L’Asie est devenu le continent le plus masculin du monde. Entre la Chine et l’Inde, il manque 100 millions de femmes. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’il existe un tel déséquilibre entre le nombre d’hommes et de femmes sur un si large territoire, conséquence de 20 ans d’élimination des fœtus de filles. Depuis l’apparition de l’échographie, à la fin des années 70, l’avortement est utilisé comme un moyen de sélection sexuelle.
Stéphanie Lebrun s’est rendue, avec sa caméra, dans le nord de l’Inde, au Penjab et en Haryana, là où les avortements sélectifs ont provoqué une catastrophe démographique. Les femmes ont quasiment disparu du paysage et des millions d’hommes sont condamnés à vivre seuls, sans épouses, sans enfants. Ce sont des "chassda", déjà "vieux garçons" à 25 ans, incapables de trouver leur place dans une société où le mariage est une institution, un passage obligé dans la vie des familles. D’autres ne se résignent pas et n’hésitent pas à acheter des épouses. Depuis quelques années est apparu en Inde un trafic de fiancées : des femmes sont achetées à des milliers de kilomètresde là, dans les Etats pauvres ou à l’étranger, Bangladesh et Népal, pour quelques dizaines d’euros. Des intermédiaires les revendent 10 fois plus cher. Certaines sont vendues plusieurs fois, d’autres disparaissent… Carnet de route dans un pays qui n’aime pas les femmes, qui les considère toujours comme un fardeau, un coût et un obstacle à la prospérité des classes moyennes émergentes.
en ce moment sur France 2
Stéphanie Lebrun s’est rendue, avec sa caméra, dans le nord de l’Inde, au Penjab et en Haryana, là où les avortements sélectifs ont provoqué une catastrophe démographique. Les femmes ont quasiment disparu du paysage et des millions d’hommes sont condamnés à vivre seuls, sans épouses, sans enfants. Ce sont des "chassda", déjà "vieux garçons" à 25 ans, incapables de trouver leur place dans une société où le mariage est une institution, un passage obligé dans la vie des familles. D’autres ne se résignent pas et n’hésitent pas à acheter des épouses. Depuis quelques années est apparu en Inde un trafic de fiancées : des femmes sont achetées à des milliers de kilomètresde là, dans les Etats pauvres ou à l’étranger, Bangladesh et Népal, pour quelques dizaines d’euros. Des intermédiaires les revendent 10 fois plus cher. Certaines sont vendues plusieurs fois, d’autres disparaissent… Carnet de route dans un pays qui n’aime pas les femmes, qui les considère toujours comme un fardeau, un coût et un obstacle à la prospérité des classes moyennes émergentes.
en ce moment sur France 2
Commentaire