Dans une lettre ouverte adressée au chef de la diplomatie algérienne, il se plaint de ces pratiques. C’est en voulant renouveler son passeport que Djaffar L., s’est aperçu que pour s’acquitter des droits de timbre, le ressortissant qu’il est, était soumis à un “taux fixe-fluctuant”, spécial affaires étrangères. Interrogé à ce sujet, le chargé de la communication au niveau du ministère des Affaires étrangères, a expliqué hier qu’en effet, la Banque d’Algérie fixait un taux de change applicable dans l’ensemble des représentations à l’étranger en vue de mettre à l’abri, les ressortissants d’éventuels fluctuations du marché. Joint au téléphone hier, M. Bessaha a affirmé que “les Affaires étrangères ne pouvaient pas suivre le cours officiel. C’est plutôt un taux fixe établi par la Banque centrale qui est en vigueur. Si on ne le fait pas, on risque de pénaliser l’ensemble des Algériens vivant à l’étranger. Cette pratique est à l’avantage des ressortissants”. Seul problème, c’est que le plaignant s’est heurté à l’intransigeance d’un préposé, qui lui a imposé “un tauxfixe- fluctuant”. S’agit-il d’une incompréhension de la mesure arrêtée par le département de Belkhadem ou de pratiques douteuses ? Dans la lettre adressée au chef de la diplomatie, Djaffar L., architecte vivant en France explique “voulant régler le prix d’un timbre pour renouveler mon passeport, le caissier me demande 60 euros, en me précisant “en liquides”. En vérifiant les données, j’ai constaté la présence de deux timbres de 1000 DA. Autrement dit, on paie le même tarif qu’en Algérie pour la délivrance du même document. Ce qui n’est pas normal, c’est que 60 euros valent 5910 DA. Du coup, la précision en liquides prend bout son sens”. Intrigué et voulant avoir plus de détails, le ressortissant n’aura comme seule explication, que ce sont les directives. Le ressortissant n’était pas à son unique surprise. Dans sa lettre, il explique “je fais remarquer à l’employé qu’à première vue, les taux de change varient en fonction des documents puisque pour un passeport ou une carte d’identité nationale, le dinar vaut 0,030 euro, pour toutes les autres pièces, il passe à 0,165, mais pour un visa de trois mois, on grimpe à 0,182 tout en étant 15 fois en deçà du taux de change officiel”. Avant de s’interroger au sujet des véritables dessous de cette affaire. “Où va la différence ? Et pourquoi refuser de mettre la véritable équivalence en timbres fiscaux sur les documents administratifs. Cela ferait cesser toutes les interprétations désobligeantes ? De plus, cela innocente vos employés accusés à tort de mettre les euros dans leurs poches”. Le plaignant ne se contente pas de laisser exploser sa colère, il ajoute “à votre décharge, je dirai que cette pratique vous a précédé au ministère des Affaires étrangères, qu’elle est l’œuvre de l’ancien régime à perpétuité, mais que vous mainteniez au nom de la continuité. Comme si rien n’avait changé depuis octobre 1998” et d’enchaîner : “Monsieur le ministre, avez vous tenté, fusse un jour, de mettre en balance ce que vous rapporte votre taux de change arbitraire et ce, que cela coûte au pays en perte de confiance du citoyen en ses institutions”. Un appel qui résume l’incompréhension des ressortissants algériens à l’étranger vis-à-vis d’une mesure qui a été ou mal comprise ou sciemment détournée de sa vocation première.
http://www.lesoird***********/articl...5879&cid=2
Triste comportement de nos services consulaires !!
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