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La solitude

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  • La solitude

    la solitude a vraiment des avantages???

    Dani

  • #2
    Oui evidemment que la solitude a ses avantages. Ca te peret de faire le point et de te retrouver par rapport à toi mêmeet elle est ausi source de création. La seule chose est qu'il ne faut pas en abuser, sinon bonjour la déprime.
    Definitely better to regret something you did than something you didn't you

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    • #3
      Azul

      La solitude est bonne pour méditer. Va t'asseoir quelque part (dans un parc, au bord d'un champ, d'un lac ou d'une montagne...) et regarde autour de toi, la nature, les animaux, les gens et médite sur la création d'Allah pendant quelques minutes, voire une heure ou deux... Tyu te sentira bien et ta foi augmentera, essaies, tu verras... :wink:

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      • #4
        salut a tous


        oui c est vrai la solitude est parfois une facon de reequilibrer les choses revoir un proges .....des tas de choses mais quand elle devient un poid la ca devient infernal on a tous besoin de sollitude mais pas a en venir de se demander pouquoi on vit dans la sollitude tu peux aussi trover bien d autres chemins en toi tout depend du profond de ta sollitude

        marie made

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        • #5

          slt mes amis
          voici l'histoire de l'ile qui raconte sa souffrance d'etre seule au milieu de l'ocean.
          "Au début, ce fut le chaos. La terre s'est mise à
          gronder et je fus arrachée, transportée, éloignée de mon
          père, de ma mère, du reste de l'archipel.

          J'ai longtemps dérivé sur les océans sans fin. Les
          tempêtes étaient fréquentes et encore aujourd'hui je ne
          sais comment j'ai pu m'en sortir sans me désagréger.

          Puis ce fut le silence. Les éléments se calmèrent. Pas
          immédiatement : cela prit des milliers d'années, des ères
          peut être.

          Je ne dérivais plus. Je m'étais fixée sur une crête,
          au milieu des eaux puisque c'est mon milieu naturel. J'étais
          seule. J'avais eu le temps de pleurer toutes les larmes
          (salées) de mon corps de sable mais je goûtais maintenant la
          solitude.

          J'avais été coincée dans le petit groupe d'îlots de
          mon enfance et j'avais souvent souhaité un cataclysme
          pour rompre cet attachement. Enfin c'était chose faite…
          J'étais seule et bien contente de l'être.

          Les jours s'étiraient lentement au soleil. Une barrière
          de corail s'était accumulée et protégeait ma grève des
          assauts de la mer. Je me laissais dorer la côte.
          Nonchalamment. Les rares pluies suffisaient à combler ma
          verdure et la faune naissante en mon centre : des rongeurs,
          quelques invertébrés et beaucoup, beaucoup d'oiseaux.

          Ils m'intriguaient : s'ils avaient pu voler jusqu'à moi
          en si grand nombre (certains jours, j'en étais couverte et
          leurs cris perturbaient mon sommeil tellurique), c'est que
          je n'étais pas si éloignée que cela d'une autre terre. Peut
          être même d'un archipel, comme celui de mon enfance. Mais je
          me gardais bien de me détacher pour m'en approcher. Je
          n'allais pas renoncer si facilement à ma quiétude.

          Je me fiais ainsi aux éléments pendant des centaines,
          des milliers d'années encore jusqu'à ce qu'un changement dans
          le comportement des oiseaux m'alerte. Moins de pépiements,
          moins de caquètements, moins de plumes,
          moins de graines, moins de nids, moins d'œufs… Moins d'oiseaux !
          Mais pourquoi s'étaient-ils tous enfuis ?

          J'ai mis un certain temps à comprendre que j'avais vieilli
          seule... et, hum ! pas très bien vieilli... Ma faune m'avait fuie,
          parce que ma flore, plus aussi luxuriante que dans ma jeunesse
          ne suffisait plus à sa subsistance. J'étais pelée, sèche, pas
          très avenante.

          Mon appétit pour la solitude m'avait trahi. Depuis
          quelques temps d'ailleurs, je me voyais partir : ma grève
          s'était rétrécie, mangée par le ressac que les coraux
          n'arrêtaient plus. Mes cocotiers n'avaient plus de têtes...
          décapités par les cyclones !

          La sécheresse avait tari mes sources. Je devais faire
          piètre figure au milieu de l'océan. Et maintenant que j'y
          songeais : aucun marin aventureux n'avait jamais foulé mes
          plages d'un pas conquérant. Ah ça ! Je la payais chère ma
          solitude !

          Papa, maman, mes chers frères, mes petits îlots chéris,
          où êtes-vous ?

          Le chagrin était si fort que je résolus de partir à la
          recherche de mon archipel perdu. Et même si je ne devais
          pas retrouver mes proches, je m'arrêterais au premier atoll
          que je croiserais… je leur demanderais de l'aide, je
          m'intègrerais sagement dans leur écosystème, sans faire de
          vagues, comme une gentille petite île du tertiaire que je suis.

          Mais je devais apprendre à mes dépens qu'on ne se débarrasse
          pas de ses sédiments aussi vite. Malgré tous mes efforts pour
          m'arracher à mon milieu, je suis restée figée sur mon talus,
          rivée à ma crête. En exactement 15 789 ans, j'ai bougé de 23
          centimètres… et encore, pas par mes propres moyens : un tremblement
          de terre sous-marin. Il paraît que ça arrive parfois. Enfin,
          tous les 30 000 ans environ.

          Alors j'attends. Seule."


          Personne n'est une île. Nous avons besoin des autres pour
          survivre.
          Même si nous apprécions parfois l'éloignement et la solitude,
          nous restons des animaux politiques, c'est-à-dire des êtres
          qui s'épanouissent au milieu de leurs semblables. Ceux qui
          renoncent au commerce des hommes finissent souvent comme cette
          petite île : ils ne sont plus ravitaillés, dépérissent, se
          sentent frustrés, tentent de vivre sur leurs propres ressources…
          et les épuisent. Contre l'ennui, contre l'affaiblissement :
          ressourcez vous auprès de vos proches, amis ou famille.

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          • #6
            Tres belle et triste petite histoire riquetoi. La solitude a du bon, mais il ne faut pas etre seul tout le temp, juste de temps en temps pour décompresser, méditer...

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            • #7
              salut yassine!
              je voulais exactement a travers cette histoire de faire passer le message au gens qui croient en la solitude eternelle.
              voyons le regret de l'ile de choisir d'etre seule ou bien obligée d'etre seule a chercher de retrouver les siens et qui espere qu'un jour le tremblement de terre fera l'affaire.

              dani

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              • #8
                Ton message est très clair mon frère. Encore merci pour l'histoire de l'ile :wink:

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                • #9
                  Merci Riqutoi pour cette belle et triste histoire, elle montre combien la solitude dépassée peut tuer.
                  Mais la solitude a aussi son cote positif (comme beaucoup l’ont déjà signale) et beaucoup, d’avantages.

                  On a tous besoin de moments de solitudes, pour nous livrer a nous-mêmes, pour bien penser, regarder autour de nous, contempler et surtout voire l’unicité et la puissance de Dieu. Ca nous aide a nous auto-juger, regarder en arrière, revoir notre vie, nos actes pour nous corriger et corriger les erreurs (en cas d’erreurs), demander pardon si s’est nécessaire. La solitude nous apprend la maîtrise de soit, le respect pour soit et pour les autres et surtout l’amour de Dieu.

                  Thirga,

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                  • #10
                    Bien interprété les bienfaits de la solitude Thirga!, bon salut d'abord, moi c Fifi, nouvelle forumiste parmi vous, je trouve que vous abordez là un sujet trés interessant..vous me faites rappeler ma propre personne, ayant déjà 32 ans, mais je préfère tjs être seule..Bon, je dois avouer que depuis mon enfance, je penchais tjs sur mes études et rien que les études, arrivant à la fac, c la même chose, je ne voyais que le diplôme et le travail après...donc pour moi avoir un ami (du genre masculin) pr un but futur était trés éloigné... Une fois travailleuse (après un long chomage..!), je me trouvais différente à la plupart des filles surtout de notre temps, qui courent ici et la bàs pour trouver un partenaire ds leurs vie... Franchement, je me suis jamais précipité sur ce plan, je dirais plutôt que je suis plus lente qu'une tortue..! à chercher ce partenaire qui fait défaut sur cette terre..! Malgré que j'ai eu bcp de prétendants depuis l'âge de 17 ans et jusqu'à ce jour...mais personne ne m'a plu..ou c parce que j'aime d'abord le connaitre, connaitre ses qualités et ses défauts, puis l'aimer...Et pour la 1ère fois que j'essaye de connaitre qlq'1, alors là, je découvre tous les mauvais défauts du monde en lui...j'ai préféré de ne pas continuer pour retourner à ma solitude qui me donne de plus en plus confiance et bonnes pensées..Côté Amitié, je suis du genre qui choisit 2 ou 3 mais bons amis, ça me suffira largement! mais en avoir 10 de bons, c encore mieux, et là j'en doute pas de les retrouver parmi vous!

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                    • #11
                      salut fifi

                      tu n'as pas eu torp de se meler sauf a tes etudes et ta reussite dans ta vie quand tu etais a l'ecole et puis a la fac, une chose qui ne signifie pas que tu etais seule aussi parceque tu avais des amies n'es pas ???
                      conceranant tes relations avec le hommes je pense que si tu essaieras tu trouveras ton destin ideale.

                      Dani

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                      • #12
                        slt

                        celui qui croit avoir trouver en soi-meme de quoi se passer de tout le monde se trompe fort; mais celui qui croit qu'on ne peut se passer de lui se trompe encore d'avantage.

                        Dani

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                        • #13
                          J'adore l'instant où seul , tu n'as dautre possibilité que de parler à toi-même , tt te dire , être obligé de t'écouter !
                          Quand seul dans une église , cathédrale pleine de monde à craquer ( en silence ) , tu fermes les yeux , comme au haut d'une dune de sable , les grains sur le visage en moins , la solitude ne pése plus , elle libére !
                          Oui , la solitude peut être une besoin .
                          Elle ne devrait pas être une évasion /fuite dans la durée !

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                          • #14
                            mais quandonvisdu matin au soir et soir au matinelle a son poid en oret je sais de quoi je parle

                            marie

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                            • #15
                              Dani,

                              Comme la vie est étrange..Je viens de lire cete histoire de solitude et j'en suis boulversée..Sans doute parce que je me vois dans cette état là, en ce moment même...Une lame de fond qui me pousse en delà de moi même sans que je n'y puisse rien...
                              Merci beaucoup

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