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Un porte chars introduit irrégulièrement du Maroc a été saisis par les douaniers algériens à Nedroma à leur grande surprise car aussi habitué qu'ils soient de voir de tout , ce genre d'engin est assez inhabituel.
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L’interception d’énormes quantités de marchandises de contrebande par les différents corps se fait quotidienne. Chaque jour a son lot de soucis aussi bien pour les contrevenants qui risquent gros avec la nouvelle loi de lutte contre la contrebande que pour les éléments qui les interceptent pour les efforts consentis afin de contrecarrer un fléau qui semble loin d’être découragé par les nouvelles dispositions et lois.
La diversité et les nouvelles tendances dans la contrebande se modulent en fonction de l’effort que l’Etat déploie pour tenter de mettre un terme ou du moins un frein au trafic irrégulier transfrontalier, lequel est en passe de connaître la démesure.
Dans ce cadre, l’on cite l’interception avant-hier par les douaniers de 2 individus dans les environs de la daïra de Fellaoucene, transportant 5,5 tonnes de sucre à bord d’un camion destinées à être écoulées à Oran ou Tlemcen. Cette quantité d’un sucre de qualité douteuse importée frauduleusement du Maroc est un exemple de produits qui se «pointent» après la hausse du prix qu’a subie celui-ci à cause de l’imposition du passavant qui s’ajoute ainsi à celle mondiale.
Par avidité de lucre, le génie créateur est des plus vivaces chez ces contrebandiers qui arrivent ainsi à explorer le marché et à trouver des procédés et stratagèmes nouveaux pour le combler. Ainsi, cette fois-ci la nouveauté a été interceptée en début de semaine par les douaniers du côté de Adjaidja (Nedroma). Il s’agit d’un porte-engins (porte-chars) d’une valeur de 350 millions de centimes qui était introduit irrégulièrement du Maroc par 2 individus, lesquels ont réussi à prendre la fuite, et était destiné à être écoulé dans la région.
Par ailleurs, les procédés évoluent de même pour le classique trafic de carburant. A ce propos, l’on cite ce véhicule de marque R25 qui a été intercepté en début de semaine avec à son bord pas moins de 1.200 litres de carburant destinés à être écoulés de l’autre côté de la frontière. Les moyens de transport pour le passage de ce produit vers le Maroc évoluent aussi. Ainsi, le baudet qui est devenu très prisé aux frontières et est ainsi ramené de l’intérieur du pays par des personnes qui se sont spécialisées dans son commerce est devenu le principal moyen pour le passage du carburant à l’autre rive car dressé à traverser seul la frontière dans les deux sens.
Toujours en début de semaine, 700 litres de carburant transportés par 4 baudets sans «maître» ont été saisis. Ces produits nouveaux, procédés ingénieux et moyens astucieux ne sont là en fait que des exemples qui ont été mis à nu par les brigades de douanes de Marsa Ben M’hidi et Boukanoun qui relèvent de la division de Ghazaouet.
Par Le quotidien d'Oran
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L’interception d’énormes quantités de marchandises de contrebande par les différents corps se fait quotidienne. Chaque jour a son lot de soucis aussi bien pour les contrevenants qui risquent gros avec la nouvelle loi de lutte contre la contrebande que pour les éléments qui les interceptent pour les efforts consentis afin de contrecarrer un fléau qui semble loin d’être découragé par les nouvelles dispositions et lois.
La diversité et les nouvelles tendances dans la contrebande se modulent en fonction de l’effort que l’Etat déploie pour tenter de mettre un terme ou du moins un frein au trafic irrégulier transfrontalier, lequel est en passe de connaître la démesure.
Dans ce cadre, l’on cite l’interception avant-hier par les douaniers de 2 individus dans les environs de la daïra de Fellaoucene, transportant 5,5 tonnes de sucre à bord d’un camion destinées à être écoulées à Oran ou Tlemcen. Cette quantité d’un sucre de qualité douteuse importée frauduleusement du Maroc est un exemple de produits qui se «pointent» après la hausse du prix qu’a subie celui-ci à cause de l’imposition du passavant qui s’ajoute ainsi à celle mondiale.
Par avidité de lucre, le génie créateur est des plus vivaces chez ces contrebandiers qui arrivent ainsi à explorer le marché et à trouver des procédés et stratagèmes nouveaux pour le combler. Ainsi, cette fois-ci la nouveauté a été interceptée en début de semaine par les douaniers du côté de Adjaidja (Nedroma). Il s’agit d’un porte-engins (porte-chars) d’une valeur de 350 millions de centimes qui était introduit irrégulièrement du Maroc par 2 individus, lesquels ont réussi à prendre la fuite, et était destiné à être écoulé dans la région.
Par ailleurs, les procédés évoluent de même pour le classique trafic de carburant. A ce propos, l’on cite ce véhicule de marque R25 qui a été intercepté en début de semaine avec à son bord pas moins de 1.200 litres de carburant destinés à être écoulés de l’autre côté de la frontière. Les moyens de transport pour le passage de ce produit vers le Maroc évoluent aussi. Ainsi, le baudet qui est devenu très prisé aux frontières et est ainsi ramené de l’intérieur du pays par des personnes qui se sont spécialisées dans son commerce est devenu le principal moyen pour le passage du carburant à l’autre rive car dressé à traverser seul la frontière dans les deux sens.
Toujours en début de semaine, 700 litres de carburant transportés par 4 baudets sans «maître» ont été saisis. Ces produits nouveaux, procédés ingénieux et moyens astucieux ne sont là en fait que des exemples qui ont été mis à nu par les brigades de douanes de Marsa Ben M’hidi et Boukanoun qui relèvent de la division de Ghazaouet.
Par Le quotidien d'Oran