La science peut-elle se substituer à la nature?
A votre avis?
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Mais voilà, depuis quelque temps, les équipes des Cecos ainsi que celles de gynécologie obstétriques qui les accompagnent se disent désemparées, voire décontenancées par l'apparition de nouvelles demandes, avec le sentiment que leur rôle de médecin n'est plus clair. Il y a bien sûr les demandes de couples homosexuels, mais aussi celles plus complexes où la maladie, l'âge, le contexte économique, ont fait leur entrée. Bousculant les repères d'hier, sans pour autant que se dessinent les pratiques de demain. Que faire ? Toujours dire oui ? C'est l'enfant à tout prix, à l'image de cette Espagnole de 67 ans qui est devenue la femme la plus âgée à avoir jamais mis un enfant au monde, cela à la suite d'une fécondation artificielle.
En France, les politiques avaient cru avoir résolu les questions avec la révision en 2004 de la loi sur la bioéthique. Mais bien des aspects ont été laissés de côté, comme l'anonymat du donneur ou encore les fécondations pour les couples lesbiens. «Une grande marge de manoeuvre a été finalement déléguée aux médecins, explique Véronique Fournier, qui a travaillé sur la révision de la loi sur la bioéthique et qui dirige aujourd'hui le Centre d'éthique clinique à Paris. Mais au nom de quelle valeur le médecin va-t-il accepter ou refuser telle demande ? Au nom de l'individu, de la collectivité, au nom des droits de l'enfant à naître ? Ou au nom de valeurs médicales?» Et d'ajouter : «Les demandes sont si diversifiées, et se renouvellent tellement, que cela pose plein de problèmes.» Sur ce point, il y a urgence d'un débat public.
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Mais voilà, depuis quelque temps, les équipes des Cecos ainsi que celles de gynécologie obstétriques qui les accompagnent se disent désemparées, voire décontenancées par l'apparition de nouvelles demandes, avec le sentiment que leur rôle de médecin n'est plus clair. Il y a bien sûr les demandes de couples homosexuels, mais aussi celles plus complexes où la maladie, l'âge, le contexte économique, ont fait leur entrée. Bousculant les repères d'hier, sans pour autant que se dessinent les pratiques de demain. Que faire ? Toujours dire oui ? C'est l'enfant à tout prix, à l'image de cette Espagnole de 67 ans qui est devenue la femme la plus âgée à avoir jamais mis un enfant au monde, cela à la suite d'une fécondation artificielle.
En France, les politiques avaient cru avoir résolu les questions avec la révision en 2004 de la loi sur la bioéthique. Mais bien des aspects ont été laissés de côté, comme l'anonymat du donneur ou encore les fécondations pour les couples lesbiens. «Une grande marge de manoeuvre a été finalement déléguée aux médecins, explique Véronique Fournier, qui a travaillé sur la révision de la loi sur la bioéthique et qui dirige aujourd'hui le Centre d'éthique clinique à Paris. Mais au nom de quelle valeur le médecin va-t-il accepter ou refuser telle demande ? Au nom de l'individu, de la collectivité, au nom des droits de l'enfant à naître ? Ou au nom de valeurs médicales?» Et d'ajouter : «Les demandes sont si diversifiées, et se renouvellent tellement, que cela pose plein de problèmes.» Sur ce point, il y a urgence d'un débat public.
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