman lorsqu'elle s'aperçoit de la disparition de sa fille.
Aussitôt des recherches sont lancées par les voisins. Au bout d'une heure, les forces de l'ordre sont alertées. Gendarmerie, police et CRS sont déployés dans les environs. "Toute la nuit, près de 200 personnes ont cherché l'enfant partout, car tout le monde la connaissait et on était très inquiets", témoigne Redouan dans Le Parisien. Les battues sont vaines jusqu'à ce qu'un homme ne revienne déposer l'enfant en voiture non loin, des lieux de l'enlèvement.
"Vers 1h15 du matin, un véhicule s'est arrêté non loin du lieu de la disparition, et l'enfant a été déposé par son occupant", a affirmé le procureur de la République, Michel Valet. La voiture est alors prise en chasse par la police et est stoppée à Muret, à une vingtaine de kilomètres de Toulouse. "Il semblerait que l'enfant ait été violée par celui qui l'a enlevée", a-t-il précisé.
L'agresseur aurait été repéré grâce à deux habitants du quartier, Amza et Saïd, 27 et 28 ans, explique La Dépêche du Midi. Alors qu'ils patrouillaient pour rechercher la fillette, ils auraient vu un individu déposer l'enfant à un rond-point et auraient relevé le numéro de la plaque du véhicule.
Le suspect
Placé en garde à vue dans la nuit de vendredi à samedi, l'homme suspecté d'avoir enlevé et violé la fillette de 5 ans a été mis en examen ce lundi. Il est poursuivi pour "enlèvement, séquestration et viol sur mineure de 15 ans en récidive légale". Lors de son audition par les enquêteurs, l'homme aurait reconnu les faits.
La quarantaine, célibataire et sans enfants, il a déjà, selon le procureur de Toulouse, été condamné à deux reprises pour des faits similaires. En 1996, pour viol sur enfant de moins de 15 ans et séquestration pour des faits remontant à 1993-1994. Et en 2009, pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Pour cette dernière affaire, il avait été condamné à 2 ans d'emprisonnement, avec obligation d'un suivi médical pendant 5 ans.
Sorti du centre pénitentiaire de Rennes l'été dernier, l'homme s'était installé près de Muret et "suivait régulièrement des consultations psychologiques et psychiatriques", a ajouté le procureur Valet. La dernière remontait au jour de l'enlèvement de la fillette à Toulouse.
L'information des maires
Ce fait divers "relance un double débat judiciaire", écrit dans un communiqué le député des Bouches-du-Rhône, Richard Mallié. Celui de "l'information des maires, à leur demande, de l'installation sur leur commune d'un condamné pour des faits graves" et "la fin des remises de peine automatique".
"En sa qualité d'officier de police judiciaire, le maire aurait pu ainsi connaître son lieu d'habitation et vérifier si cette personne se trouvait à proximité d'une école ou d'un square d'enfants", explique encore Richard Mallié qui, avec 200 autres députés, a déposé un texte en 2009 relatif à cette problématique.
Source: L'Express
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