Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Tizi-Ouzou : Dix ans de prison ferme pour infanticide

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Tizi-Ouzou : Dix ans de prison ferme pour infanticide

    Le tribunal près la cour criminelle de Tizi-Ouzou a condamné, dans la matinée d’hier, la dénommée H. Djouhar à 10 ans de prison ferme pour le chef d’inculpation de participation à l’assassinat d’un nouveau-né.

    À noter que l’accusée a été jugée pour la deuxième fois, après un pourvoi en cassation de la cour suprême d’Alger. Le ministère Public a, pour sa part, demandé à la cour l’application de la loi relative à ce genre d’affaires, mais n’a pas proposé de peine à l’encontre de l’accusée.

    Cette affaire, qui met en cause trois membres de la même famille, H. Djouhar et ses deux enfants, originaires de la commune d’Ath Oumalou relevant de la daïra de Tizi-Rached, a déjà été jugée par la cour criminelle de Tizi-Ouzou, en 2010, avec la condamnation de H. Djouhar et son fils M. Hanafi à 12 ans de prison ferme, pour assassinat et dissimulation du corps d’un nouveau-né.

    La dénommée M. Lamia, la mère du bébé illégitime avait, quant à elle, été condamnée à 06 ans de prison ferme pour avoir cautionné ce meurtre et ne pas l’avoir dénoncé aux autorités. Condamnée à six ans d’emprisonnement, elle a été libérée après avoir purgé quatre ans de détention et bénéficié de la grâce présidentielle. Quant à son frère, il est toujours en détention.

    Lors du procès, M. Lamia est revenue sur ses déclarations et a affirmé à la barre que sa mère n’avait rien à voir avec cet homicide.

    Selon l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation, les faits remontent au 14 mars 2009, date à laquelle M. Lamia, âgée de 20 ans au moment des faits, avait accouché dans une clinique publique de la localité de Mekla, avec le concours d’une sage femme qui a monnayé son aide à 08 millions de centimes, utilisant un faux livré de famille qui lui avait été fournie par son frère.

    Après l’accouchement, les trois accusées, H. Djouhar, M. Hanafi et M. Lamia, sont repartis chez eux avec le bébé qui a été aussitôt enlevé à sa mère, puis assassiné et enterré dans le jardin.

    C’est le père, et époux de H. Djouhar, de retour de son travail à Alger, qui a porté plainte contre les membres de sa famille, après avoir eu connaissance de l’existence de cet enfant illégitime et de l’infanticide.

    Karima Talis- La Dépêche de kabylie
Chargement...
X