Comment le petit Abdallah a été tué par son père
La violence gagne, de plus en plus, les foyers algériens.
Cet état de fait confirme que les Algériens vivent réellement une période d’après-guerre.
L’affaire du petit Abdallah, frappé à mort par ses parents et abandonné dans une décharge publique, après l’avoir enveloppé dans des sous-vêtements de sa maman et enterré dans un sac rouge, renseigne une fois de plus sur «la frénésie» qui frappe notre société. Abdallah a été tué, vendredi dernier, son père est en prison et sa mère est en liberté provisoire.
Le père du petit Abdallah âgé seulement de trois ans, a reconnu auprès des gendarmes qu’il avait frappé à mort son enfant. «Il s’est réveillé vers les coups de trois heures du matin pour prendre son biberon, il a été servi comme d’habitude, mais quelques instants plus tard, il en a demandé un autre, j’ai demandé à sa mère de le lui faire, mais elle a refusé de se lever, donc j’ai pris la peine de lui préparer un deuxième biberon. Ce n’est pas fini notre enfant aime boire du lait, il demanda alors un troisième biberon (...). C’est à ce moment-là, que je me suis emporté», se lamente le père en décrivant avec froideur, la scène auprès des gendarmes «j’ai plaqué mon enfant contre le mur, comme vous voyez, exactement à cet endroit et je lui ai donné deux gifles au visage... Je savais qu’il avait reçu un coup à la tempe et qu’il voyait plus rien... Mais à ce moment-là, il n’avait pas encore perdu la vie». Le père de la victime affirme avoir donné de l’eau sucrée à son enfant après l’avoir frappé. «Ce n’est que vers l’aube que j’ai remarqué que mon enfant avait changé de couleur. Il avait un visage bleu mais je n’ai pas pensé qu’il allait mourir».
Selon son père, Abdallah a succombé à ses blessures juste après l’aube. «J’ai tout de suite constaté que mon enfant ne bougeait plus, j’ai essayé de le secouer mais sans succès pourtant son coeur battait encore... Après j’ai vu qu’il était mort». Le père dira encore: «quand Abdallah se réveille le matin, il ne parle ni à sa mère, ni à moi-même, on le prendrait pour un adulte». Il revient sur ses propos pour dire que «je n’ai jamais pensé que deux gifles pouvaient tuer mon enfant»
Si ce personnage qui, en apparence, jouissait de toutes ses facultés mentales, ne pensait pas que ses gifles seraient mortelles, sa femme, par contre, a affirmé que les gifles de son mari sont hyper-violentes à tel point qu’elles sont capables de tuer un adulte. De toutes les façons, les photos de l’enfant mort prouvent que Abdallah avait reçu plusieurs coups, les traces de violence sont partout sur son corps (des ecchymoses et du sang). Zohra, la mère d’Abdallah affirme avoir assister à la scène. Elle a confirmé que son enfant a été frappé par son père pour une histoire de biberon. Cette dernière, couvrant à moitié sa tête d’un foulard, était à l’intérieur de sa maison sise aux Eucalyptus, au moment de l’interrogatoire. Les parents âgés respectivement de 30 et 37 ans sont originaires de Boussaâda, ils vivaient dans une maison un peu exiguë, au niveau du rez-de-chaussée d’un immeuble pas très bien aménagé. Le père travaillait comme plombier. Zohra avec son petit bébé de quatre mois défendait encore son mari «c’est moi qu’il l’ait influencé, je l’ai empêché de se rendre... Sincèrement j’ai pensé à ma vie, à celle de ma petite fille et à ma maison et je n’ai pas pensé, un instant, à mon enfant (...). J’étais bloquée dans ma tête». Très sûre d’elle, elle reprend «mon mari n’a pas prémédité son crime mais l’a tué sur un coup de colère, c’était une erreur».
Un crime avec préméditation ou un accident, une chose est sûre pourtant: les parents n’ont pas jugé utile de transporter leur enfant à l’hôpital pour le sauver, pourtant ils avaient suffisamment de temps pour le faire. Ils ont enveloppé l’enfant dans des sous-vêtements pour le dissimuler dans un sac et l’ont abandonné dans la décharge publique d’Oued Smar. Pis encore, l’auteur du crime affirme qu’il avait déposé le sac dans un endroit visible pour que son enfant puisse être enterré. Et pour éviter toute suspicion à leur endroit, ils ont improvisé un scénario. Zohra s’est rendu le matin, à la clinique des Eucalyptus pour, soi-disant, vacciner sa fille, puis elle s’est rendue à la police pour les informer de l’enlèvement de son enfant, accusant la concierge de la polyclinique. Les parents d’Abdallah sont allés même jusqu’à afficher la photo de leur enfant à travers l’ensemble des mosquées de la localité, informant la population des Eucalyptus de l’enlèvement de leur petit enfant.
L’enquête minutieuse menée par les services de la gendarmerie d’El-Harrach a permis de démasquer rapidement les auteurs du crime. Les parents de la victime ont été présentés, hier, au parquet de Larbaâ. Le père a été placé sous mandat de dépôt et la mère a bénéficié d’une liberté provisoire pour la garde de sa petite fille. Elle est actuellement chez ses parents.
J'aurai cru tout entendre dans ce bas monde :22:
in le QO du 29-11-2004
@ modérateurs du forum
Désole pour le copier/coller
La violence gagne, de plus en plus, les foyers algériens.
Cet état de fait confirme que les Algériens vivent réellement une période d’après-guerre.
L’affaire du petit Abdallah, frappé à mort par ses parents et abandonné dans une décharge publique, après l’avoir enveloppé dans des sous-vêtements de sa maman et enterré dans un sac rouge, renseigne une fois de plus sur «la frénésie» qui frappe notre société. Abdallah a été tué, vendredi dernier, son père est en prison et sa mère est en liberté provisoire.
Le père du petit Abdallah âgé seulement de trois ans, a reconnu auprès des gendarmes qu’il avait frappé à mort son enfant. «Il s’est réveillé vers les coups de trois heures du matin pour prendre son biberon, il a été servi comme d’habitude, mais quelques instants plus tard, il en a demandé un autre, j’ai demandé à sa mère de le lui faire, mais elle a refusé de se lever, donc j’ai pris la peine de lui préparer un deuxième biberon. Ce n’est pas fini notre enfant aime boire du lait, il demanda alors un troisième biberon (...). C’est à ce moment-là, que je me suis emporté», se lamente le père en décrivant avec froideur, la scène auprès des gendarmes «j’ai plaqué mon enfant contre le mur, comme vous voyez, exactement à cet endroit et je lui ai donné deux gifles au visage... Je savais qu’il avait reçu un coup à la tempe et qu’il voyait plus rien... Mais à ce moment-là, il n’avait pas encore perdu la vie». Le père de la victime affirme avoir donné de l’eau sucrée à son enfant après l’avoir frappé. «Ce n’est que vers l’aube que j’ai remarqué que mon enfant avait changé de couleur. Il avait un visage bleu mais je n’ai pas pensé qu’il allait mourir».
Selon son père, Abdallah a succombé à ses blessures juste après l’aube. «J’ai tout de suite constaté que mon enfant ne bougeait plus, j’ai essayé de le secouer mais sans succès pourtant son coeur battait encore... Après j’ai vu qu’il était mort». Le père dira encore: «quand Abdallah se réveille le matin, il ne parle ni à sa mère, ni à moi-même, on le prendrait pour un adulte». Il revient sur ses propos pour dire que «je n’ai jamais pensé que deux gifles pouvaient tuer mon enfant»
Si ce personnage qui, en apparence, jouissait de toutes ses facultés mentales, ne pensait pas que ses gifles seraient mortelles, sa femme, par contre, a affirmé que les gifles de son mari sont hyper-violentes à tel point qu’elles sont capables de tuer un adulte. De toutes les façons, les photos de l’enfant mort prouvent que Abdallah avait reçu plusieurs coups, les traces de violence sont partout sur son corps (des ecchymoses et du sang). Zohra, la mère d’Abdallah affirme avoir assister à la scène. Elle a confirmé que son enfant a été frappé par son père pour une histoire de biberon. Cette dernière, couvrant à moitié sa tête d’un foulard, était à l’intérieur de sa maison sise aux Eucalyptus, au moment de l’interrogatoire. Les parents âgés respectivement de 30 et 37 ans sont originaires de Boussaâda, ils vivaient dans une maison un peu exiguë, au niveau du rez-de-chaussée d’un immeuble pas très bien aménagé. Le père travaillait comme plombier. Zohra avec son petit bébé de quatre mois défendait encore son mari «c’est moi qu’il l’ait influencé, je l’ai empêché de se rendre... Sincèrement j’ai pensé à ma vie, à celle de ma petite fille et à ma maison et je n’ai pas pensé, un instant, à mon enfant (...). J’étais bloquée dans ma tête». Très sûre d’elle, elle reprend «mon mari n’a pas prémédité son crime mais l’a tué sur un coup de colère, c’était une erreur».
Un crime avec préméditation ou un accident, une chose est sûre pourtant: les parents n’ont pas jugé utile de transporter leur enfant à l’hôpital pour le sauver, pourtant ils avaient suffisamment de temps pour le faire. Ils ont enveloppé l’enfant dans des sous-vêtements pour le dissimuler dans un sac et l’ont abandonné dans la décharge publique d’Oued Smar. Pis encore, l’auteur du crime affirme qu’il avait déposé le sac dans un endroit visible pour que son enfant puisse être enterré. Et pour éviter toute suspicion à leur endroit, ils ont improvisé un scénario. Zohra s’est rendu le matin, à la clinique des Eucalyptus pour, soi-disant, vacciner sa fille, puis elle s’est rendue à la police pour les informer de l’enlèvement de son enfant, accusant la concierge de la polyclinique. Les parents d’Abdallah sont allés même jusqu’à afficher la photo de leur enfant à travers l’ensemble des mosquées de la localité, informant la population des Eucalyptus de l’enlèvement de leur petit enfant.
L’enquête minutieuse menée par les services de la gendarmerie d’El-Harrach a permis de démasquer rapidement les auteurs du crime. Les parents de la victime ont été présentés, hier, au parquet de Larbaâ. Le père a été placé sous mandat de dépôt et la mère a bénéficié d’une liberté provisoire pour la garde de sa petite fille. Elle est actuellement chez ses parents.
J'aurai cru tout entendre dans ce bas monde :22:
in le QO du 29-11-2004
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