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Miss Djurdjura 2014 : C’était un moment très fort aux côtés de la ministre

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  • Miss Djurdjura 2014 : C’était un moment très fort aux côtés de la ministre

    Melle Imane Oubaziz a été élue Miss Djurdjura 2014, vendredi dernier. Un concours lancé par la maison Jardin Secret, en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou. Avant-hier, elle a eu les honneurs de rencontrer Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture.




    La Dépêche de Kabylie : Tout d’abord, félicitations pour votre titre. Si vous voulez bien nous parler un peu de vous ? Qui est Imane Oubaziz ?
    Melle Imane Oubaziz : Je suis une jeune fille comme tant d’autres, âgée de 20 ans, Tizi-Ouzienne, je suis actuellement inscrite dans un cursus de déclarante en douane et tout se passe bien.

    Comment vous est venue l’idée de vous inscrire à ce concours de Miss Djurdjura ?
    Et bien, je dirais que c’est arrivé presque naturellement. J’ai toujours été passionnée par la mode et ce qui l’entoure. Ce n’est pas que je me prenne la tête ou que je sois branchée ailleurs, pas du tout. Je dirais même, bien au contraire. Je suis très attachée à nos valeurs et à nos traditions. Mais je considère que cela ne devrait pas nous emprisonner et nous cloîtrer dans notre coquille. On doit s’ouvrir sur le monde qui nous entoure. Avec la technologie du moment, le monde est devenu un petit village et les échanges s’accentuent. Donc, il faut bien être de la marche, au risque de se retrouver à l’écart… Maintenant, pour revenir à votre question, je devrais préciser, peut-être, que c’est là ma première participation à un concours de beauté, j ai toujours aimé le mannequinat, comme je le disais précédemment, monter sur les podiums a toujours été mon rêve. Je suis fière d’avoir participé à ce concours, à l’occasion du nouvel an amazigh 2964 et de représenter la femme kabyle. Mais ce n’est pas pour autant que je lâcherai mes études. Je compte aller jusqu’au bout. Je compte aussi poursuivre mon engagement dans le cadre associatif, qui me passionne aussi, particulièrement lorsqu’il s’agit d’aider les autres… Je souhaite être la digne ambassadrice de la Kabylie.

    Vous êtes consciente du titre que vous portez, désormais ?

    Tout à fait. C’est clair que quand on passe pour un repère pour les autres, il faut faire attention et penses à deux fois avant de faire le moindre geste. C’est une charge, une responsabilité qu’il faudra assumer désormais.

    On dit que les Miss sont très chouchoutées. Sentez-vous que vous l’êtes déjà ?
    Pas autant. Même s’il est vrai que je sens un grand changement. Je dirais même que ça me brusque un peu, mais je m’y attendais quelque part.

    Sur le plan pécuniaire, ça vous a rapporté quoi ?
    Toutes les participantes au concours ont eu droit à une enveloppe.
    Maintenant, me concernant, je suis désormais liée par un contrat avec l’école de formation Jardin Secret, promotrice de l’évènement.

    Et quel sera votre calendrier futur ? Vous y pensez déjà ?
    Je dois déjà me mettre, très rapidement, à la formation pour améliorer mes bagages en langues étrangères, notamment l’anglais et l’allemand…

    Vous avez rencontré la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, avant-hier. Peut-on avoir votre sentiment ?
    Et bien, tout simplement un grand honneur et, surtout, une grande reconnaissance pour cette grande dame pour laquelle j’avais beaucoup d’admiration, de loin, et là, je la découvre de plus près, avec sa simplicité et son humilité, malgré son statut. Franchement, ce fut un grand honneur pour moi de la rencontrer aussi vite. C’est l’un des grands moments, je ne dirais pas de ma carrière puisque je commence dans ce domaine, mais sans doute dans ma vie. C’était un moment très fort.

    Entretien réalisé par Karima Talis - La Dépêche de kabylie
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