j'ai toujours eu un plaisir à manipuler sur le Michelson ou le Fabry-Perot.
Plus sérieusement, la méthode « royale » pour avoir des interférences c’est le Michelson (j’ai pas essayé le F-P).
On peut obtenir deux types de figures :
1_ les franges d’égales inclinaison (les cercles concentriques) : on les obtient avec deux lames strictement parallèles. L’épaisseur des franges, l’angle d’incidence de la lumière et la distance entre les deux lames sont liés par la loi de Bragg. Cette méthode est très utilisée en cristallochimie (hé oui, Jig doit y revenir) pour déterminer le paramètre de maille d’un réseau cristallin (distance entre deux plans de la structure). Dans ce cas là c’est le cristal qui sert d’interféromètre.
Ces interférences sont également utilisées pour déterminer la différence entre les longeurs d’onde d’un doublet (comme le sodium, grand classique). En effet, les interférences entre deux ondes de longeurs différentes étant interdites, on obtient un dédoublement des franges sur la figure. Un coup de Bragg et hop ! on a la différence entre les deux « lambda ».
2_ Le coin d’air :
Dans ce cas les deux lames de l’interféromètre ne sont pas strictement parallèles. On obtient « des franges d’égale épaisseur » (des bandes parallèles). Obtenir le coin d’air est un vrai défi car l’interfrange est inversement proportionnel à l’angle entre les deux lames, donc si ce dernier est relativement important on risque d’avoir des franges trop serrées (autrement dit, une manip ratée). Le truc est de partir des franges d’égale inclinaison (lames parallèles) et de changer l’angle avec des doigts de fée pour qu’il soit le plus petit possible.
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