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  • #46
    OK; je conserve donc : bonjour femme; repasse ma chemise

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    • #47
      toi et ta chemise :22:
      Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument ..
      La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ..
      L'amour ne se crie pas, il se prouve.

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      • #48
        toi et ta chemise
        toutes pareilles ....!!!
        ok; je repasse ma chemise

        ...............
        Dernière modification par etudiant, 01 octobre 2016, 23h09.

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        • #49
          Pour l'avoir déjà vécu

          Il y' a des gens avec qui l'on passe une grande partie de sa vie et qui ne vous apportent rien.
          Qui ne vous éclairent pas, ne vous nourrissent pas, ne vous donnent pas d'élan. Encore heureux qu'ils ne vous détruisent pas à petit feu en s'accrochant à vos basques et en vous suçant le sang.

          Et puis...
          Il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demie-heure et changent le cours de votre vie.


          tiré du roman " Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi " de Katherine Pancol

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          • #50
            C'est jolie sabahe
            Pourtant, j'ai essayé de la lire la trilogie mais je n'ai pas pu accroché.

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            • #51
              " les gens ne vous pardonnent votre réussite et votre succès que si vous consentez à les partager "
              Albert Camus - La Chute

              " la vérité souffre d'être trop souvent analysée "
              Frank Herbert - Dune
              Dernière modification par Risk, 02 octobre 2016, 14h32.
              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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              • #52
                J adore ce topic
                La vie est belle
                ۰•●♡●•۰۰•●♡●•۰۰•●♡●۰•●♡●•۰۰•●♡●•۰۰•●♡●•۰

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                • #53
                  la litanie de la peur du rite Benguess'rit (La saga de Dune - Frank Herbert):

                  Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

                  Platon

                  "Seuls les morts voient la fin de la guerre"
                  La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                  • #54
                    salut aspika

                    pardon pour la longueur du texte, mais je le trouve juste ... fabuleux parce qu'il décrit si bien ce que j'ai vécu et ressnti tant de fois sans jamais pouvoir le capturer avec des mots

                    II y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n'était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n'existait plus pour moi, quand un jour d'hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j'avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d'abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d'une coquilles de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d'un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. II m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu'elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu'elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D'où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l'appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m'apporte un peu moins que la seconde. II est temps que je m'arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n'est pas en lui, mais en moi. [...] Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C'est à lui de trouver la vérité. Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l'esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement : créer. II est en face de quelque chose qui n'est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière. Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n'apportait aucune preuve logique, mais l'évidence, de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s'évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s'enfuit. Et, pour que rien ne brise l'élan dont il va tâcher de la ressaisir, j'écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j'abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à autre chose, à se refaire avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s'élever, quelque chose qu'on aurait désancré, à une grande profondeur ; je ne sais ce que c'est, mais cela monte lentement ; j'éprouve la résistance et j'entends la rumeur des distances traversées. Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l'image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu'à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément ; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l'insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne peux distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m'apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s'agit. Arrivera-t-il jusqu'à la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l'instant ancien que l'attraction d'un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être ; qui sait s'il remontera jamais de sa nuit ? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute oeuvre importante, m'a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d'aujourd'hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine. Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé ; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot - s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.



                    Marcel Proust - A la rechèrche du temps pérdu - Du coté de chez Swann
                    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                    • #55
                      " Et le vendredi 2 octobre 1187 ,le 27 rajab de l'an 583 de l'hégire ,le jour même où les musulmans fêtent le voyage nocturne du prophète à Jérusalem ,Saladin fait son entrée solennelle dans la ville sainte .Ses émirs et ses soldats ont des ordres stricts :aucun chrétien ,qu'il soit franc ou oriental ,ne doit être inquiété .De fait ,il n'y aura ni massacre ni pillage .
                      Quelques fanatiques ont réclamé la destruction de l'église du Saint-Sépulcre en guise de représailles contre les exactions commises par les Franj ,mais Saladin les remet à leur place .

                      Les croisades vues par les arabes : Amin Maalouf
                      L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                      • #56
                        Levant

                        On n'a pas les mêmes goûts
                        J'ai fini la trilogie
                        J'ai adoré


                        Je suis en train de lire tous les Douglas Kennedy
                        Je viens de finir le deuxième

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                        • #57
                          Celui qui passe à côté de la plus belle histoire de sa vie n' aura que l' âge de ses regrets et tous les soupirs du monde ne sauraient bercer son âme.


                          facile à deviner de qui...


                          le secret d'une bonne vieillesse n'était rien d'autre que la conclusion d'un pacte honorable avec la solitude.

                          Marques. In 100 ans de solitude


                          "Il disait : "Le problème du mariage, c'est qu'il meurt toutes les nuits après l'amour et qu'il faut le reconstruire tous les matins avant le petit-déjeuner."

                          Marquès. L'Amour au temps du Choléra
                          Dernière modification par Bachi, 02 octobre 2016, 19h10.
                          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                          Commentaire


                          • #58
                            Une nation peut survivre à ses fous, et même à ses ambitieux. Mais elle ne peut pas survivre à la trahison de l’intérieur. Un ennemi aux portes est moins redoutable, car il est connu et il porte sa bannière ouvertement. Mais le traître se déplace librement parmi ceux qui sont à l’intérieur des murailles, ses murmures pervers bruissent à travers les ruelles, et on les entend dans les allées même du pouvoir. Un traître ne ressemble pas à un traître ; il parle avec une voix familière à ses victimes, et il porte leur visage et leurs arguments ; il en appelle à la bassesse qui se trouve ancrée dans le cœur des hommes. Il pourrit l’âme d’une nation, travaillant en secret, inconnu dans la nuit, sapant les piliers de la ville. Il contamine le corps politique qui ne peut plus résister. Un assassin est moins à craindre. Le traître c’est la peste.


                            Millard F. Caldwell (1897-1984), imaginant en 1965 le discours tenu par Cicéron juste avant son exil.

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                            • #59
                              Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. […] Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. […] Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. […] On diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. […] Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels.

                              Serge Carfantan (2007)

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                              • #60
                                Heart Of Darkness de Joseph Conrad

                                “I'm as innocent as a little child but I don't like to be given orders.”

                                “I don’t like work—no man does—but I like what is in the work,—the chance to find yourself. Your own reality—for yourself, not for others—what no other man can ever know.”

                                “...I hate, detest, and can’t bear a lie, not because I am straighter than the rest of us, but simply because it appalls me. There is a taint of death, a flavour of mortality in lies—which is exactly what I hate and detest in the world—what I want to forget. It makes me miserable and sick, like biting something rotten would do. Temperament, I suppose.”

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