M21 (Mouvement du 21 Avril)
22 rue Pierre Leroux
75007 Paris
Contact : 06 21 47 58 18
[email protected]
[email protected]
Objet : Manifestation anti-CPE la répression continue, condamné le 12 juin 2006 à trois mois de prison ferme pour violences sur agent sur la seule foi de mensonges policiers. Ahmed Meguini, militant altermondialiste, sera jugé devant la cour d’appel de Paris le 17 Janvier 2007 à 9H. Le Mouvement du 21 Avril dénonce des méthodes policières résultant à des arrestations arbitraires, au détournement, par les forces de l’ordre, de leur assermentation pour présenter au parquet des prévenus sans la moindre preuve. Le Mouvement du 21 avril dénonce également la complicité de la justice qui privilégie la politique de l’exemple au détriment de la recherche de vérité. Ces méthodes font de la justice républicaine, garante de l’autorité de l’Etat, une matraque destinée à mater les révoltes et pallier les carences politiques en surchargeant les prisons.
Le 14 Mars 2006 à 18h, la police décide de charger les manifestants rassemblés devant la Sorbonne pour protester contre le Contrat Première Embauche. Lors de cette intervention, j’ai été arrêté avec M. Zucca. Menotté nous attendons de savoir ce qui nous est reproché. Un policier demande à son supérieur « qu’est ce qu’on fait d’eux ? » en nous regardant. Ce dernier répond : « violence en réunion pour tout le monde ! ».
Placés en garde-à-vue, M. Zucca et moi faisons l’objet d’une procédure commune (nous sommes accusés des mes choses, par les mêmes policiers) pour répondre de « violences sur agent avec arme par destination, en l’espèce bâton, caillou, etc,… ».
Une procédure commune mais deux traitements différents : M. Zucca est libéré au terme de 24h de garde-à-vue, avec une convocation ultérieure au tribunal de grande instance de Paris où, un mois plus tard, il sera relaxé au bénéfice du doute. Ma propre garde-à-vue sera prolongée de 24h, avant que je sois envoyé au dépôt pour une comparution immédiate. Présenté au substitut du procureur, je reste 8h de plus dans les cellules du T.G.I. de Paris, avant de pouvoir refuser, lors de l’audience, la comparution. Placé sous contrôle judiciaire, je serai, le 12 juin 2006, condamné à trois mois de prison ferme. J’ai fait appel de cette décision, et serai rejugé 17 Janvier 2007.
Ces cinq dernières années, j’ai été condamné trois fois sur la seule foi d’agents assermentés. Ma première condamnation, pour violences sur agent, m’avait déjà valu trois mois de prison ferme, dont la moitié en isolement pour « appartenir à un groupe militant se prononçant pour la fermeture des prisons et afin que je n’influe pas sur les autres détenus de par mes idées ». Ceux d’entre vous qui conçoivent mon innocence mesurerons ma résistance intellectuelle et psychologique.
22 rue Pierre Leroux
75007 Paris
Contact : 06 21 47 58 18
[email protected]
[email protected]
Objet : Manifestation anti-CPE la répression continue, condamné le 12 juin 2006 à trois mois de prison ferme pour violences sur agent sur la seule foi de mensonges policiers. Ahmed Meguini, militant altermondialiste, sera jugé devant la cour d’appel de Paris le 17 Janvier 2007 à 9H. Le Mouvement du 21 Avril dénonce des méthodes policières résultant à des arrestations arbitraires, au détournement, par les forces de l’ordre, de leur assermentation pour présenter au parquet des prévenus sans la moindre preuve. Le Mouvement du 21 avril dénonce également la complicité de la justice qui privilégie la politique de l’exemple au détriment de la recherche de vérité. Ces méthodes font de la justice républicaine, garante de l’autorité de l’Etat, une matraque destinée à mater les révoltes et pallier les carences politiques en surchargeant les prisons.
Le 14 Mars 2006 à 18h, la police décide de charger les manifestants rassemblés devant la Sorbonne pour protester contre le Contrat Première Embauche. Lors de cette intervention, j’ai été arrêté avec M. Zucca. Menotté nous attendons de savoir ce qui nous est reproché. Un policier demande à son supérieur « qu’est ce qu’on fait d’eux ? » en nous regardant. Ce dernier répond : « violence en réunion pour tout le monde ! ».
Placés en garde-à-vue, M. Zucca et moi faisons l’objet d’une procédure commune (nous sommes accusés des mes choses, par les mêmes policiers) pour répondre de « violences sur agent avec arme par destination, en l’espèce bâton, caillou, etc,… ».
Une procédure commune mais deux traitements différents : M. Zucca est libéré au terme de 24h de garde-à-vue, avec une convocation ultérieure au tribunal de grande instance de Paris où, un mois plus tard, il sera relaxé au bénéfice du doute. Ma propre garde-à-vue sera prolongée de 24h, avant que je sois envoyé au dépôt pour une comparution immédiate. Présenté au substitut du procureur, je reste 8h de plus dans les cellules du T.G.I. de Paris, avant de pouvoir refuser, lors de l’audience, la comparution. Placé sous contrôle judiciaire, je serai, le 12 juin 2006, condamné à trois mois de prison ferme. J’ai fait appel de cette décision, et serai rejugé 17 Janvier 2007.
Ces cinq dernières années, j’ai été condamné trois fois sur la seule foi d’agents assermentés. Ma première condamnation, pour violences sur agent, m’avait déjà valu trois mois de prison ferme, dont la moitié en isolement pour « appartenir à un groupe militant se prononçant pour la fermeture des prisons et afin que je n’influe pas sur les autres détenus de par mes idées ». Ceux d’entre vous qui conçoivent mon innocence mesurerons ma résistance intellectuelle et psychologique.