Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les tatouages des chaouis de l'Aurès

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les tatouages des chaouis de l'Aurès

    Bonsoir amis(es) de fa,

    Je cherchais absolument à connaitre la signification des tatouages de nos grand mères et, j'ai trouvé cet ouvrage qui me semblait cohérent.

    Ce qui m'a choqué, chose que j'ignorai, même si je sais que ce sont des tattoo tribaux, ça reste troublant (page 77)

    j'en veux un

    Voici le lien
    http://www.persee.fr/web/revues/home...num_12_1_2525#
    Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
    Hemingway

  • #2
    Bonjour Inata

    Pendant la colonisation de l'Algérie , les forces d'occupation ont déplacé des populations entières , saccagé des villages et violé de jeunes femmes.
    Sachant que c'est violeurs de femmes avaient horreur des tatouages, les mamans commençaient à tatouer leurs filles pour leur éviter d'être enlevées puis violée par ces armées de barbares.

    et leur éviter celà.

    Commentaire


    • #3
      son doute que l'homme berber avait appris à dessiner avant d'écrire. avant JC .le souci de laisser des traces : sentiments, croyances, appartenance, joie, peine… était déjà présent chez l'être humain, depuis la nuit des temps comme dautre civilisation
      Comme les dessins et motifs que l'on retrouve sur le tapis berbère à travers le grand Aurès. Aussi bien le tapis de la tribu des Nememcha, celui des kabyle .mazab ou des Ath Soltane, le motif est omniprésent pour dire et raconter des histoires des temps passés pour celui qui sait lire. Une autre forme d'écriture et d'expression que l'on retrouve chez les Berbères des Aurès (les Chaouis), c'est ahjam (le tatouage). Le tatouage avait, cependant, sa place de choix, car son support n'était autre que le corps de l'homme lui-même (femmes/hommes), ce qui peut exprimer peut-être la valeur et l'importance accordée autrefois au tatouage dans la société auressienne.
      En effet, en plus du signe d'appartenance tribale et de la fonction curative et préventive,en cas guerre on accorde aussi au tatouage d'autres vertus (protection contre le mauvais œil et conjurer le mauvais sort
      dz(0000/1111)dz

      Commentaire


      • #4
        Oui, merci sacré coeur, j'ai déjà, lu quelque part dans le forum cette information.

        As tu lu le contenu de la page 77 ?


        Bonsoir katiaret
        Tout à fait c'est tout une histoire qui se raconte à travers les temps, tout comme les tatouage maori et autres tribus.

        peut on faire la différence entre les tattoo guérisseurs et porte bonheur ?
        Dernière modification par Inata, 12 décembre 2013, 16h54.
        Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
        Hemingway

        Commentaire


        • #5
          cest une preuve de fierté et l'amour aussi jalousie et fidélité entre homme et la femme berbère ils sont pris aller jusqua morire l'un pour l'autre
          dz(0000/1111)dz

          Commentaire


          • #6
            merci intata pour ce document tres interessant
            ma grand mere porte aussi untatouage, le meme dans l'un des tatouage chaoui;;;
            je ense qu'il sera le memes tattou chez les habitants de l'afrique du nord

            mais domage ce rit est entrain de disparaitre

            femme tunisie
            [IMG]http://a10.idata.over-*********/3/56/23/89/Berber_tunisie_1910.jpg[/IMG]

            chleuh


            tattouage aussi sur les main kabylie


            femme chaoui


            femme niger (targui)
            [IMG]http://a6.idata.over-*********/460x304/0/45/61/13/i17096p50_670_niger5.jpg[/IMG]


            femme kabyle
            المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

            Commentaire


            • #7
              Je cherchais absolument à connaitre la signification des tatouages
              Ma mère avait des dit tatouages sur l'avant bras.
              Et c'était dess caractères en tifinagh.
              Quand je lui ai demandé pourquoi elle avait ça, elle m'avait répondu que c'était des signes qui l'identifiaient (son appartenance) à la tribu.

              Il paraît que ma grand mère que je n'ai pas connue (décédée alors que je n'avait qu'un an) elle avait son tatouage sur le front, directement au-dessus du nez.
              Dernière modification par Avucic, 12 décembre 2013, 17h43.
              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

              Commentaire


              • #8
                ma grand mere lah yarhamha jme souviens de ses tatouages au visage et dans les mains..avec un fouloir...un peu comme certains rappeurs "gangsta" ...interessant ce que je lis jpense quavant les parents tatouer leurs filles lol pour les embellir moi perso jtrouve ca moche..surtout quand la personne vieillit...

                Commentaire


                • #9
                  Inata Chez moi c est très courant même ma mère a ce genre de tatouage , mais ça se fait plus je pense j
                  "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

                  Commentaire


                  • #10
                    Bonsoir Inata

                    le tatouage Chaouis
                    je connais pas grand chose
                    a Souss il est très rare chez les femmess
                    par contre la tribu Zayane
                    c'est un signe de beauté loucham de son nom

                    Commentaire


                    • #11
                      le tatouage chez imazighen est un symbole d appartenance puisque chaque tribu a ses propres tatouages..
                      wada mou tella tayri g tassa, ar yalla !!

                      Commentaire


                      • #12
                        Amatachek a yamdoukrinou argaz
                        Dernière modification par kaiser, 12 décembre 2013, 20h02.
                        "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

                        Commentaire


                        • #13
                          Permettez un HS
                          Les tatouages sont répandus aussi chez la femmes en Éthiopie.
                          Mais chez elles on retrouve presque toujours la croix du Sud au front.
                          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonsoir

                            oujda, avec plaisir.
                            On retrouve pratiquement les mêmes tatouages chez toutes les tribus du maghreb.

                            Avuvic
                            tifinagh.
                            de l'écriture ?

                            Ce rituel de reconnaissance, me parait important, il nous permet de remonter l'arbre généalogique. Avec l'arrivée de l'islam, les tatouages ont disparu ce qui nous amène à l'unification de la "ouma musulmane" mais à la disparition de la tribu.


                            mistaa
                            C'est vrai que le tatouage sur le visage ce n'est pas joli. Quand j'etais petite je trouvais vraiment bizarre tous ces signes sur le visage.


                            Kaiser

                            Pareil, je ne le vois que chez les anciennes.

                            fadwa
                            c'est ce que je disais à Kaiser, ça ne se fait plus en tant que tatouage mais décoration florale au Henné

                            Argaz
                            Je cherche ma tribu, en ce moment je suis en plein investigations
                            Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                            Hemingway

                            Commentaire


                            • #15
                              Il y a une étudiante en anthropologie qui travaille sur ce sujet.
                              Le journal Liberté l'a interviewé récemment.


                              Yasmin Bendaas, anthroplogue et chercheuse sur les tatouages chaouis
                              “Une identité millénaire”
                              Par : Rachid Hamatou

                              Cette étudiante en anthropologie à l’université Wake Forest à Winston Salem (Caroline du nord, USA) est aussi journaliste photographe pour le magazine musique radio Wake The Zine. Elle est de père algérien et de mère iranienne. Intriguée par les tatouages faciaux de sa grand-mère paternelle (Chemora à Batna), elle revient au pays, afin de réaliser des recherches sur le sens de ces figures que porte son aïeule. Elle passe plus de deux mois dans les Aurès, à la recherche de spécimens et motifs de cette écriture oubliée.

                              Liberté : Qui est Yasmin Bendaas ?
                              Yasmin Bendaas : Bonne question (sourire), je suis Algéro-iranienne, mon père est originaire des Aurès. Je fais des études universitaires en anthropologie à l’université Wake Forest dans ma ville natale en Caroline du Nord et j’obtiendrai mon diplôme en 2013. Aussi, la même année, je recevrai un deuxième diplôme en journalisme dans la spécialité étude du Moyen-Orient et Asie du Sud. Bien sûr, je ne passe pas tout mon temps à étudier, j’aime bien la bonne nourriture, les blagues et le foot (rire).

                              Pourquoi le choix du tatouage et plus particulièrement dans les Aurès ?
                              C’est un choix aussi bien sentimental que personnel. Au début, je devais faire cette recherche et étude sur les tatouages en Nouvelle-Zélande. Mais j’ai vite changé d’avis, pour la simple raison que, dans ma famille (celle de mon père), ma grand-mère et quelques tantes le portent encore. Cela m’a surtout permis de renouer avec mes grands-parents, les écouter et renouer avec mes racines et savoir qui je suis. Je peux vous dire que j’ai appris beaucoup de choses en étant en contact avec des personnes simples, modestes et spontanées. J’ai pu recoller pas mal de morceaux du puzzle au sujet de l’étude anthropologique des tatouages chez les Chaouia. J’ai palpé la relation et l’apport des tatouages dans l’identité, même d’une manière symbolique, j’ai aussi réalisé que même si j’étais à moitié algérienne je savais peu de chose sur cette facette dans la culture des Aurès. C’est très important pour moi, sur le point personnel et scientifique. Maintenant, je sais que je peux décoder cette culture d’une manière scientifique grâce aux études journalistiques et anthropologiques.

                              Qui a financé votre projet d’étude ?
                              Toute l’étude avec ses charges a été financée par mon université et une bourse d’étude du centre Pulitzer basé à Washington, je suis reconnaissante aux deux institutions. Car sans leur apport je n’aurais jamais pu faire cette étude.

                              Est-ce que vous êtes satisfaite de votre recherche et de votre étude ?
                              Les deux mois passés en Algérie m’ont apporté plus que je n’espérais et que je ne souhaitais. J’ai mené vingt entrevues complètes avec des femmes tatouées âgées entre 70 et 90 ans. Durant ces recherches, j’ai pu relever des défis et faire face à certaines difficultés. Mais grâce à l’aide ma famille et de certains amis, j’ai obtenu un très bon résultat. J’ai aussi tiré satisfaction d’être parmi les miens et très heureuse de les retrouver.

                              Vous êtes polyglotte (anglais, persan, espagnol...), c’est pour quand l’apprentissage de la langue berbère ?
                              C’est vrai, il y a eu une barrière linguistique, mes études en arabe classique ne m’ont pas beaucoup aidée en zone berbérophone. Fort heureusement, tous les membres de la famille de mon père sont berbérophones, ils m’ont beaucoup aidée, mais je compte m’y mettre et j’ai de grands efforts à faire.

                              Le bilan de ce voyage ?
                              Mon travail me ressemble, oui comme je vous le disais, j’ai un père algérien et une mère iranienne, je vis aux états-Unis où souvent on me demande des renseignements sur mes origines. Je suis un peu fragmentée. Durant ma recherche sur le tatouage, j’ai eu l’impression de me chercher, je gère bien cette situation et j’aime ce brassage. J’ai trouvé aussi des ressemblances entre les tatouages des Chaouis et ceux de l’Irak et c’est extraordinaire.
                              Certains tatouages ressemblent à des toiles d’artistes comme ceux du peintre Hakar. Cependant, je suis un peu triste de voir cette pratique disparaître, je suis venue pour appliquer ce que l’anthropologie m’a appris et j’ai enfin su que les cultures ne sont pas inertes, bien au contraire, elles bougent, vivent et résistent au temps. Par contre, la documentation fait défaut et elle est presque introuvable, hormis quelques anciens manuscrits. Bien sûr, je ne peux pas et je ne dois pas oublier votre apport et votre disponibilité grâce à l’article dans le quotidien Liberte “Le tatouage : écriture oubliée”.
                              "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                              Socrate.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X