Mohamed Salem, un chirurgien d’origine algérienne, né en 1957 à Khenchela, a été nommé chevalier de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française.
La médaille lui a été accrochée, le 1er juillet, par Jean-Claude Gaudin, sénateur et maire de Marseille en présence de Naziha, son épouse, et de ses enfants - Souheil, Randa et Jamil. La participation du médecin au secours des sinistrés du séisme de Haïti en 2010 est l’une des raisons qui ont incité les hautes autorités françaises, à leur tête le président Sarkozy, à remettre les plus hauts insignes au docteur Mohamed Salem, chirurgien reconnu par ses pairs. Le parcours de ce praticien, qui exerce à hôpital d’Aubagne, est des plu édifiants. Formé aux universités de Constantine et de Annaba, Mohamed Salem, issu d’une famille de sept enfants, s’est installé à Marseille.
Il poursuivra ses études, en décrochant, haut la main, différents diplômés en chirurgie plastique, qui feront de lui l’un des médecins les plus respectés dans son domaine, pas toujours ouvert aux étrangers, a fortiori quand il s’agit de Maghrébins. Fréquentant les services des grands brûlés, Dr Salem est resté le «fidèle et inséparable» assistant du professeur Guy Magalon, une sommité mondiale en chirurgie réparatrice à l’hôpital de La Conception de Marseille. Le médecin aubagnais opérait, bénévolement et conjointement avec une équipe médicale américaine, 10 à 12 personnes par jour à Haïti.
«Au cours d’un séjour de dix-sept jours à Port-au-Prince, ce chirurgien a soigné bénévolement 117 malades», rapporte un quotidien local qui lui fera des éloges. Respecté par ses collègues, le médecin assure dans un déclaration, rapportée par le même quotidien, que les «opérations se faisaient à la chaîne». Mohamed Salem s’est acquitté de sa tâche comme d’un sacerdoce. Pas question pour cet humanitaire au grand cœur de négliger son métier, auquel il se consacre entièrement. «Je conçois mal un professionnel de santé être payé sans travailler», assure-t-il lucidement.
Nadir Iddir - El Watan.
La médaille lui a été accrochée, le 1er juillet, par Jean-Claude Gaudin, sénateur et maire de Marseille en présence de Naziha, son épouse, et de ses enfants - Souheil, Randa et Jamil. La participation du médecin au secours des sinistrés du séisme de Haïti en 2010 est l’une des raisons qui ont incité les hautes autorités françaises, à leur tête le président Sarkozy, à remettre les plus hauts insignes au docteur Mohamed Salem, chirurgien reconnu par ses pairs. Le parcours de ce praticien, qui exerce à hôpital d’Aubagne, est des plu édifiants. Formé aux universités de Constantine et de Annaba, Mohamed Salem, issu d’une famille de sept enfants, s’est installé à Marseille.
Il poursuivra ses études, en décrochant, haut la main, différents diplômés en chirurgie plastique, qui feront de lui l’un des médecins les plus respectés dans son domaine, pas toujours ouvert aux étrangers, a fortiori quand il s’agit de Maghrébins. Fréquentant les services des grands brûlés, Dr Salem est resté le «fidèle et inséparable» assistant du professeur Guy Magalon, une sommité mondiale en chirurgie réparatrice à l’hôpital de La Conception de Marseille. Le médecin aubagnais opérait, bénévolement et conjointement avec une équipe médicale américaine, 10 à 12 personnes par jour à Haïti.
«Au cours d’un séjour de dix-sept jours à Port-au-Prince, ce chirurgien a soigné bénévolement 117 malades», rapporte un quotidien local qui lui fera des éloges. Respecté par ses collègues, le médecin assure dans un déclaration, rapportée par le même quotidien, que les «opérations se faisaient à la chaîne». Mohamed Salem s’est acquitté de sa tâche comme d’un sacerdoce. Pas question pour cet humanitaire au grand cœur de négliger son métier, auquel il se consacre entièrement. «Je conçois mal un professionnel de santé être payé sans travailler», assure-t-il lucidement.
Nadir Iddir - El Watan.