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C'est l'effet de la memoire selective qui fait qu'on se rappele pas toujours des mauvaises choses. Meme a l'ecole les profs ne s'empechaient pas de corriger severement les enfants, on en rigole aujourd'hui mais au moment des punitions c'etait la peur au ventre ... mon premier jour d'ecole j'ai recu une gifle de la grosse main du con de prof qui couvrait toute ma tete..
Jadis, enfants, on craignait plus les les grandes personnes du quartier que nos propres parents.
Quand on faisait des bêtises on était passible d'une raclée par la première personnes en vue. Essaye le, aujourd'hui, avec les enfants des tes voisins.
Dans le Sud Algérien cela se fait toujours .
Rien n'a changé .
Un pére te dira ," donne lui une fessée, et s'il vient se plaindre je lui en rajoute une autre ".
depuis mon jeune age j'ai entendu parler des lynchages entre quartiers ... (j'ai participe aux exercices de lance pierre) c'est pas nouveau... des crimes y en a eu de tout temps.
Le respect on l'a appris surtout par el makhbat :22: une sorte de respect produit par la peur
Tout est lie par exemple quand les parents eduquent bien leurs enfants ca se repercute sur la qualite de l'enseignement
... Jadis, enfants, on craignait plus les les grandes personnes du quartier que nos propres parents. Quand on faisait des bêtises on était passible d'une raclée par la première personnes en vue. Essaye le, aujourd'hui, avec les enfants des tes voisins ...
Je m'en souviens aussi. Je ne dis pas que certaines bonnes choses ne sont pas disparues, mais j'invite un peu à la raison : penses-tu finalement qu'il étais bon que jadis on se pissait dessus à l'idée de croiser le grand-frère ou le père juste parce qu'on jouait à la babale dans le quartier ? Penses-tu finalement qu'il étais plus sais zmân, du temps où l'on n'osait même pas ouvrir sa gueule en présence d'un adulte ? Je me souviens de ma mère qui interdisait presque à mes sœurs de respirer lorsqu'on avais des invités à la maison ? Personnellement, aujourd'hui j'aimerais n'avoir à lever la main sur aucun enfant, ni celui du voisin ni le mien, et je n'aimerais donc pas que ce temps de qahr et de sévérité revienne !
... Jadis les quartiers ne se faisaient pas la guerre à coup de sabres de de haches et qui se terminent souvent toujours par des meurtres ...
Bon, là je crois que ça reste variable parce que là où j'ai grandi, l'un des premiers meurtres que j'ai "vécu" était celui commis par un voisin sur un autre voisin à cause d'un ... sachet de lait. Ça date des alentours de 1987.
... Jadis, les jeunes respectaient la hiérarchie générationnelle, ce n'est plus le cas aujourd'hui, où les enfants, une fois mariés jettent leurs parents. (Dieu merci ce n'est pas mon cas ni celui de tes parents, j'en suis sûr) ...
Hélas oui, ceci est un de ces changements "vers le pire", tribut qu'on paye à une société de plus en plus matérialiste et individualiste. Je crains que le pire reste encore à venir PAPI. J'espère mourir avant !
... Jadis l'école formait des hommes et des femmes qui acquéraient au moins métier avant de sortir de l'adolescence ...
Tu parles d'une époque ou si peu de femmes travaillaient PAPI ! Aujour'dhui elles sont plus nombreuses que les hommes là où je bosse ! Qui dira d'avant ou de maintenant est-ce le mieux ?!
... Peut-être que je me trompe mais je trouve que les mentalités ont changé négativement ...
Non, non, tu n'a pas tort. Comme déjà expliqué, il faut juste se dire que le changement est propre à la condition humaine, aux individus comme aux sociétés. Aussi, la nostalgie à ce qui fut est aussi normale chez l'être humain que sa passion pour ce qui va venir. Tout ce qu'il y a, c'est qu'il faut relativiser certaines choses et dire que le changement peut aussi se faire vers le mieux parfois ...
Tu sais, je crois qu'il faut toujours relativiser un tant soit peu cette tendance naturelle à la nostalgie. Les humains ont trop tendance à croire qu'avant c'était forcément "mieux" !
Jadis, enfants, on craignait plus les les grandes personnes du quartier que nos propres parents.
Quand on faisait des bêtises on était passible d'une raclée par la première personnes en vue. Essaye le, aujourd'hui, avec les enfants des tes voisins.
Jadis les quartiers ne se faisaient pas la guerre à coup de sabres de de haches et qui se terminent souvent toujours par des meurtres.
Jadis, les jeunes respectaient la hiérarchie générationnelle, ce n'est plus le cas aujourd'hui, où les enfants, une fois mariés jettent leurs parents. (Dieu merci ce n'est pas mon cas ni celui de tes parents, j'en suis sûr).
Jadis l'école formait des hommes et des femmes qui acquéraient au moins métier avant de sortir de l'adolescence.
Peut-être que je me trompe mais je trouve que les mentalités ont changé négativement.
Tu sais, je crois qu'il faut toujours relativiser un tant soit peu cette tendance naturelle à la nostalgie. Les humains ont trop tendance à croire qu'avant c'était forcément "mieux" !
Personnellement, je suis un féru des choses anciennes et je raffole d'histoire et de matières historiques (photos, restitutions, textes ... etc.). Par-contre, je ne m'aventure pas trop à considérer systématiquement un état de fait précédent comme étant meilleur que l'actuel. Une fois, j'ai croisé un texte reprenant le propos d'un vieil algérois dans les années 1890, disant déjà qu'Alger et les algérois n'est plus "comme jadis" et se plaignant de la disparition de la vielle population citadine (hdar) de plus en plus submergée par les kabyles (zouaoua).
Bref, il faut se dire qu'il est dans la nature des choses ici-bas de changer, parfois vers le meilleur et parfois vers le pire.
Merci papi de nous faire découvrir cette Alger (durant sa période coloniale), dans laquelle je n'ai jamais mis les pieds. ^^ Mais faut que je m'y rende inch'Allah depuis le temps que je prévois ça.
Qu'est ce qui a changé dans cette ville selon toi ?
Je ne parle pas de murs mais de mentalité.
Ces vieilles images me rappellent Alger de jadis: Alger de la valeur humaine, Alger de la solidarité et la fraternité communautaire en dépit de la pauvreté et la misère inhérente à l'époque coloniale. Alger du respect des traditions millénaires.
Aujourd'hui je na la reconnais plus.
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Invité a répondu
grrr papi ne me dis pas qu'elle ne l'ai plus, pour moi, il y a toujours un mur, une vue, un pot cassé qui me donnent toujours cette nostalgie
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