Trop souvent, les éducateurs qui s’occupent d’enfants sont soupçonnés d’abus sexuels. Rares dans la profession, ils apportent pourtant beaucoup aux petits.
Les éducateurs qui s’occupent de la petite enfance sont parfois vilipendés. «Par deux fois cette année, des parents ont menacé de retirer leurs enfants de la garderie, si je gardais du personnel masculin.» Et Sophie Bally, la directrice des Ouistitis à Lutry (VD), d’ajouter: «L’un d’eux a même débarqué sur notre lieu de travail quand j’étais absente pour exiger des explications de l’un de nos assistants socio-éducatifs. Il était persuadé que le retard de son enfant était dû à un comportement malsain.»
Dans les deux cas, les suspicions des parents étaient infondées. Mais trop souvent encore le spectre de la pédophilie plane sur les hommes qui consacrent leur existence à l’éducation des petits. «J’ai connaissance de rares cas de soupçons d’abus sexuel, mais tous se sont avérés erronés», remarque pour sa part Sandra Capeder, la cheffe du Service genevois de la petite enfance. Bien au contraire, la responsable insiste sur la présence bénéfique des hommes dans les crèches et garderies: «Ils apportent une sensibilité masculine qui est très profitable au développement des enfants.»
Mais rien n’y fait, ces éducateurs rencontrent toujours de la méfiance. A Zurich, quand un poste est disponible dans une garderie, la préférence sera donnée à une femme, affirme le Tages-Anzeiger. Conséquence: sur les bancs de la Haute école pédagogique de Zurich, on rencontre un élève mâle pour 50 femmes. «Ce déséquilibre est d’autant plus important que les garderies manquent cruellement de personnel», précise le quotidien zurichois.
A l’échelle du pays, la disparité hommes-femmes dans les métiers de la petite enfance est tout aussi criante. «Pour l’année 2011/2012, remarque Benoît Gaillard, porte-parole du Département vaudois des ressources humaines, la statistique «soins aux enfants et services pour la jeunesse» dans les Ecoles supérieures (ES) donne une proportion de femmes de 93,8%. Le nombre d’hommes susceptible d’être engagé est extrêmement faible.» L’égalité hommes femmes, ce n’est pas pour demain.
le matin suisse
Les éducateurs qui s’occupent de la petite enfance sont parfois vilipendés. «Par deux fois cette année, des parents ont menacé de retirer leurs enfants de la garderie, si je gardais du personnel masculin.» Et Sophie Bally, la directrice des Ouistitis à Lutry (VD), d’ajouter: «L’un d’eux a même débarqué sur notre lieu de travail quand j’étais absente pour exiger des explications de l’un de nos assistants socio-éducatifs. Il était persuadé que le retard de son enfant était dû à un comportement malsain.»
Dans les deux cas, les suspicions des parents étaient infondées. Mais trop souvent encore le spectre de la pédophilie plane sur les hommes qui consacrent leur existence à l’éducation des petits. «J’ai connaissance de rares cas de soupçons d’abus sexuel, mais tous se sont avérés erronés», remarque pour sa part Sandra Capeder, la cheffe du Service genevois de la petite enfance. Bien au contraire, la responsable insiste sur la présence bénéfique des hommes dans les crèches et garderies: «Ils apportent une sensibilité masculine qui est très profitable au développement des enfants.»
Mais rien n’y fait, ces éducateurs rencontrent toujours de la méfiance. A Zurich, quand un poste est disponible dans une garderie, la préférence sera donnée à une femme, affirme le Tages-Anzeiger. Conséquence: sur les bancs de la Haute école pédagogique de Zurich, on rencontre un élève mâle pour 50 femmes. «Ce déséquilibre est d’autant plus important que les garderies manquent cruellement de personnel», précise le quotidien zurichois.
A l’échelle du pays, la disparité hommes-femmes dans les métiers de la petite enfance est tout aussi criante. «Pour l’année 2011/2012, remarque Benoît Gaillard, porte-parole du Département vaudois des ressources humaines, la statistique «soins aux enfants et services pour la jeunesse» dans les Ecoles supérieures (ES) donne une proportion de femmes de 93,8%. Le nombre d’hommes susceptible d’être engagé est extrêmement faible.» L’égalité hommes femmes, ce n’est pas pour demain.
le matin suisse
Commentaire