A l’approche d l’Aid
L’approche de l’Aid transforme, comme chaque années, la ville en pâturage à ciel ouvert Les moutons envahissent les rues, devenant l’espace de quelque jours, un véritable loisir pour les jeunes et les moins jeunes. Entre « promenades » et « combats » les moutons deviennent rois, avant de se transformer en brochettes. Un passe-temps entrés dans les mœurs certes, mais pour le moins salissant. Foins et excréments parsèment le bitume et les halls d’immeubles La devise semble être, l’Aid tout est permis, acculant un autre précepte de notre religion qui est la propreté. Pire, ce sacrifice, bien que séculaire n’a pas titillé les neurones de nos élus et autres administrateurs et nul lieu de sacrifices n’a jamais été inclus dans un quelconque plan d’urbanisation. Les habitants des immeubles n’ont d’autres solutions que procéder au sacrifice en pleine rue, sur les trottoirs et autre placette, obligés de charrier l’eau depuis leurs appartements. Il en résulte un spectacle surréaliste de mares de sang et de toutes sortes de salissures que les services d’hygiène sont loin de pouvoir nettoyer, car inutile d’attendre des citoyens un quelconque nettoyage La question que se pose est si toute cette saleté est une fatalité. Pour le moment, la seule compagne de sensibilisation et de prévention constatée est celle du kyste hydatique L’hygiène ne semble pas être la priorité des pouvoirs publics concernant cette fête En attendant le mouton reste le sujet de toutes les conversation, celui aussi de toutes les queues au niveaux des guichets CCP et bancaires et celui enfin de toutes les angoisses des plus démunis.
Aly D - L'Est Républicain. H@
L’approche de l’Aid transforme, comme chaque années, la ville en pâturage à ciel ouvert Les moutons envahissent les rues, devenant l’espace de quelque jours, un véritable loisir pour les jeunes et les moins jeunes. Entre « promenades » et « combats » les moutons deviennent rois, avant de se transformer en brochettes. Un passe-temps entrés dans les mœurs certes, mais pour le moins salissant. Foins et excréments parsèment le bitume et les halls d’immeubles La devise semble être, l’Aid tout est permis, acculant un autre précepte de notre religion qui est la propreté. Pire, ce sacrifice, bien que séculaire n’a pas titillé les neurones de nos élus et autres administrateurs et nul lieu de sacrifices n’a jamais été inclus dans un quelconque plan d’urbanisation. Les habitants des immeubles n’ont d’autres solutions que procéder au sacrifice en pleine rue, sur les trottoirs et autre placette, obligés de charrier l’eau depuis leurs appartements. Il en résulte un spectacle surréaliste de mares de sang et de toutes sortes de salissures que les services d’hygiène sont loin de pouvoir nettoyer, car inutile d’attendre des citoyens un quelconque nettoyage La question que se pose est si toute cette saleté est une fatalité. Pour le moment, la seule compagne de sensibilisation et de prévention constatée est celle du kyste hydatique L’hygiène ne semble pas être la priorité des pouvoirs publics concernant cette fête En attendant le mouton reste le sujet de toutes les conversation, celui aussi de toutes les queues au niveaux des guichets CCP et bancaires et celui enfin de toutes les angoisses des plus démunis.
Aly D - L'Est Républicain. H@
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