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Aïd Al Adha, la fête de tous les sacrifices

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  • Aïd Al Adha, la fête de tous les sacrifices

    La fête du sacrifice ou Aïd Al Adha, on peut dire qu’elle porte bien son nom

    nous a confié Ahmed, un jeune père de famille. Que de dépenses en perspective ! En effet, plus que la sacralité, c’est plutôt le côté matériel qui prend le dessus. Ainsi, sacrifier le mouton de l'Aïd n'est plus seulement une « sunna » que le musulman accomplit quand il en a les moyens.
    C'est une obligation sociale qui fait bien des endettés. Pourtant, les théologiens musulmans sont bien clairs à ce sujet et recommandent de ne pas s’endetter pour acheter le mouton.

    Bon nombre de personnes ne l’entendent pas de cette oreille, notamment la classe moyenne. C’est le cas d’Ahmed qui en fait une question d’honneur : « Depuis que j’ai ouvert les yeux, on a toujours célébré la fête comme il se doit. Et je tiens bien à perpétuer la tradition avec mes enfants quoique cela puisse me coûter », confie-t-il. Sa planche de salut, c’est encore le crédit. « Depuis que les banques proposent des crédits à la consommation à leurs clients, je ne m’en fais plus. Pour tout ce qui est dépenses pour la fête, je contracte un crédit que je paie dans l’année, mais je fais de mon mieux pour ne pas être surendetté. Sinon, je risque de passer sous le rouleau compresseur d’une spirale de dettes sans fin et de ne jamais voir le bout du tunnel», explique-t-il. Amina, elle, est mieux lotie : « L’entreprise qui m’emploie accorde à ses salariés des crédit sans intérêt à rembourser dans des délais raisonnables. Grâce à ces facilités, la pilule passe plus facilement», admet-elle avec un sourire. Avant d’ajouter : «D’ailleurs c’est le cas pour toutes les grandes occasions telles que rentrée scolaire, fêtes, mariages… ».
    Mais tout le monde n’accueille pas la fête avec la même sérénité. Khadija, mère de deux enfants et divorcée, appréhende toujours les moments difficiles qu’elle vit chaque année. Le fait qu’elle habite dans un quartier populaire n’arrange en rien les choses. Ici, la célébration de l’Aïd prend une grande dimension. Un rituel sacré. C’est juste le souci de faire comme l’autre notamment le voisin qui anime tout le monde. « Pour rien au monde, je n’accepterais que mes enfants développent un sentiment d’infériorité par rapport à leurs amis. Durant toute l’année, je mets de côté un peu d’argent.

    Et puis j’attends toujours la dernière minute pour acheter le fameux mouton car généralement les prix baissent », précise-t-elle.

    PAR Nezha Mounir
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Mais qui peut s'abstenir à ne pas acheter un gros mouton avec de grandes cornes.C'est devenu une exigence ,on ne peut pas y passer surtout pour un père de famille.
    Imagine le jour de l'Aid des enfants qui s’exhibent avec leurs moutons alors que toi, tu n'as pas pu leur acheté un.Ils vont se sentir inférieur aux autres.
    Tu verra ,toi leur père une grande tristesse qui s'est dessiné sur leur visage.Tu te sentira coupable de cette peine et tes bambins te voient comme un incapable qui n'as pas pu leur offrir cette joie de célébrer cette fête comme tout le monde.

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    • #3
      aid el adha fête de tous les sacrilices

      Non, non et non! La religion ne vous oblige pas à vous forcer à sacrifier alors de grâce arrêtez de faire porter la responsabilité de tous les maux à la religion apprenez à éduquer vos enfants en leur inculquant que l'on doit sacrifier pour Dieu et non pour faire comme mon voisin et par conséquent si je ne suis pas en mesure financièrement parlant de sacrifier ,Dieu n'exigera rien de moi puis qu'il est Celui qui sait, alors basta avec le mouton est cher et tout le reste cet acte doit être fait dans la plus grande sérénité et c'est pour cela que les riches doivent aider les pauvres.

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      • #4
        Tu verra ,toi leur père une grande tristesse qui s'est dessiné sur leur visage.Tu te sentira coupable de cette peine et tes bambins te voient comme un incapable qui n'as pas pu leur offrir cette joie de célébrer cette fête comme tout le monde.
        L'incapacité réside plus dans la bêtise! Aller s'endetter pour une dépense qui n'aura aucun impact durable!...
        Par contre, si tu prends tes bambins et que tu leurs parles pour leur expliquer que l'argent à mettre dans un mouton, se trouvera mieux dépensé dans leurs vie scolaire, ils comprendront parfaitement et auront pris une leçon à vie!!!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          Pour moi le kebch n'est pas du tout indispensable, on s'en passe très bien.

          Et si vraiment on veut faire du bien, il y a beaucoup de nécessiteux pour qui le montant équivalent au prix du kebch pourrait être d'un très grand secours.

          Au prix que ca coûte en Algérie c'est devenu un luxe.

          Beaucoup prétextent l'obligation pour respecter le rite alors que les vraies raisons sont souvent pour rivaliser avec ses voisins et se goinfrer de méchoui
          Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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          • #6
            Il y'a une différence entre ne pas avoir de l'argent et croire qu'on sait mieux ou l'argent doit être dépenser.

            La leçon de vie se résumé en cette phrase :
            ليس العيد من لبس الجديد، ولكن العيد من خاف يوم الوعيد

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