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L'algérie...pays du possible et de l'inimaginable!!!

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  • L'algérie...pays du possible et de l'inimaginable!!!

    Cet été...j'ai passé mes vacances au bled (comme chaque été)
    et certaines choses m'ont sidérées!!!!

    je n'ai certainement rien vu par rapport a vous qui y habitez toute l'année!!
    mais je voulais seulement en parler!!!

    certaines anecdotes peuvent parraitre drole mais certainement
    exprime le mal etre de la communauté algérienne!

    De nuit en quittant Alger pour rentrer chez nous...nous roulions sur l'autoroute non éclairée bien evidement!!
    et un individu circuler en sens interdit...sur l'autoroute!!!
    le comble c'est qu'il rouler les feux éteints (meme ceux de position)
    et qu'il été avec sa femme et ses enfants!!
    je vous laisse imaginez le choc!!

    Une autre fois...en plein jour en allant pour Alger!!
    il 'y avait un corps allongé sur l'autoroute...l'homme certainement mort!écrasé par une voiture qui n'a pas pris la peine de s'arrreter!
    Le pire c'est que mon pere a rouler sur sa chaussure!!!
    VOUS imaginez la violence du choc!!

    le comble ici c'est que personne n'a pris la peine de le signaler au barage de police qui se trouver juste aprés!


    Une autre fois un individu qui rouler dans une soi disant grosse voiture de marque...rouler les 2 retroviseurs rabattus et ceci encore
    en pleine autoroute!!


    dans toutes ces anectodes je vous epargne la fabuleuse
    et artistique maniere de conduire de mes compatriotes!

    Aussi j'ai été ahurie par le grand nombre de fou...
    rien que dans mon patelin on y dénombre...6 enfin 5...
    personne ne sait ce qu'ai devenu le 6eme!!!

    Egalement...en allant a la station balnéaire de sidi fredg...
    ma joie toute naturelle de passer un bel aprem en famille
    a disparu rien qu'a la vue
    de ces enfants séparés les uns des autres par une
    quinzaine de metres et qui vendent du pain...
    la misere est atroce...
    et l'impuissance devant un tel spéctacle l'est tout autant!!!


    bon j'avais encore d'autres anectodes... a cité...
    mais je pense avoir fait le tour!

    biz et bonne aprem a vous tous et toutes!!

    ps:venez partager les situations rocambolesques qui vous sont arrivées!!!

  • #2
    la vie est belle le destin s'en écarte personne ne joue avec les memes cartes le berceau leve le voile multiple sont les routes qu'il devoile!TANT PIS on est pas né sous la meme étoile!

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    • #3
      salut
      he oui amel c'est ça qui rend la vie belle ici en algerie
      he ben si tu visites un jour la somalie tu auras l'occasion d'ecrire tout un livre plein d'anecdotes.

      dani

      Commentaire


      • #4
        ps:venez partager les situations rocambolesques qui vous sont arrivées!!!
        Salut..
        Ce que vous mentionnez là n'est rien à côté de ce qui va suivre:
        Une vieille dame est décédée chez elle en Kabylie à l'âge de 83 ans... de mort naturelle.
        Comme son enfant unique demeure à Alger, les voisins ont mis du temps pour l'aviser de ce décès.
        Entre temps:
        La maison a été vidée de absolument tout: Mais au risque d'explosion, ils ont emporté la cuisinière au gaz.
        Les portes intérieures ont toutes disparues...
        ............................ Même des arbres fruitiers ont été arrachés...............
        Et je me demande quel genre d'animaux ont fait ce genre de choses... et je suis sûr que les pauvres abres n'ont pas survécu au déplacement.

        L'Algérie est rendue à une délinquence sans nom.... et j'éprouve même de la honte à rapporter cet évènement.
        A+
        L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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        • #5
          Tu peut rien faire spectateur du désespoir.
          Exige beaucoup de toi méme et peu des autres.
          Tant qu'on ne sait pas ce q'est la vie, comment peut-on savoir ce qu'est la mort? Confucius
          L'invective ne déshonore que son auteur Lao-Tseu

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          • #6
            Bonsoir a tous
            Je rajoute une couche au mélodrame ambiant.
            Alger de ma fenêtre
            LE MONDE | 22.12.04 | 15h12

            Trente-trois élèves de seconde et de première du lycée international de la capitale algérienne ont planché sur le thème : "Alger vue de ma fenêtre". Présentation et extraits de ces émouvants devoirs-témoignages.

            Entre la nostalgie d'une petite enfance sans terrorisme et les affres d'un avenir incertain, ils tentent de se frayer un chemin. Ils ont 16 ou 17 ans, appartiennent aux classes aisées d'une Algérie rongée par les inégalités sociales, tout juste convalescente de sa dernière "décennie sanglante". Trente-trois élèves du lycée Alexandre-Dumas d'Alger ont pris le risque de coucher sur le papier leur désarroi et leurs espoirs, leur révolte et leur fierté.

            Scolarisés dans un établissement français payant, situé sur les hauteurs de la capitale, ils ne représentent pas "la jeunesse algérienne". Mais les textes qu'ils ont produits pendant l'année scolaire 2003-2004 et qui doivent être publiés en mars 2005 aux éditions Filigranes disent trop directement, trop abruptement, le mélange d'angoisse et d'enthousiasme qui les anime, pour ne refléter que les états d'âme de jeunes privilégiés. L'Algérie qui transparaît à travers leur regard est ainsi : désespérante et formidable, objet d'une insatiable grogne et sujet d'un amour jaloux.

            L'aventure a commencé à la rentrée 2003, lorsque six professeurs du lycée (français, histoire, arabe, philosophie) ont lancé un atelier d'écriture. Objectif pédagogique : inciter des élèves à hisser leur pratique du français écrit au niveau de leur oral, nettement plus élevé. Trente-trois élèves de seconde et de première se sont portés volontaires pour composer successivement sur deux thèmes : "Alger vue de ma fenêtre" et "Votre passé".

            Ils ont pris l'habitude de se retrouver le jeudi matin (l'équivalent du samedi matin en pays musulman), moment où le lycée est normalement vide, pour écrire et peaufiner leurs textes en compagnie des enseignants. "Ce projet pédagogique correspondait à une forme de thérapie", témoigne Patrick Leroyer, proviseur du lycée Alexandre-Dumas, qui explique la particularité de son établissement - "le premier de ma carrière où nous avons des difficultés à mettre les élèves à la porte le soir" - par "l'impression de liberté" qu'y ressentent, selon lui, des élèves pourtant confinés "à l'intérieur de hauts murs couverts de barbelés".

            Car "Alexandre-Dumas" n'est pas un lycée comme les autres. Situé dans le quartier résidentiel de Ben Aknoun, ce vaste ensemble à l'architecture sévère a rouvert en septembre 2002 après une parenthèse de huit années imposée par les attentats antifrançais de 1993-1994. L'événement, enjeu diplomatique des deux côtés de la Méditerranée, a été décidé en haut lieu mais s'est réalisé dans la discrétion. Officiellement, le lycée a reçu le qualificatif d'"international" et son nouveau nom a été soigneusement choisi pour évoquer la France, surtout sans rappeler d'aucune façon son histoire algérienne.

            Aujourd'hui, l'établissement fait figure de citadelle, avec son sas d'entrée, son système vidéo et ses vigiles. Les personnels n'en sortent guère et la cantine y est obligatoire pour des raisons de sécurité, alourdissant les frais de scolarité, qui s'élèvent ainsi à 190 000 dinars (environ 1 600 euros) par an. Seul établissement préparant au baccalauréat français ouvert en Algérie, il y obtient des résultats enviables, attirant un nombre croissant de candidats sélectionnés par concours. Certains élèves, enfants de hauts responsables algériens, le fréquentent dans la plus grande discrétion, car le mot d'ordre officiel reste l'arabisation de l'enseignement. Mais le lycée débouche sur un sésame recherché : l'admission au bac donne droit à un visa pour poursuivre des études supérieures en France. Pour le proviseur, l'expérience de cet atelier d'écriture a permis aux élèves "d'exprimer des choses qu'ils portent en eux depuis longtemps, les professeurs se limitant aux rôles de déclencheurs et d'accompagnateurs". Joël Cantaut, professeur d'histoire et géographie, initiateur du projet, avoue qu'il a été "stupéfait par la somme de souffrance exprimée, par la détermination à dire les choses et, parfois, par la qualité d'écriture". Non, assure-t-il, les professeurs n'ont pas fait écrire à leurs élèves ce qu'ils ressentent eux-mêmes : "Notre travail de relecture a consisté à rechercher une exigence formelle toujours plus élevée, jamais à réécrire ou à nous substituer aux élèves."

            "Ils ont l'impression que l'image de l'Algérie véhiculée par la presse et la télévision française est exclusivement noire, et donc fausse, poursuit M. Cantaut. Les adolescents ont voulu dire aussi à quel point ils aiment ce pays. Ils acceptent notre regard critique à condition qu'un rapport de confiance s'instaure et parce qu'ils ont saisi que, nous aussi, nous aimons l'Algérie."

            Sur un point important cependant, des textes ont été écartés : ceux qui pouvaient passer pour injurieux à l'égard de l'islam. "Tout peut être monté en épingle, justifie le proviseur. Nous ne pouvons pas prêter le flanc à ce genre d'accusation."

            Passé cet exercice de voltige, il reste des textes lourds, où se mêlent le passé récent sanglant et les échos anciens d'une autre guerre qui, déjà, avait obligé les enfants algériens à vieillir trop vite. Le rêve aussi d'une Algérie "sans chômage ni analphabétisme" où le respect, l'honnêteté et la convivialité seraient la règle, "comme autrefois", croient ces adolescents si jeunes et déjà nostalgiques.

            Philippe Bernard

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            • #7
              LE BOUT DU TUNNEL

              Avance, Alger ! Allez, encore un peu. Ne fais pas de trop grands pas ! Tu hésites, tu trébuches, c'est normal. Tu ne sais pas encore ce qui t'attend. Tout est calme là-bas, tout est nouveau, tout est plus clair. C'est ton habit blanc qui se trouve derrière cette porte. Il t'a attendu patiemment. Remets-le ; il n'est plus taché, ses taches rouges complètent à présent la couleur de ton cœur si fragile, si tremblant. Respire, la clef n'est pas très loin ; le bout du tunnel, tu l'as atteint. N'aie pas peur, ça y est, tu l'as ! Tourne la clef, encore un petit effort. Tu vois cette lumière qui t'aveugle et qui t'ouvre peu à peu les yeux. Surtout ne force pas, lentement éveille-toi.

              Vois comme c'est beau. Sens cet air pur. Ça faisait si longtemps. Une nouvelle vie commence, juste.

              Tu revis, Alger !

              Malia



              Une note d’espoir quand même… venant tout droit du bled tout de même.

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              • #8
                ...heu

                moi j'ai été choqué par l'histoire d'une ou d'un vieux mort suite à une canicule qui avait frappé la france, et que sa fille n'a pas juger utile d'interrompre ses vacances pour venir l'enterrer!

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                • #9
                  heu...

                  choqué aussi par le fait qu'à chaque fois que quelqu'un vole, casse, ...bref tout! en france, ce sont les beurs qui sont mis en cause !

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