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À la veille de l’Aïd, les armes en plastique inondent les étals : jouet à recommander pour un enfant ?

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  • À la veille de l’Aïd, les armes en plastique inondent les étals : jouet à recommander pour un enfant ?

    Est-ce le jouet à recommander pour un enfant ?

    Les rues de Bouira connaissent, à l’approche de l’Aïd, la prolifération de points de ventes anarchiques de jouets.


    Sur les étals un phénomène en expansion : Les armes en tous genres en plastique. ça va du simple pistolet au sabre en passant par de tas de models automatique. Et ça se vend comme des petits pains. Peut-être par ce qu’ils sont de prix moindre ? Pratiques ? où le choix fait défaut ? Ou encore l’enfant en raffole tout simplement, influencé qu’il est, par ce qu’il consomme au quotidien à travers les séries policières de la télévision. Mais est ce là des jouets à recommander à un enfant ? Des jouets qui font l’apologie de la violence dans toutes ses formes. Des pistolets, fusils à pompe, mitrailleuses et arbalètes, pour ne ce citer que ceux-là. Mais ils font tout de même le bonheur des enfants. D’ailleurs, ces derniers prennent un malin plaisir à cibler les passants. Ce phénomène de banalisation de la violence auprès des enfants est devenu assez récurant, pour ne pas dire symptomatique d’une société qui voue «un culte» sans bornes aux armes malgré qu’elles soient en plastique. Ainsi, plusieurs interrogations s’imposent d’elles-mêmes : À qui incombe la responsabilité de cette prolifération alarmante ? Aux parents qui cèdent au moindre caprice de leurs rejetons? Aux autorités qui ne contrôlent pas, ou pas suffisamment ce commerce? Et aussi, cette débauche d’armes, même factice, peut-elle avoir une incidence sur la psychologie de l’enfant ?

    La culture de «l’enfant roi» mise à l’index

    Une nette recrudescence du «trafic d’armes factices» a été constatée, ces derniers jours du mois de carême, au niveau des artères commerçantes de la ville de Bouira. La plupart des commerçants ne cherchent que le profit et le gain, sans se soucier des retombées néfastes sur le consommateur final, à savoir l’enfant. Tout en sachant que, ce dernier, n’est pas encore en mesure de distinguer le bon du mal. Ni délimiter les frontières entre le ludique et le dangereux. En effet, certains parents n’hésitent pas, une seule seconde, à offrir à leurs enfants leur première arme. Ils ont font carrément des «portes flingues« en culotte courte. Ce triste constat a été relevé au niveau de plusieurs magasins de jouets de la ville, où certains parents sont complètement pris «en otage» par leurs propres gosses. Le topo est aussi puéril qu’efficace: « Tu m’achètes mon pistolet, sinon… ». Ce chantage affectif est quasiment payant à tous les coups. Puisque après quelques bouderies et autres jérémiades, les enfants repartent, sourires aux lèvres, avec leur arsenal. Pour leur part, les parents interrogés avouent clairement leur impuissance face au «diktat» des enfants. « Vous avez vu? Il m’a fait toute une scène pour que je lui achète un fusil », dira un père, rencontré à proximité d’un des grands bazars de Bouira, d’un ton quelque peu confus. À quelques pas de là, à la cité des 1100 logements, certaines mères de familles n’attendent pas que leurs enfants les mettent devant le fait accompli, alors elles prennent les devants! « Tu veux qu’elle mitrailleuse? Celle à ventouse ou bien à billes? », lancera une mère à son enfant à peine âgé de 5 ans. Aussitôt la transaction faite, sa maman s’exclamera : « Ouf! Ainsi j’aurais la paix pendant toute la semaine ». Interrogée sur le fait que ce pistolet pourrait blesser des gens y compris son propre fils, notre interlocutrice, visiblement préoccupée que par son propre bien-être, répondra d’un air nonchalant : « Ce n’est pas comme s’il avait une vraie kalachnikov! Ce n’est qu’un jouet! ». À l’inverse, d’autres parents refusent catégoriquement de céder aux exigences de leurs petits. Pour ce faire bien comprendre, ils n’hésitent pas à se remettre à la bonne vieille méthode de la fessée, afin de calmer les ardeurs des ‘’pistoleros’’ herbe. « À mon avis, acheter une carabine à un enfant, c’est lui montrer sciemment le chemin de la violence », dira ce père de famille. Et d’ajouter : « Je suis le seul responsable de mes gosses. Si je commence, dès leur plus jeune âge, à leur inculquer comment doit-on appuyer sur une gâchette, il ne faut pas s’étonner par la suite, qu’ils aient un penchant vers les armes et la brutalité en général ». Ces exemples parmi d’autres, reflètent globalement une certaines passivité, voire l’insouciance de certains parents face à ce phénomène.

    Quand le contrôle fait défaut...


    Si cette marchandise n’envahissait pas nos étales et nos ruelles, via le commerce informel, les parents auraient un alibi en béton pour ne pas approvisionner nos chères têtes brunes en M16, fusils à pompe, kalachnikov et autres attirails. Cependant, aussi bien les services de l’APC que ceux de la direction du Commerce sont «complices» dans cette débandade. Si on prend l’exemple du commerce informel, qui faut-il le rappeler, est le principal pourvoyeur de ces armes, il est carrément toléré par la municipalité durant cette période de pré-l’Aïd. Ce laxisme de circonstance a permis à certains pseudo-commerçants d’alimenter les ruelles et les trottoirs en jouets dangereux. L’exemple le plus illustrant de cette passivité des services de l’APC, on le retrouve au niveau du quartier Aissat Idir, ex-rue de France, un des hauts lieux de l’informel du chef-lieu de la wilaya. Là, on trouve un véritable arsenal de guerre en plastic à même le sol et à des prix défaillants toutes concurrences. Certains vendeurs, à la sauvette, osent narguer les patrouilles de polices en prétextant qu’ils ont été «autorisés» par l’APC jusqu’à la fin de ce mois. Chose qui exaspère les agents de l’ordre. Pourtant, au début de ce mois de carême, la DCP de Bouira avait annoncé que « 42 brigades, composées de 84 agents, sont mobilisées durant tout le mois sacré pour veiller au bon déroulement des activités commerciales ». Il est difficile à croire qu’avec autant d’éléments affectés à la surveillance des commerces, la direction responsable ne puisse stopper un tant soit peu ce flux de gadgets qui nuisent à plus d’un titre à la santé et la sécurité des citoyens. Car un petit tour au niveau des urgences suffit pour se convaincre des dégâts que provoquent ces pistolets. D’ailleurs, certains commerçants indiquent clairement qu’ils n’ont jamais été inquiétés par le passage des contrôleurs.

    «C’est une spirale infernale !»

    D’après nombre de spécialistes, cette profusion de jouets « subversifs », peut entraîner des perturbations, voire des complications psychologiques et psychiques chez l’enfant. Ainsi, d’après le Dr Bahri, pédopsychiatre, les facteurs précédemment cités, à savoir le manque de l’autorité parentale et les négligences en matière de vigilance de la part des organismes de contrôle, conjugués à d’autres éléments inhérents à l’environnement de l’enfant, peuvent faire de ce dernier un sujet à l’agressivité sous ses divers formes. « La banalisation de la violence par des armes en plastiques ou bien un autres signe la caractérisant, peut avoir des conséquences très regrettables sur l’enfant. Ce dernier, ne conçoit pas l’arme comme un outil dangereux pour lui et pour autrui. Pour lui, c’est un instrument de jeu et de distraction qui peut s’avérer par la suite un élément déclencheur d’une brutalité sans limites. C’est la porte d’entrée vers une spirale infernale », s’est-elle alarmée.
    À la question, comment se manifeste cette violence ? Notre interlocutrice dira : « L’agressivité se manifeste par des comportements d’agression que l’on observe dans de nombreuses pathologies ou à travers de nombreux symptômes comme le mensonge ou les conduites à risques. L’agressivité peut concerner soit même (actes auto-agressifs) ou autrui (hétéro-agressif) ». Selon cette spécialiste, les parents ont un rôle « primordial » à jouer, afin de préserver leurs enfants de toutes ces déviances. « Dans le cas qui nous intéresse, à savoir la banalisation de violence par les armes en plastiques, ils doivent imposer leur autorité et surtout éviter ce qu’on appelle les carences éducatives (démission parentale, ndlr) ou encore les carences affectives, ce qui conduit inéluctablement à trouver refuge au sein de la violence, puisqu’elle a été rendue anodine par les gadgets qu’on retrouve un peu partout », dira-t-elle.

    Ramdane. B.La Dépêche de Kabylie

  • #2
    Pour ce faire bien comprendre, ils n’hésitent pas à se remettre à la bonne vieille méthode de la fessée, afin de calmer les ardeurs des ‘’pistoleros’’ herbe.
    vous leur en mettez une de ma part aussi...........:22:.........pi un taquet aussi aux inventeurs de ces "jouets "a le con!..............ha pi aussi a ceux qui les vendent aussi,en plus pour l'aid...........:22:.........monde de cons!:22:
    on fait avec..........

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    • #3
      Enfant ,on a tous jouer aux cowboys et aux indiens , ce n'est pas pour autant qu'on est tous devenus des assassins
      ça ne sert à rien d'interdire ces jouets en plastique , un mome avec son imagination d'enfant trouvera toujours un moyens pour faire pan pan avec ces camarades
      "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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      • #4
        Bof, ce ne sont que des jouets.

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        • #5
          depuis toute petite je me rappelle très bien que les garçons avaient le henné sur le pouce et l'index pour faire genre kaboussa , maintenant ça c'est amélioré avec el moukahla wel kaboussa en plastique c'est tout

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          • #6
            ça va elles sont en plastoc, aux States ce sont des vrais....

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