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Challenges.fr
Selon un sondage réalisé par Sociovision pour le site Fait-religieux.com, 84% des Français jugent qu’en matière de religion “l'entreprise doit rester un endroit neutre".
Avant le conflit entre la crèche Baby-Loup et son ex-directrice licenciée pour avoir porté le voile, les Français étaient plus nombreux à trouver "normal que l'on aménage le lieu, les horaires de travail ou la restauration collective pour tenir compte des pratiques religieuses" (Yves Fossey/MaxPPP) Avant le conflit entre la crèche Baby-Loup et son ex-directrice licenciée pour avoir porté le voile, les Français étaient plus nombreux à trouver "normal que l'on aménage le lieu, les horaires de travail ou la restauration collective pour tenir compte des pratiques religieuses" (Yves Fossey/MaxPPP)
La société Paprec fait voter une charte de la laïcité
Le verdict est sans appel. Et devrait conforter les dirigeants de la société Paprec qui a distribué à ses 4.000 salariés une charte interdisant les signes et pratiques religieuses dans son entreprise. Les Français refusent que la pratique religieuse des salariés ou des clients d’une entreprise puisse amener cette dernière à prendre en compte des revendications spécifiques. C’est ce qui ressort d’une enquête (*) réalisée par l’institut Sociovicion pour le site Internet Fait-religieux.com.
Plus précisément 60% des personnes interrogées sont "tout à fait" d’accord avec l'idée que "l'entreprise doit rester un endroit neutre et ne pas prendre en considération les revendications d'ordre religieux". Si on ajoute les 24% qui souscrivent "plutôt" à ce principe, on arrive à un total de 84%, niveau rarement atteint dans un pays comme la France où les les sujets de société divisent plus largement l’opinion.
Les catholiques plus laïcs que les musulmans
Ce strict respect de la laïcité est même majoritairement réclamé par ceux qui pratiquent une religion. Seule petite nuance soulignée par Sociovision: “les salariés se réclamant de l'Islam, qu'ils soient pratiquants ou non-pratiquants, sont moins enclins à se déclarer pour la laïcité dans l'univers du travail (69%), que les catholiques (87%), par exemple”.
Port du voile, horaires de travail, origine des aliments servis dans le restaurant d’entreprise… Les implications concrètes de la ligne défendue par la très grande majorité des Français sont nombreuses. “23% seulement des personnes interrogées trouvent "normal que l'on aménage le lieu, les horaires de travail ou la restauration collective pour tenir compte des pratiques religieuses”. C’est 7% de moins qu’en 2010.
On comprend mieux l'ampleur de la polémique suscitée par Dounia Bouzar, lorsque cette membre de l’observatoire de la laïcité a émis la possibilité de modifier le calendrier des jours fériés pour offrir une place à une fête juive, Yom Kippour, et, une fête musulmane, l’Aïd, dans le calendrier des jours fériés. Une proposition émise sur notre site qu’elle a retiré dans les jours qui ont suivi.
(*) Enquête annuelle réalisée chaque année en juin-juillet auprès d'environ 2.000 personnes de 15 à 74 ans, représentatives de la population française.
Echantillon salariés : 1.031 dans la vague 2010, et 1.062 dans la vague 2013.
Selon un sondage réalisé par Sociovision pour le site Fait-religieux.com, 84% des Français jugent qu’en matière de religion “l'entreprise doit rester un endroit neutre".
Avant le conflit entre la crèche Baby-Loup et son ex-directrice licenciée pour avoir porté le voile, les Français étaient plus nombreux à trouver "normal que l'on aménage le lieu, les horaires de travail ou la restauration collective pour tenir compte des pratiques religieuses" (Yves Fossey/MaxPPP) Avant le conflit entre la crèche Baby-Loup et son ex-directrice licenciée pour avoir porté le voile, les Français étaient plus nombreux à trouver "normal que l'on aménage le lieu, les horaires de travail ou la restauration collective pour tenir compte des pratiques religieuses" (Yves Fossey/MaxPPP)
La société Paprec fait voter une charte de la laïcité
Le verdict est sans appel. Et devrait conforter les dirigeants de la société Paprec qui a distribué à ses 4.000 salariés une charte interdisant les signes et pratiques religieuses dans son entreprise. Les Français refusent que la pratique religieuse des salariés ou des clients d’une entreprise puisse amener cette dernière à prendre en compte des revendications spécifiques. C’est ce qui ressort d’une enquête (*) réalisée par l’institut Sociovicion pour le site Internet Fait-religieux.com.
Plus précisément 60% des personnes interrogées sont "tout à fait" d’accord avec l'idée que "l'entreprise doit rester un endroit neutre et ne pas prendre en considération les revendications d'ordre religieux". Si on ajoute les 24% qui souscrivent "plutôt" à ce principe, on arrive à un total de 84%, niveau rarement atteint dans un pays comme la France où les les sujets de société divisent plus largement l’opinion.
Les catholiques plus laïcs que les musulmans
Ce strict respect de la laïcité est même majoritairement réclamé par ceux qui pratiquent une religion. Seule petite nuance soulignée par Sociovision: “les salariés se réclamant de l'Islam, qu'ils soient pratiquants ou non-pratiquants, sont moins enclins à se déclarer pour la laïcité dans l'univers du travail (69%), que les catholiques (87%), par exemple”.
Port du voile, horaires de travail, origine des aliments servis dans le restaurant d’entreprise… Les implications concrètes de la ligne défendue par la très grande majorité des Français sont nombreuses. “23% seulement des personnes interrogées trouvent "normal que l'on aménage le lieu, les horaires de travail ou la restauration collective pour tenir compte des pratiques religieuses”. C’est 7% de moins qu’en 2010.
On comprend mieux l'ampleur de la polémique suscitée par Dounia Bouzar, lorsque cette membre de l’observatoire de la laïcité a émis la possibilité de modifier le calendrier des jours fériés pour offrir une place à une fête juive, Yom Kippour, et, une fête musulmane, l’Aïd, dans le calendrier des jours fériés. Une proposition émise sur notre site qu’elle a retiré dans les jours qui ont suivi.
(*) Enquête annuelle réalisée chaque année en juin-juillet auprès d'environ 2.000 personnes de 15 à 74 ans, représentatives de la population française.
Echantillon salariés : 1.031 dans la vague 2010, et 1.062 dans la vague 2013.
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