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    Boumediene, nous n'avons rien oublié !
    Par Maâmar FARAH
    [email protected]

    L’autre jour, le présentateur du journal télévisé bombait le torse en nous annonçant pompeusement que l’espoir de vie chez les Algériens avait grimpé à 75 ans ! Oui, c’est une belle prouesse, si l’on se souvient des conditions pénibles dans lesquelles croupissait ce même Algérien au lendemain de l’indépendance.

    Les poux plein les cheveux, les pieds nus dans la boue ou sur la chaussée ardente, la maladie, la faim, l’ignorance, le gourbi : c’était le lot de la majorité des autochtones. Mais si l’espoir de vie a atteint cette moyenne appréciable, à qui le mérite ? Voilà ce qu’a oublié de préciser le présentateur du JT. Pour en arriver là, il a fallu prémunir cet Algérien de toutes les épidémies mortelles. Il a fallu lui offrir une bonne prise en charge sanitaire, des médicaments gratuits, des produits de première nécessité à bas prix ; il a fallu qu’il étudie dans de bonnes conditions et sans ruiner ses parents, qu’il s’épanouisse socialement et culturellement… Et ce n’était pas rien, quand les caisses de l’Etat étaient pratiquement vides et que le pays ne comptait que quelques ingénieurs et techniciens ! Soyons sérieux et n’insultons pas le passé, tout le passé, pour des coquetteries intellectuelles et ne mettons pas tout dans le même chapitre, noirci à volonté, au nom de la formule lapidaire et tentante de «quarante années de dictature» ! L’Algérie d’aujourd’hui n’existait pas au lendemain de l’indépendance. Il n’y avait rien ; rien, à part une petite bande côtière développée comme peut l’être un pays saigné à blanc et dont toute l’économie était orientée vers l’exportation de matières premières en direction de la Métropole. Dans les villes et les villages coloniaux, gracieux comme une carte postale et équipés convenablement, vivait une société à part, dont le niveau de vie était parmi les plus élevés d’Afrique. Mais, c’était l’Algérie des colons et des pieds-noirs. Les autres, les Algériens d’ici, dont les parents avaient été chassés de leurs terres et refoulés vers les piémonts des montagnes, ne vivaient pas. Ils végétaient dans les bidonvilles, connaissant les affres de la misère et du dénuement total et les plus chanceux d’entre eux étaient soit ouvriers agricoles, soit portefaix dans les marchés, ou, encore femmes de ménage chez les colons !
    N’insultons pas la mémoire !
    Il a fallu tout créer ! N’insultons pas la mémoire de ceux qui ne sont plus là et qui ont cru que le rêve était possible, qui ont bâti des écoles partout, des usines, des centres de santé dans les coins les plus reculés, qui ont tracé des routes et introduit le progrès aux quatre coins du pays ; n’insultons pas la mémoire de ceux qui ont consacré leur vie à planifier, étudier, réfléchir pour que le gaz de ville, privilège de deux ou trois centres, aille partout ; que l’électricité, totalement absente des foyers algériens, pénètre les cités populaires et les douars ; que l’eau potable, qu’on allait chercher dans les fontaines publiques, devienne un élément incontournable du milieu domestique ; que les fosses septiques soient bourrées de mortier et oubliées, au profit de réseaux d’assainissement modernes, que les salles de bains remplacent le hammam, que la télévision, captée par une infime minorité d’Algériens à Oran, Alger et Constantine, étende son réseau à tout le territoire national, à travers la diffusion hertzienne, puis par satellite. Dès 1975, l’Algérie utilisait le satellite pour porter le faisceau du programme national jusqu’au Hoggar et Tassili, devenant l’un des premiers pays au monde à avoir accès à cette technologie, utilisée, à l’époque, seulement par quelques opérateurs aux Etats-Unis, au Canada et en URSS ! Il a fallu former des enseignants, des ingénieurs agronomes, des techniciens dans le bâtiment et le génie civil, des pilotes, des gendarmes, des médecins, des infirmières, des chercheurs, des pétroliers, des urbanistes, et j’en passe.
    Gloire aux visionnaires !
    Jeudi dernier, je rêvais à une Algérie qui, non seulement disposerait de fusées, mais les ferait également décoller de Hammaguir. Un ami m’a traité de fou ! Alors, comment devrais-je désigner ces visionnaires qui ont dressé le Barrage vert, muraille d’arbres allant de Tébessa à El Bayadh et que j’ai parcouru de long en large, rencontrant des jeunes, appelés sous les drapeaux, fiers de participer à une gigantesque œuvre d’édification nationale à l’heure où l’ANP plantait des arbres aussi ! Comment devrais-je appeler ces pionniers qui ont porté le goudron jusqu’à Tamanrasset, et bien au-delà, et tous ceux qui ont bâti des centaines de villages agricoles ? Comment devrais-je traiter ces bâtisseurs au long cours qui ont cru qu’il était possible de convoquer les deux génies japonais et brésilien de l’architecture mondiale pour leur confier les plans de deux bijoux universitaires trop souvent oubliés : Constantine et Bab Ezzouar ? Comment qualifier ces promoteurs qui ont ouvert le pays à l’informatique, à une époque où cette science échappait encore au tiers-monde, faisant du CERI la première grande école supérieure d’Afrique formant des ingénieurs dans cette spécialité ! Comment traiter ces hommes qui ont cru qu’il était possible de nationaliser le pétrole et le rendre à son propriétaire ? Et ceux qui ont cru qu’il était possible de traiter le minerai de l’Ouenza ici, à El- Hadjar. Et le complexe est encore là, produisant cet acier dont nous avons tant besoin pour bâtir et bâtir encore ! Comment traiter ceux qui ont eu l’idée folle de liquéfier le gaz et le mettre dans de beaux et grands méthaniers qui sillonnent le monde ? Comment qualifier ceux qui ont osé présenter un film algérien au festival de Cannes et cru en ses chances jusqu’au bout ? Et ceux qui ont introduit la réforme sportive dont les fruits avaient pour noms Madjer, Belloumi, Assad et tant d’autres ? Comment appeler ces fous qui ont placé quelques camions de la Sonacome dans la prestigieuse course du Paris- Dakar ? J’étais là et, sur les pistes brûlantes du désert, dans les forêts sénégalaises, la brousse nigérienne et les plateaux de ce qui s’appelait alors Haute-Volta (le Burkina actuel), j’ai vu notre véhicule national damer le pion à Saviem, Lan, Mercedes et tant d’autres marques prestigieuses. De petits chauffeurs du Grand Sud, nourris aux pois chiches, chauffés par quelques verres de thé à la menthe sirotés après les prières matinales : j’ai vu ces gars au cœur grand comme ça, mais sans étoiles, battre les plus prestigieux des pilotes de course ! Comment appeler ceux qui avaient planifié la construction d’un réacteur nucléaire à Draria ? Et ceux qui en firent autant à Aïn Oussera, avec un centre beaucoup plus important, que les impérialistes avaient voulu bombarder à une époque où ils voyaient d’un mauvais œil les efforts d’émancipation de notre pays ? Je peux citer à l’infini la liste des «folies» qui ont permis à ce pays de se hisser au firmament de la légende tiers-mondiste, avant qu’un ouragan de force six n’emporte tous nos espoirs ! Avant que la néo-bourgeoisie, fabriquée à l’usine de la contrefaçon, revancharde, égoïste, ne vienne détruire ce beau rêve.
    Une lignée d’arbres debout et fiers
    Un jour, c’était peut-être dans la plaine de Aïn-F’houl (Tlemcen) ou du côté de Belghimouz (Jijel), quelque part sur cette terre généreuse et arrosée de la sueur des braves, j’avais entendu Boumediene dire, à peu près ceci, s’adressant aux paysans : «Le pire qui puisse nous arriver est que la bourgeoisie réactionnaire prenne le pouvoir. Elle tentera de vous enlever vos terres. Résistez et sortez les fusils s’il le faut ! Elle essayera de tout prendre aux ouvriers et de casser toutes les réalisations de la révolution. Aidée par l’impérialisme, elle tentera de supprimer toutes les traces de dignité pour que le khemmas redevienne khemmas et que Kaddour et Amar prennent les places de Claude et Pierre…» Dans cette Algérie de fin 2006, à l’heure du démantèlement du secteur public, du bradage à large échelle, de l’exploitation la plus éhontée des ouvriers par le secteur privé trabendiste, avec des salaires ridicules et l’absence de protection sociale — sans compter l’emploi de mineurs —, à l’heure où l’agriculture des copains, renflouée à coups de milliards, n’arrive qu’à alourdir la facture alimentaire, à l’heure où les plus riches et les plus puissants s’envolent pour se faire soigner à l’étranger, laissant nos hôpitaux, surchargés et sous-équipés, gémir de douleur et hurler de colère, à l’heure où l’industrie nationale publique et privée — des femmes et des hommes ont continué de relever le défi — se heurte au bazar et à la puissante maffia de l’import- export que va conforter l’accord avec l’OMC, à l’heure où l’artisanat et le tourisme se meurent, où l’école sinistrée de Benbouzid se découvre une nouvelle réforme, décriée par les enseignants compétents — encore une, allez-y, comme dirait mon ami Zoubir Souissi : (Source : wikipedia)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    «Apprenez la coiffure sur la tête des orphelins.» Les vôtres sont ailleurs ! — ; à l’heure où la culture a le cœur qui balance entre les chameaux, le petit lait et le couscous des zerdas ; à l’heure d’un sport national en berne, n’est-il pas utile, en ces moments de découragement et d’abattement, de rappeler ce que l’Algérie de Boumediene a réalisé pour ce peuple ? Pas pour les habitués des vols en first Alger-Paris et qui s’inquiétaient, à l’époque, des pénuries de beurre, non, ceux-là, Boumediene leur a répondu par cette phrase inscrite dans ma mémoire : «Ce sont là vos préoccupations au moment où des Algériens ne trouvent à manger que des glands et n’ont que les mares pour boire !» Non, nous le rappelons pour les jeunes qui ont besoin de savoir que le rêve a traversé ce pays, un jour ; et que leurs parents avaient salué avec un grand «hourrah» la décision de Boumediene de stopper l’émigration vers la France, alors institutionnalisée et canalisée… Il avait dit, sous les applaudissements nourris et les youyous perçants, qu’il «valait mieux manger l’herbe d’ici et vivre dignement… » Notre rêve, notre ambition, notre bonheur, était effectivement de vivre ici, dans un grand pays moderne, ouvert, puissant… Et surtout un pays où le riche n’écrasera pas le pauvre, le puissant, le faible… Nous le disons en direction de ces harraguas qui n’y croient plus et qui se mettent à douze dans un canot pneumatique défié par les vagues ! Nous le rappelons pour saluer bien bas les hommes encore vivants de cette formidable épopée, petits retraités aujourd’hui, campant dans les queues qui patinent devant les guichets des postes, ou sirotant calmement leurs cafés sur les terrasses ensoleillées. Oui, ils peuvent être fiers d’avoir bâti le rêve, d’avoir veillé sur ce pays ! Un pays qui ne leur offre même pas une retraite décente pour finir leurs jours tranquillement ! Si vous les rencontrez, embrassez-les sur le front. Ce sont des gens honnêtes, la graine d’une lignée d’arbres debout et fiers. Incorruptibles, ils furent les inlassables architectes de la fierté nationale. S’il reste des zones d’ombre dans le bilan de Boumediene et des questions qu’il faudra bien un jour éclaircir — toute œuvre humaine est imparfaite —, nous n’avons pas la prétention d’être objectif et refusons de l’être si c’est pour dénigrer l’époque la plus lumineuse de ce peuple ! C’est un travail d’historiens. Nous sommes des résistants, heureux de voir que Chavez et d’autres braves continuent l’œuvre de Boumediene sous d’autres cieux. C’est forcément un handicap et ce n’est pas du journalisme, tel que le conçoivent certains. On s’en fout. Nous tenons la promesse que nous avons faite en janvier 1979 : «Repose en paix Boumediene, nous poursuivrons ton œuvre !» La fidélité ne se négocie pas ! En ce jour où tous, la classe laborieuse, les pauvres, les sans-grades, se souviendront de Boumediene comme d’un homme qui a entendu leur cri et répondu à leur détresse, consacrant sa vie à réaliser leurs vœux les plus chers, nous avons voulu rappeler quelques vérités.
    Pèlerinage à Aïn-Hassaïnia
    Et nous les disons d’ici, de cette terre d’authenticité et d’espoir, là où le blé ne trahit jamais et où l’eau, bien que rare, est la plus limpide. Du hameau qui a vu naître ce grand, j’ai voulu témoigner, non pas en homme politique, ni en militant des droits de l’homme, ni en apôtre de la démocratie, mais en simple révolutionnaire ; c’est-à-dire en homme qui croit que les changements ne peuvent être produits que par la volonté des hommes libres, de ceux qui sont prêts à sacrifier leur vie pour les autres, de ceux qui ne rêvent pas de biens personnels, mais d’amour, de fraternité et de partage, dans un monde où l’injustice et l’inégalité ne seront plus les seules valeurs à diriger la marche de l’histoire ! En haut de la colline, la maison familiale, pratiquement en ruines, continue d’être cinglée par les mêmes vents qui s’engouffrent entre les parois escarpées. Ces vents sont porteurs des complaintes lointaines du pays chaoui lorsqu’ils surgissent, comme un beau cavalier de fantasia, de la plaine d’Aïn-Beida. Mais ils savent se parer aussi des charmes des forêts de petite Kabylie — d’où serait originaire l’homme —, lorsqu’ils arrivent par le nord, revigorés par les senteurs marines. La pluie ne s’arrête pas. Elle tombe, abondante, compacte, comme un immense rideau tiré en plein jour sur Aïn-Hassaïnia. Rassasiée, la terre ressemble à une femme enceinte. Celle qui attend d’avoir le plus bel enfant. Ce sera au printemps, celui-là ou l’autre, dans une ou dix années. Quand ce pays se réveillera pour gommer le désespoir, renvoyer les islamistes et leurs funestes projets vers leurs siècles, ressusciter les démocrates, rappeler aux nationalistes leur devoir de mémoire vis-à-vis de Boumediene ; quand ce nom là sera remis à sa place dans le panthéon de l’histoire et que les jeunes détruiront tous les canots pneumatiques pour casser la gueule au désespoir, alors, la terre, libérée du lourd fardeau de l’infidélité qui lui bloquait le ventre, enfantera sans douleur le plus beau des espoirs. Et le convoi militaire en fanfares s’ébranlera pour le plus beau des défilés, le 19 juin, jour férié malgré tous les reniements ! Puis, la démocratie, la vraie, pourra prendre possession de ces terres en fleurs, comme une vraie reine, pas comme une sorcière, déguisée et maquillée à la hâte, pour nous tromper et piller ce qui reste de nos biens. M. F.



    Quelques phrases célèbres

    * Au cours d’un entretien qu'il a eu avec un diplomate occidental à Alger, Boumediene lui tient ces propos : «Quand dans un pays sous-développé, quelqu’un bouge, on le liquide. On amuse la galerie en exhibant quelques scandales de la CIA. Mais en réalité, la Maison-Blanche, le Pentagone, la CIA, c’est la même chose. Dès qu’on remue, la CIA s’occupe de vous.»

    * Lors de la deuxième grande tournée de Henry Kissinger au Moyen-Orient en décembre 1973, ce dernier fit un passage par Alger avec l'intention de savoir si l’Algérie se classait dans le clan des irréductibles de Baghdad et Tripoli. Boumediene lui répondit en tête-à-tête par ces propos : «Je ne peux vous répondre que ce que j’ai déjà dit aux leaders de la Résistance palestinienne. L’Algérie ne pratique pas la surenchère. Elle ne peut qu’appuyer les décisions des Palestiniens. Exiger plus qu’eux, c’est de la démagogie ; moins, c’est de la trahison.»

    * Au cours d’une réunion de l'Organisation de la conférence islamique en février 1974 à Lahore (Pakistan), et alors qu’étaient présents tous les chefs d'Etat musulmans de la planète, Boumediene déclara : «Les hommes ne veulent pas aller au paradis le ventre creux, un peuple qui a faim n’a pas besoin d’écouter des versets. Je le dis avec toute la considération pour le Coran que j’ai appris à l’âge de dix ans. Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d’hôpitaux. »

    * En recevant durant l'année 1975 le président tunisien Habib Bourguiba, Boumediene lui fit visiter le complexe sidérurgique d'El Hadjar (plus grand d’Afrique), qui est situé aux portes de la ville d'Annaba, visiblement très marqué par l'infrastructure et ses installations, le président tunisien dira à son hôte : «Quand même le colonialisme avait du bon ! Il vous a laissé beaucoup de choses.» Boumediene reprendra ironiquement : «Excusez-moi, Monsieur le Président, mais tout ce que vous voyez ici, les machines, les ouvriers, les cadres, le directeur, et même le ministre de l’Industrie sont une création du régime du 19 juin 1965.»
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      j'aime bien ce qu'il dit sur ce discour et je trouve beaucoup de vérité !!

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      • #4
        merci Solas pour ces articles, c'est ces efforts que beaucoup n'arrivent pas à comprendre et à reconnaitre, en plus ça coincide avec l'anniversaire de sa mot allah yerhemah c'était un 27 décembre 1978,(c la date officielle): voilà quelques lignes parlant de ses oeuvres:

        Commémoration du 28ème anniversaire

        de la mort du président Boumediene

        L’évolution de la diplomatie algérienne de 1962 à 1978



        Par Abdelkader Bousselham : Ancien directeur général des Affaires

        politique du Ministère des Affaires étrangères



        1re Partie



        En juillet 1962, lors de l’accession de notre pays à l’indépendance, une grande partie de l’Afrique et presque tous les pays arabes du Golfe étaient encore colonisés. En Afrique: le Portugal occupait l’Angola, le Mozambique, la Guinée Bissau, Sao Tomé, Principe et le Cap-Vert, l’Angleterre, quant elle, était maîtresse absolue en Ouganda, au Kenya, au Zimbabwe et en Namibie.

        L’Espagne pour sa part, était présente au Sahara Occidental, ainsi que dans tout le nord du royaume chérifien à l’exception de Tanger, zone internationale. L’apartheid sévissait en Afrique du Sud et une grande partie de l’Afrique dite francophone, Congo Kinshasa compris, n’était indépendante que sur le plan formel, l’ancienne puissance coloniale y maintenant une présence importante, et, exception faite de quelques-uns d’entre eux, une autorité sans partage.

        Le Moyen-Orient, quant à lui, ne comptait que quelques pays indépendants: l’Egypte, la Syrie, l’Irak, l’Arabie Saoudite, le Koweït, la Jordanie et les deux Yémen (celui du nord, royaliste et pro-saoudien et celui du sud, républicain, progessiste et protégé par l’Egypte). Ce n’est qu’en 1975, en effet, que l’Angleterre consentit à se retirer du Golfe, après l’avoir saucissonné, balkanisé et morcelé en une demi-douzaine de principautés, certes florissantes puisqu’elles recèlent encore beaucoup de pétrole, mais incapables, jusqu’à l’heure actuelle, de faire leur mutation et de se projeter effectivement dans le siècle. Par ailleurs, l’Algérie avait à peine quelques années d’indépendance quand la guerre de juin 1967, entre l’Egypte et Israël, puissamment soutenu par les Etats-Unis, vint rappeler cruellement que la liberté était toujours menacée dans le monde arabe et que notre propre indépendance resterait incomplète tant qu’elle ne serait pas consolidée par le triomphe de la justice en faveur de nos frères palestiniens et de tous ceux qui se battaient encore dans le monde pour leur liberté et leur dignité, tels que les Vietnamiens, les Chinois, les Coréens, les Cubains ou les Africains encore colonisés.

        Alger devint progressivement le centre nerveux et le quartier général international des mouvements de libération. Même les mouvements américains d’opposition (Black Panthers) ou hostiles à la poursuite de la guerre au Vietnam (Timothée Larry) avaient pignon sur rue à Alger. Et c’est ainsi que l’énergie et l’enthousiasme des diplomates militants algériens des premières années se mirent, en priorité absolue, au service de ces causes, dans tous les forums et parfois, jusqu’à la porte d’entrée des salles de négociations pour l’indépendance.

        D’ailleurs, ce n’est pas un hasard, si c’est à Alger que furent conclus les accords entre les socialistes progressistes Portugais, qui venaient de chasser Salazar et les leaders des mouvements de libération des colonies portugaises africaines.

        Ce fut, assurément, une grande époque de la diplomatie algérienne et probablement aussi la plus gratifiante et la plus généreuse, d’autant plus qu’elle était sincèrement fraternelle et désintéressée.

        Quelques souvenirs émergent à l’évocation de cette époque. Parmi ces souvenirs, l’expulsion de l’Afrique du Sud, en 1973, de toutes les instances des Nations Unies, pour crime d’apartheid et l’appel historique de Arafat, brandissant un rameau d’olivier, à la tribune de l’Assemblée Générale que présidait M.Bouteflika, cette année-là, furent assurément des moments de grande émotion pour les Algériens et pour leur nombreux amis dans le monde.

        Le Sommet des Non-Alignés à Alger en 1973, et celui de l’OPEP (en 1975), précédemment évoqués furent, tous les deux également, des moments historiques et une consécration solennelle des efforts et de l’engagement de l’Algérie aux côtés des plus faibles.

        L’admission de la Chine Populaire aux Nations Unies, avec jouissance pleine et entière de tous ses droits, y compris un siège permanent et le droit de veto au Conseil de Sécurité, fut un autre exemple du triomphe de la détermination et de la clairvoyance de la diplomatie algérienne. Cette double vertu a contribué considérablement au succès de l’action diplomatique de l’Algérie pour le rétablissement de la Chine Populaire dans tous ses droits au sein des Nations Unies.

        Pékin n’oubliera jamais cette solidarité. Washington non plus, mais en sens inverse. Pour les Etats-Unis, après ces revers cuisants de sa diplomatie, il fallait en effet, absolument distraire la diplomatie algérienne avec d’autres problèmes, au besoin en les créant de toutes pièces. L’affaire du Sahara Occidental fut la première grande opération de déstabilisation de l’Algérie de Boumédiène. Sans les encouragements et l’appui diplomatique, financier et matériel des Etats-Unis et des régimes féodaux arabes, Hassan II n’aurait jamais pu obtenir l’accord de Madrid ni oser défier l’Algérie et toute l’Afrique progressiste avec tant d’assurance.



        Boumediène à la tribune

        des Nations Unies :



        En vérité, cette exacerbation des Etats-Unis à l’endroit des «audaces impertinentes de la diplomatie algérienne « datent du Sommet des Non-Alignés de 1973 à Alger et du discours de Boumediène, l’année suivante, à la tribune des Nations Unies.

        Après ce discours historique demandant une refonte des relations entre les nantis et les pauvres et un nouvel ordre économique international, le Président Boumediène et la délégation qui l’accompagnait ont été reçus à Washington par le Président Nixon, assisté de son secrétaire d’Etat, Henry Kissinger.

        Au moment des adieux au pied de la passerelle de l’avion qui devait les conduire directement à Cuba (suprême provocation algérienne), le colonel Ahmed Bencherif, alors ministre de l’hydraulique et depuis longtemps confident écouté du Président Boumediène, m’apostropha en ces termes:

        «Alors, j’espère que tu es content de la visite du Président et que ton travail ici va s’en trouver beaucoup facilité!

        - Je l’espère aussi, Si Ahmed, lui répondis-je et j’espère surtout que cette visite nous donnera un répit de quelques années de plus, ne serait-ce que pour nous préparer à des lendemains difficiles avec les Américains».

        Comme nombre de collègues, j’étais préoccupé par les réactions éventuelles des Américains contre nous, après leurs revers diplomatiques aux Nations Unies.

        Un an après cette visite à Washington, éclatait l’affaire du Sahara Occidental. Trois ans plus tard, Boumediène disparaissait à jamais, laissant derrière lui une oeuvre inachevée, une Algérie en chantier, littéralement brisée dans son élan de démarrage.

        On ne peut affirmer, preuves à l’appui, que la disparition de Boumediène soit imputable aux Américains ou à qui que ce soit, mais il est absolument incontestable qu’ils sont pour beaucoup dans l’affaire du Sahara Occidental, dans la tension dangereuse qu’elle a provoquée dans les relations algéro-marocaines ainsi que dans le sabotage ultérieur de toute solution.



        Le monde a changé



        L’évocation de ces événements des premières décennies de l’indépendance n’est pas un rappel nostalgique, il n’est surtout pas une leçon quelconque pour les acteurs actuels. En fait, cette évocation n’a qu’un mérite: nous inviter, les uns et les autres, à mesurer le chemin parcouru et à faire le point . L’environnement international, les enjeux, le travail diplomatique, les objectifs et les méthodes ont changé pour tous les pays. Il est urgent que le nôtre s’adapte rapidement à ces bouleversements.

        Bien plus que la liquidation du colonialisme, l’accès à l’indépendance en moins d’un demi-siècle de plus de cinquante Etats ou l’éclatement de l’empire soviétique, c’est la prépondérance de quelques puissances planétaires, en nombre très réduit et l’émergence d’une super-puissance unique qui sont les traits saillants de la diplomatie de ces débuts du troisième millénaire.
        ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

        Commentaire


        • #5
          La diplomatie des affaires :



          «Un seul objectif, faire des affaires» écrivait Georges Ross (1) dans le «Monde diplomatique» d’août 2000 et, précisant sa pensée, il ajoutait: «Où se traitent les affaires de ce monde? de moins en moins dans les chancelleries, et de plus en plus dans les grandes institutions multilatérales, en premier lieu l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), où les puissants s’ouvrent en force les débouchés de demain. Aussi les négociateurs à l’ancienne n’ont-ils plus d’autre rôle que celui de supplétifs des commis voyageurs de haut vol des banques et des multinationales. La frénésie du commerce, érigée par la mondialisation en principe d’organisation des sociétés, se substitue ainsi à la diplomatie d’antan. Avec des risques, aussi bien pour la cohésion interne des nations, que pour l’achèvement d’un ordre planétaire plus harmonieux».

          Ce sont là des jugements qui peuvent paraître sévères et pessimistes. En fait, ils sont très réalistes. Nos pays sont bien placés pour s’en rendre compte tous les jours un peu plus, souvent sans possibilité pour eux d’en éviter les conséquences sur leur liberté de décision ni sur le développement de leurs peuples.

          l’OMC n’est pas seule en cause. Le fonds monétaire international (FMI), le G8, la CNUSED et les rencontres de Davos ou du Mercosur ont aussi leur part de responsabilité dans le déplacement de la diplomatie vers «le démarchage commercial international» et l’apparition de nouveaux décideurs sur la scène diplomatique. Les multinationales, les banquiers, les gestionnaires des sociétés de change ou d’investissement et les conglomérats de communication poussent, de plus en plus, les diplomates hors de la table de négociation et occupent leur place.



          L’expérience dramatique de l’Algérie

          avec décideurs étrangers :




          Nos pays connaissent leurs méthodes. Aucune opération commerciale importante n’échappe à la vigilance et à la boulimie de ces décideurs étrangers. Souvent au détriment de nos économies nationales et de la stabilité de nos Etats.

          En voici un exemple particulièrement éprouvant, vécu par l’Algérie :

          En 1978, à la mort du Président Houari Boumediene, les réserves de change du trésor algérien se montaient à quelques quatorze milliards de dollars. En moins de dix ans, Chadli et ses trois gouvernements successifs ont vidé ce trésor et consommé, de surcroît, toutes les ressources pétrolières de cette période (le baril à 40 $). Ils ont, en plus, procédé à des emprunts sur le marché international, si importants que les créances de l’Algérie, au départ de Chadli, se montaient à 26 milliards de dollars (2). Le pays était littéralement ruiné.

          Ecrasé par le poids et le service de la dette, le gouvernement Hamrouche demanda conseil, aide et assistance à la Banque Mondiale et au fonds monétaire international. Tous les deux répondirent rapidement à son SOS et lui recommandèrent :

          - de rééchelonner la dette extérieure,

          - de dévaluer le dinar en le réduisant à moins du dixième de sa valeur (auparavant, 1 DA valait 1.20 FF; à la suite de la dévaluation, il fallait 10 dinars pour obtenir 1FF!).

          - de bloquer les salaires et les recrutements dans les administrations et les entreprises nationales.

          - de mettre des entreprises industrielles ou commerciales publiques en liquidation et de confier (suprême aberration) toutes les importations de l’Algérie en exclusivité à une firme française pour sélectionner les fournisseurs de tous les produits et les équipements dont elle avait besoin, prétendument sur la base des critères qualité/prix.

          Une OPA gigantesque, pour ne pas dire la main basse sur toute l’Algérie, était ainsi donnée à des requins étrangers, sous la direction personnelle et tatillonne de M. Hidouci, notre ministre de l’économie nationale.

          C’était l’époque où le Gouvernement américain et le FMI, (un des outils les plus dociles de sa politique financière internationale d’assistance aux clients et de déstabilisation des autres) recommandait à tous les pays en difficulté, comme nous, de changer immédiatement de stratégie en libérant le marché et en liquidant les entreprises publiques. C’est ce que les théoriciens américains ont appelé le «coupe-feu».



          Le FMI, pompier-pyromane




          Les conséquences de cet immense bradage d’actifs nationaux dévalués en catastrophe au profit d’hommes d’affaires nationaux ou étrangers prédateurs, la fuite des capitaux vers d’autres cieux plus sereins (30 milliards de dollars appartenant à des Algériens seraient encore camouflés dans des banques étrangères) la panique économique et sociale qui a saisi le pays et les événements d’octobre 1988 firent le lit du FIS et de sa prise de pouvoir, d’abord sur les mairies, ensuite sur l’assemblée nationale, lors du premier tour des élections législatives de 1991.

          Ainsi, le «coupe-feu», mis en oeuvre par le FMI pour juguler la crise chez nous, s’est révélé une catastrophe nationale d’une ampleur telle que presque toute l’économie nationale et toutes les forces vives de la nation ont été gravement atteintes. Le pays ne s’en est pas tout à fait relevé.

          Apparemment, cette opération «coupe-feu» n’était qu’une première phase d’un plan, ou plutôt d’un complot international ourdi entre des capitales occidentales et quelques capitales arabes, toutes inquiètes de l’ascendant que prenait la diplomatie algérienne, complot en vue de déstabiliser l’Algérie avec l’objectif de l’éliminer de la scène internationale.

          La seconde phase de ce complot furent les manifestations violentes d’octobre 1988 du ras-le-bol populaire, la paralysie d’un FLN hors-jeu et l’émergence, en quelques mois à peine, d’un FIS sûr de lui, démagogue et conquérant. Conséquence troublante : au moment même où le FIS se préparait à prendre le pouvoir en Algérie, par la voie des urnes, des jeunes Algériens, en grand nombre, prenaient le chemin de l’Afghanistan, via l’Arabie Saoudite et à ses frais, soit-disant pour participer au djihad de la libération de ce pays musulman, de l’occupation communiste impie qu’il subissait. En fait, la plupart sont restés à la frontière pakistano-afghane, dans les camps de peshawar, où des «experts» américains et non-américains les ont endoctrinés et préparés, pendant des mois, au terrorisme et la guérilla.

          Le report sine die du second tour des élections législatives a été l’étincelle qui a mis le feu au brasier algérien et donné le signal de la troisième phase, celle de la ruine de toute l’Algérie et de son élimination de la scène internationale.

          Quoi qu’il en soit, d’autres pays émergents ont subi cet électrochoc du FMI. Le Brésil, le Mexique, l’Indonésie, Singapour et depuis peu l’Argentine, savent ce qu’il en coûte de confier son destin aux seules lois du marché et aux décideurs étrangers. Les conséquences tragiques de l’exploitation de nos richesses sans contrepartie pour notre devenir et la gestion catastrophique de notre économie, par des étrangers anonymes, nous ont tellement affaiblis que la mondialisation nous paraît, à première vue, comme une aventure porteuse d’espoirs. Pourtant, il n’en est rien.



          Les nouveaux décideurs

          de la scène internationale




          En effet, les feux de la rampe de la scène internationale nous révèlent, tous les jours, de nouveaux venus, autrefois invisibles dans l’ombre. Ce sont des banquiers centraux, des hauts fonctionnaires des ministères des finances, du commerce ou de l’Agriculture. Ce sont, également, des représentants de firmes internationales ou de conglomérats de la communication. Certes, il se plient de bonne grâce aux usages diplomatiques et camouflent savamment leur férocité derrière les principes de progrès universel, de développement du tiers monde, de lutte contre l’injustice et la misère. Ils invoquent, souvent aussi, effrontément et sans sourciller, la paix, la démocratie et la liberté des peuples.

          Les affaires, la prépondérance de la loi du marché, la suppression progressive de nos barrières douanières, des contingentements et des mesures protectrices de nos jeunes économies nationales, inexpérimentées et fragiles, ont constitué, ces dernières décennies, un axe privilégié de la nouvelle diplomatie des pays nantis entre eux d’abord et à notre endroit ensuite. Les principes directeurs de la mondialisation sont nés de la doctrine, selon laquelle, le marché est un stimulant de la compétition et du progrés et un facteur de développemnt et de meilleure gouvernance.

          A Suivre
          source: le quotidien d'Oran


          (1) George Ross, Directeur du Centre Mindade Gunzburg d’études européennes de l’université Harvard, Etats-Unis.

          (2) «La ruine de l’économie algérienne sous Chadli», de Bouras. Editions Rahma, 1995 ALger

          (1) George Ross, Directeur du Centre Mindade Gunzburg d’études européennes de l’université Harvard,

          Etats-Unis.

          (2) «La ruine de l’économie algérienne sous Chadli», de Bouras. Editions Rahma, 1995 ALger
          ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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          • #6
            1 Homme 1 Vrai Avec El Nif

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            • #7
              Pékin n’oubliera jamais cette solidarité. Washington non plus, mais en sens inverse. Pour les Etats-Unis, après ces revers cuisants de sa diplomatie, il fallait en effet, absolument distraire la diplomatie algérienne avec d’autres problèmes, au besoin en les créant de toutes pièces. L’affaire du Sahara Occidental fut la première grande opération de déstabilisation de l’Algérie de Boumédiène. Sans les encouragements et l’appui diplomatique, financier et matériel des Etats-Unis et des régimes féodaux arabes, Hassan II n’aurait jamais pu obtenir l’accord de Madrid ni oser défier l’Algérie et toute l’Afrique progressiste avec tant d’assurance.

              cqfd
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                A propos de ses propos sur la CIA. Ses amis de la SM et du KGB sont des anges peut-etre.

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                • #9
                  cet homme était un lion !

                  ( pour notre bien et pour notre malheur aussi )

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                  • #10
                    je confirme
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                    • #11
                      Né le 23 août 1932 dans la localité de Beni Addi à 15 km de Guelma.(Aïn Hesseinia,?) , Boumédiène connut déjà très jeune les événements sanglants du 8 mai 1945 dans les villes de Sétif , Kherrata , Guelma et leurs environs, dont il dit plus tard : « Ce jour-là, j'ai vieilli prématurément. L'adolescent que j'étais est devenu un homme. Ce jour-là, le monde a basculé. Même les ancêtres ont bougé sous terre. Et les enfants ont compris qu'il faudrait se battre les armes à la main pour devenir des hommes libres. Personne ne peut oublier ce jour-là. »

                      la phrase en gras et soulignée est tellement forte .que dire de plus..il a dit juste

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                      • #12
                        A propos de ses propos sur la CIA. Ses amis de la SM et du KGB sont des anges peut-etre.
                        de quels propos tu parles peux tu les poster??
                        la phrase en gras et soulignée est tellement forte .que dire de plus..il a dit juste
                        biensur Sioux foughali, qui ose dire le contraire, ces évènements sont le cataliseur de l'inseructions c'est ce jours là que tout les algériens avaient compris qu'ils ne leur restait que la lutte armée pour éspérer vivre dignement un jour.
                        ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                        • #13
                          «Quand dans un pays sous-développé, quelqu’un bouge, on le liquide. On amuse la galerie en exhibant quelques scandales de la CIA. Mais en réalité, la Maison-Blanche, le Pentagone, la CIA, c’est la même chose. Dès qu’on remue, la CIA s’occupe de vous."
                          Voila tres chère Lamia.
                          Sinon, ils ont pas été nombreux les algériens à suivre le FLN au départ.

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                          • #14
                            tu sais ce qu on a fait aux peureuses
                            un ou deux exemples et la masse s est leve comme un seul homme
                            de toute facon la majorite attender que des gens determines montrent la voie de la liberte et de la dignite
                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                            • #15
                              Ah la terreur du FLN. Dommage qu'une cause aussi juste aie nécéssité des moyens aussi inhumains. EN tout cas, la terreur et les ingérances de l'ALN dans les queurelles paysannes ont crée plus de harkis que de moujahids.

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