Il n'est pas nécessaire d'avoir un diplôme pour surveiller.
L’ensemble des enseignants grévistes de l’université Saâd-Dahlab de Blida ont tenu à dénoncer le comportement de l’administration qui est allée jusqu’à arracher des affiches du CNES ainsi qu’à détruire des banderoles.
La sixième semaine de la grève des enseignants est déjà entamée. Le CNES ne revient toujours pas sur ses positions. Dix-neuf établissements universitaires sont actuellement en grève. Le ministère de l’Enseignement supérieur a déclaré avant-hier que les examens de fin d’année ne seront pas reportés au mois de septembre prochain. M. Benhamouda, de ce même ministère, a officiellement déclaré que la fin de l’année universitaire ne sera prononcée qu’une fois que les examens programmés seront achevés. Le responsable de la communication au ministère de l’Enseignement supérieur a même assuré les futurs bacheliers que la rentrée universitaire se déroulera dans de bonnes conditions. Cependant, le département de Harraoubia avoue le blocage des examens à l’USTHB (université des sciences technologique Houari-Boumediene) et à l’USTO (l’université des sciences technologique d’Oran).
Les enseignants de l’USTHB réitèrent leur détermination à rester en grève jusqu’à la totale satisfaction de leurs revendications justes et légitimes. "Quant à la programmation des examens pour le 24 juin 2006 par le conseil de direction de l’USTHB cela n’engage que l’administration de cette université", déclare la section CNES-USTHB.
L’ensemble des enseignants grévistes de l’université Saâd-Dahlab de Blida, ont tenu à dénoncer le comportement de l’administration qui est allé jusqu’à arracher des affiches du CNES ainsi qu’à détruire des banderoles. L’agression d’une enseignante par des personnes extérieures à l’université sans que l’administration n’intervienne à cet effet. Cette dernière a poussé son zèle allant même jusqu’à envoyer des SMS aux enseignants, les menaçant ainsi "votre dossier est sur le bureau du recteur… vous risquez d’être rayé des effectifs de la Fonction publique".Cette attitude est estimé comme étant la preuve d’une stratégie liberticide qui n’honore pas l’université algérienne. "Une profusion d’affiches en direction des étudiants dévoile clairement que l’intérêt de l’administration n’est que l’organisation formelle des examens", ce sont les propos tenus par un chef de département. Les enseignants témoignent également que des pressions multiples ont été exercées sur les étudiants en sciences économiques où des agents de sécurité les ont obligé à rentrer en salle. Au département de langues, des surveillances ont été confiées à des femmes de ménage. En outre le CNES endosse la responsabilité de tout ce qui se passe dans le secteur de l’université à la tutelle. M.Ihadadène, membre du syndicat, affirme que "la tutelle est responsable du pourrissement, elle s’obstine dans sa position et refuse d’ouvrir le dialogue avec les représentants des enseignants .Les concernés doivent savoir que si les examens seront reportés à la prochaine rentrée universitaire, ce sera un génocide pédagogique si le ministère ne réagit pas dans l’immédiat, ce sera trop tard, les étudiant ne pourront jamais examiner". Les enseignants en grève réitèrent leur position d’annuler purement et simplement tous les examens qui se sont déroulés dans des conditions non réglementaires. Ils appellent les étudiants à la sagesse et à la compréhension. Notons enfin qu’une réunion est prévue aujourd’hui entre les deux parties en conflit, à savoir le CNES et la tutelle ministérielle.
- La depeche de Kabylie
L’ensemble des enseignants grévistes de l’université Saâd-Dahlab de Blida ont tenu à dénoncer le comportement de l’administration qui est allée jusqu’à arracher des affiches du CNES ainsi qu’à détruire des banderoles.
La sixième semaine de la grève des enseignants est déjà entamée. Le CNES ne revient toujours pas sur ses positions. Dix-neuf établissements universitaires sont actuellement en grève. Le ministère de l’Enseignement supérieur a déclaré avant-hier que les examens de fin d’année ne seront pas reportés au mois de septembre prochain. M. Benhamouda, de ce même ministère, a officiellement déclaré que la fin de l’année universitaire ne sera prononcée qu’une fois que les examens programmés seront achevés. Le responsable de la communication au ministère de l’Enseignement supérieur a même assuré les futurs bacheliers que la rentrée universitaire se déroulera dans de bonnes conditions. Cependant, le département de Harraoubia avoue le blocage des examens à l’USTHB (université des sciences technologique Houari-Boumediene) et à l’USTO (l’université des sciences technologique d’Oran).
Les enseignants de l’USTHB réitèrent leur détermination à rester en grève jusqu’à la totale satisfaction de leurs revendications justes et légitimes. "Quant à la programmation des examens pour le 24 juin 2006 par le conseil de direction de l’USTHB cela n’engage que l’administration de cette université", déclare la section CNES-USTHB.
L’ensemble des enseignants grévistes de l’université Saâd-Dahlab de Blida, ont tenu à dénoncer le comportement de l’administration qui est allé jusqu’à arracher des affiches du CNES ainsi qu’à détruire des banderoles. L’agression d’une enseignante par des personnes extérieures à l’université sans que l’administration n’intervienne à cet effet. Cette dernière a poussé son zèle allant même jusqu’à envoyer des SMS aux enseignants, les menaçant ainsi "votre dossier est sur le bureau du recteur… vous risquez d’être rayé des effectifs de la Fonction publique".Cette attitude est estimé comme étant la preuve d’une stratégie liberticide qui n’honore pas l’université algérienne. "Une profusion d’affiches en direction des étudiants dévoile clairement que l’intérêt de l’administration n’est que l’organisation formelle des examens", ce sont les propos tenus par un chef de département. Les enseignants témoignent également que des pressions multiples ont été exercées sur les étudiants en sciences économiques où des agents de sécurité les ont obligé à rentrer en salle. Au département de langues, des surveillances ont été confiées à des femmes de ménage. En outre le CNES endosse la responsabilité de tout ce qui se passe dans le secteur de l’université à la tutelle. M.Ihadadène, membre du syndicat, affirme que "la tutelle est responsable du pourrissement, elle s’obstine dans sa position et refuse d’ouvrir le dialogue avec les représentants des enseignants .Les concernés doivent savoir que si les examens seront reportés à la prochaine rentrée universitaire, ce sera un génocide pédagogique si le ministère ne réagit pas dans l’immédiat, ce sera trop tard, les étudiant ne pourront jamais examiner". Les enseignants en grève réitèrent leur position d’annuler purement et simplement tous les examens qui se sont déroulés dans des conditions non réglementaires. Ils appellent les étudiants à la sagesse et à la compréhension. Notons enfin qu’une réunion est prévue aujourd’hui entre les deux parties en conflit, à savoir le CNES et la tutelle ministérielle.
- La depeche de Kabylie