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Écrit D’ORAN, BEZTOUH S.
Des milliards de centimes sont consacrés chaque année pour booster le secteur du tourisme à Oran, mais force est de constater qu’ils ne sont, la plupart du temps, pas utilisés à bon escient.Cette situationse répète chaque année, sans pour autant que quelqu’un en tire des enseignements. Sinon comment interpréter le fait de passer à la concession des plages autorisées à la baignade,
alors que l’Etat vient tout juste de consacrer une enveloppe fi -nancière de 10 milliards de centimes à l’eff et de la préparation de la saison estivale ? L’Etat soutient la privatisation des plages tout en fi nançant l’opération. Au fi nal, le petit citoyen qui se rendra aux Andalouses sera, comme chaque année, harcelé et sommé de payer avant de profi ter de la mer. Idem pour les parkings et les aires de stationnement. Tout stationnement est réglé rubis sur l’ongle. Dans le cas contraire, l’automobiliste récalcitrant verra les vitres de son véhicule voler en éclats pendant que lui recevra plusieurs coups de canne en pleine tête. Ces faits fâcheux sont visibles un peu partout sur les 34 plages autorisées à la baignade. L’argent de l’Etat alloué aux villes côtières est très mal géré par la collectivité. cahier des charges régissant la gestion par concession des plages n’est, dans la plupart des cas, pas respecté. Les spécialistes sont unanimes à dire que le tourisme est très mal géré dans une wilaya à laquelle l’on tente vainement de donner un statut qui n’est pas le sien. Les responsables locaux, notamment ceux de la direction du tourisme, croient dur comme fer au concept du « tout va bien ». Ils l’affi rment vaniteusement en déclarant à chaque occasion que « des instructions fermes ont été données aux responsables des communes côtières pour accélérer les procédures afi n de tout fi naliser avant le mois de mai ». Que nenni ! Ces responsables qui mettent de la pression sont plutôt obnubilés par la mise en concession des plages. A quels desseins ? Aucune réponse n’a été apportée, hormis la ritournelle notion de création d’emploi au profi t des jeunes en leur concédant plusieurs sites. « Ces derniers sont appelés à bien respecter le cahier des charges qui fait obligation de la mise en concession de 30% de la superfi cie globale de la plage, les 70% restants sont censés être d’accès libre pour la population.» Un petit tour sur la plage des Andalouses suffi ra pour constater de visu si ces lieux sont concédés à 30% ? «Toute la plage est annuellement bradée», déplore-t-on. Idem dans plusieurs autres plages rattachées à la commune d’Aïn El Turck. Cette ville s’est taillé la part du lion du budget (10 milliards de centimes) consacré par la collectivité à la saison estivale.
REPORTERS.DZ
Des milliards de centimes sont consacrés chaque année pour booster le secteur du tourisme à Oran, mais force est de constater qu’ils ne sont, la plupart du temps, pas utilisés à bon escient.Cette situationse répète chaque année, sans pour autant que quelqu’un en tire des enseignements. Sinon comment interpréter le fait de passer à la concession des plages autorisées à la baignade,
alors que l’Etat vient tout juste de consacrer une enveloppe fi -nancière de 10 milliards de centimes à l’eff et de la préparation de la saison estivale ? L’Etat soutient la privatisation des plages tout en fi nançant l’opération. Au fi nal, le petit citoyen qui se rendra aux Andalouses sera, comme chaque année, harcelé et sommé de payer avant de profi ter de la mer. Idem pour les parkings et les aires de stationnement. Tout stationnement est réglé rubis sur l’ongle. Dans le cas contraire, l’automobiliste récalcitrant verra les vitres de son véhicule voler en éclats pendant que lui recevra plusieurs coups de canne en pleine tête. Ces faits fâcheux sont visibles un peu partout sur les 34 plages autorisées à la baignade. L’argent de l’Etat alloué aux villes côtières est très mal géré par la collectivité. cahier des charges régissant la gestion par concession des plages n’est, dans la plupart des cas, pas respecté. Les spécialistes sont unanimes à dire que le tourisme est très mal géré dans une wilaya à laquelle l’on tente vainement de donner un statut qui n’est pas le sien. Les responsables locaux, notamment ceux de la direction du tourisme, croient dur comme fer au concept du « tout va bien ». Ils l’affi rment vaniteusement en déclarant à chaque occasion que « des instructions fermes ont été données aux responsables des communes côtières pour accélérer les procédures afi n de tout fi naliser avant le mois de mai ». Que nenni ! Ces responsables qui mettent de la pression sont plutôt obnubilés par la mise en concession des plages. A quels desseins ? Aucune réponse n’a été apportée, hormis la ritournelle notion de création d’emploi au profi t des jeunes en leur concédant plusieurs sites. « Ces derniers sont appelés à bien respecter le cahier des charges qui fait obligation de la mise en concession de 30% de la superfi cie globale de la plage, les 70% restants sont censés être d’accès libre pour la population.» Un petit tour sur la plage des Andalouses suffi ra pour constater de visu si ces lieux sont concédés à 30% ? «Toute la plage est annuellement bradée», déplore-t-on. Idem dans plusieurs autres plages rattachées à la commune d’Aïn El Turck. Cette ville s’est taillé la part du lion du budget (10 milliards de centimes) consacré par la collectivité à la saison estivale.
REPORTERS.DZ